cisterciens, (suite)
En 1335, par la bulle Fulgens sicut stella, Benoît XII, ancien cistercien, rappelle les prescriptions fondamentales nécessaires au respect des idéaux d'austérité et de cénobitisme, et souhaite un renforcement des études (théologie). Mais, après les difficultés du XIVe siècle, le Grand Schisme accentue le repli. Les liens entre les monastères se distendent ; on assiste à des rapprochements dans un cadre national, au détriment des filiations. Une situation à laquelle tente de remédier l'abbé de Cîteaux Jean de Cirey, qui promulgue de nouveaux statuts, en 1494. Comme pour d'autres ordres, le XVIIe siècle est un temps de mutations et de réformes, avec, notamment, celles du monastère de la Trappe par l'abbé Armand de Rancé, qui entend retrouver l'esprit du premier Cîteaux. La réforme fait école : au XIXe siècle, ce sont les trappistes qui sont à l'origine des tentatives de restauration. De nos jours, l'ordre comprend l'ordre de Cîteaux dit « de la Commune Observance », et l'ordre de Cîteaux dit « de la Stricte Observance », représenté par les trappistes, et d'orientation plus contemplative.