LEIGH (Vivian Mary Hartley, dite Vivien) (suite)
C'est pourtant le cinéma qui lui offre son plus grand rôle lorsque Selznik la choisit en 1939 pour incarner dans une superproduction de Victor Fleming le personnage de Scarlett O'Hara, l'héroïne du best-seller Autant en emporte le vent. Sa performance lui vaut l'Oscar de la meilleure actrice et le prix des Critiques new-yorkais. La vedette de la Valse dans l'ombre (M. LeRoy, 1940) et de Lady Hamilton (A. Korda, 1941, avec L. Olivier), physiquement et moralement éprouvée après l'échec catastrophique de César et Cléopâtre (Gabriel Pascal, 1945), participe à la tournée triomphale de l'Old Vic en Australie et en Nouvelle-Zélande (1948) et tourne le rôle-titre d'Anna Karenine (J. Duvivier, 1948). De retour à Londres, à l'Aldwych Theatre, elle connaît un nouveau grand succès avec Un tramway nommé Désir de Tennessee Williams, dans une mise en scène de Laurence Olivier (1949). Aussitôt, Elia Kazan lui demande de garder le rôle de Blanche Du Bois dans une adaptation cinématographique (1951) de la pièce qu'il tourne avec Marlon Brando. Elle obtient l'Oscar pour la seconde fois. Après son divorce avec Laurence Olivier (1960), de graves ennuis de santé l'éloignent des studios. On la voit une dernière fois à l'écran en 1965, dans le rôle d'une grande dame désabusée et alcoolique (la Nef des fous, S. Kramer, 1965).
Autres films :
Things Are Looking Up (Albert de Courville, 1934) ; The Village Squire (Réginald Denham, 1935) ; Gentleman's Agreement (George Pearson, id.) ; Look Up and Laugh (B. Dean, id.) ; Vivent les étudiants (A Yank at Oxford, J. Conway, 1938) ; Vedettes du pavé (Saint Martin's Lane, Tim Whelan, id.) ; l'Autre homme (A. Litvak, 1955) ; le Visage du plaisir (The Roman Spring of Mrs. Stone, José Quintero, 1961). ▲