Quesnay (François), (suite)
Docteur en médecine (1744), Quesnay passe au service de Mme de Pompadour (1749) puis devient associé libre de l'Académie des sciences (1751). Il est anobli pour avoir sauvé le dauphin de la petite vérole (1752), et acquiert la charge de premier médecin ordinaire du roi (1755-1761). Converti alors à l'économie, il rédige pour l'Encyclopédie, en 1756-1757, les articles « évidence », « fermiers » et « grains » (« homme » et « impôts » ne sont pas publiés). Le Tableau économique (1758), que suivent d'autres ouvrages, expose les principes de sa « science économique ». Entouré de disciples, qui se réunissent périodiquement dans son logement du château de Versailles, à partir de 1762-1763, il collabore de 1765 à 1772 au Journal de l'agriculture puis aux Éphémérides du citoyen ; Dupont de Nemours rassemble ses articles dans Physiocratie ou Constitution naturelle du gouvernement le plus avantageux au genre humain (1767). La physiocratie jouissant d'une moindre faveur après 1770, Quesnay consacre les deux dernières années de sa vie à l'étude des mathématiques.