actrice et chanteuse grecque (Athènes, 1933 -  id, 1996).

Blonde à la frimousse espiègle et aux grands yeux charmeurs, elle fut pendant quarante ans le symbole d'une adolescence éternelle, la star indétrônable du cinéma grec. Après avoir fréquenté les cours du Théâtre National d'Athènes, elle s'impose dès son premier rôle la Petite souris (To Pondikaki, Nicos Tsiforos,1954). Pendant une quinzaine d'années, elle va tourner des dizaines de films, principalement à la Finos Film, sous la direction d'Alekos Sakellarios, Dinos Dimopoulos et Yannis Dalianidis. En 1959, elle est championne du box-office avec trois films aux 5 premières places : Astero (id. Dinos Dimopoulos), Mimikos et Mary (id. Grigoris Grigoriou*) et la Maligne (I Moussitsa, Yannis Dalianidis). Triomphe qui se confirme les années suivantes avec les comédies d'Alekos Sakellarios Qui aime bien chatie bien (To xylo bgike apo ton paradisso,1959), Alice dans la marine (I Aliki sto navtiko, 1961), Ma fille, la socialiste (I kori mou i socialistria 1966) et de Dinos Dimopoulos, la Belle Poire (To klotsoskoufi, 1960), Madalena (id. 1960) et l'Institutrice aux cheveux blonds (I daskala me ta xantha mallia, 1969) . Son plus gros succès fut le drame de Nicos Foskolos Sous-lieutenant Natacha (Ipolochagos Natassa, 1970). Elle a enregistré des dizaines de chansons. Après le déclin du cinéma commercial, elle se replia sur la scène où elle continua à faire fureur. Ses films qui repassent inlassablement à la télévision jouissent toujours d'une popularité inexplicable.

cinéaste yougoslave (Bileća, Bosnie-Herzegovine, 1927 - Zagreb, Croatie, 1998).

Il étudie l'architecture à l'université de Zagreb, puis collabore au journal satirique Kerempuh, que dirige Fadil Hadžić. Quand ce dernier fonde la Duga Film, Vukotić devient l'un des premiers cartoonists à se passionner pour l'animation. Il tourne ‘ Comment naquit Kićo ’ (Kako se rodio Kićo, 1951) et ‘ le Château enchanté de Dudinci ’ (Začarani dvorac u Dudincima, 1952), collabore avec Zlatko Bourek, Aleksander Marks, Vlado Kristl, Boris Kolar et Zlatko Grgić, qui tous deviendont les grands noms de la future école de Zagreb. Lorsque celle-ci se constitue au milieu des années 50, il en devient le leader incontesté. Ses films s'imposent par leur cohérence formelle, leur humour satirique et décapant, leur rythme soutenu, parfois même survolté. Le style de Vukotić est elliptique et synthétique et révolutionne les écoles d'animation européennes déjà secouées dans le meilleur sens du terme par l'UPA américaine. Parmi ses nombreux dessins animés, citons : ‘ le Robot turbulent ’ (Nestašni robot, 1956), Cowboy Jimmie (id., 1957, parodie du western), Abracadabra (Abrakadabra, id.), le Grand Effroi (Veliki strah, 1958, parodie du film d'horreur), le Vengeur (Osvetnik, id.), Concerto pour mitraillette (Koncert za mašinsku pušku, id., parodie du film de gangsters), la Vache sur la Lune (Krava na mjesecu, 1959), Pikolo (id., id.), Ersatz (Surogat, 1961, premier Oscar remis à un film d'animation non américain), le Jeu (Igra, 1962).

En 1966, il dirige un premier long métrage de fiction pour les enfants, le Septième Continent (Sedmi kontinent), puis revient à l'animation : Une tache sur la conscience (Mrlja na savjenti, 1968), Opera Cordis (id., id.), Ars gratia artis (id, 1969). Au cours des années 70, il a une activité moins débordante et, tout en poursuivant ses recherches graphiques et satiriques, se laisse séduire — mais avec moins de bonheur — par le film de fiction : ‘ Opération Stade ’ (Akcja Stadion, 1977), ‘ les Visiteurs de la Galaxie ’ (Gosti iz Galaksije, 1981). Il tourne son dernier film en 1994 : Bienvenue à la planète Terre (Dobro dašli na planet Zemlju).

actrice italienne (Rome 1938).

Fille d'un dramaturge et d'une pianiste, elle étudie à Londres et à Paris l'art dramatique, la musique et la danse sous la direction de Tania Balachova, puis inaugure une carrière au cinéma dans Lo amo tu ami (1961) d'Alessandro Blasetti, mais rencontre ses meilleurs rôles sous la direction de Fellini (Juliette des esprits, 1965 ; l'épisode Toby Dammit des Histoires extraordinaires, 1968) et de Bũnuel (le Charme discret de la bourgeoisie, 1972 ; le Fantôme de la liberté, 1974 ; Cet obscur objet du désir, 1977). Parmi ses autres prestations, on remarque également Venez donc prendre le café chez nous (A. Lattuada, 1970), la Villégiature (M. Leto, 1973), Mes chers amis (1975) et Mes chers amis n° 2 (1982) de Mario Monicelli, la Terrasse (E. Scola, 1979), Fantozzi contro tutti (P. Villaggio, 1980), Fantozzi subisce ancora (Nero Parenti, 1983), Carogne (E. Caria, 1995), La bruttina stagionata (A. Di Francisca, 1996), Lontano in fondo agli occhi (G. Rocca, 2000).

Accessoire des appareils d'enregistrement ou de restitution du son, visualisant le niveau instantané de l'enregistrement. ( DYNAMIQUE.)