acteur américain (New York, N. Y., 1920).
Fils de comédiens, il monte sur scène avant l'âge de deux ans et débute au cinéma à six. De 1927 à 1933, il est le héros d'une cinquantaine de courts métrages et adopte le nom de son personnage, Mickey McGuire, qu'il change en 1932 pour celui de Mickey Rooney. Il est un Puck plein de vitalité et d'humour dans le Songe d'une nuit d'été (M. Reinhardt et W. Dieterle, 1935), mais c'est la MGM qui le consacre vedette avec quinze films, où il incarne Andy Hardy de A Family Affair (G. B. Seitz, 1937) à Love Laughs at Andy Hardy (Willis Goldbeck, 1947), un adolescent préoccupé de voitures et de filles mais attaché avant tout aux valeurs familiales. De 1937 à 1944, il va devenir l'une des vedettes les plus populaires des États-Unis — en 1939, il est en tête du box-office — et sera le symbole de la jeunesse. Il sait tout faire : danser, chanter, mimer, faire rire, charmer. Il sait compenser sa petite taille et sa rondeur par un étonnant dynamisme et une vitalité à toute épreuve. Parmi ses meilleures réussites : Capitaines courageux (V. Fleming, 1937), Des hommes sont nés (N. Taurog, 1938), The Adventures of Huckleberry Finn (R. Thorpe, 1939), la Jeunesse d'Edison (Taurog, 1940), Et la vie continue (C. Brown, 1943), le Grand National (id., 1944). Associé huit fois à Judy Garland dans la série des Andy Hardy, il joue avec elle trois musicals endiablés de Busby Berkeley : Place au rythme (1939), En avant la musique (1940) et Débuts à Broadway (1941). Sa carrière décline après la guerre et il trouve es meilleurs rôles avec son ami Richard Quine dans une série de comédies militaires et surtout un étonnant petit policier, Drive a Crooked Road (1954), qui annonce à bien des égards la réussite de l'Ennemi public (D. Siegel, 1957), où il est un gangster psychopathe. Citons encore la Rafale de la dernière chance (H. W. Koch, 1959), The Private Lives of Adam and Eve (1960), qu'il coréalise avec Albert Zugsmith, Diamants sur canapé (B. Edwards, 1961), Skidoo (O. Preminger, 1968), Rachel's Man (Moshe Misrahi, 1975). Il a dirigé seul My True Story (1951), film dans lequel il n'apparaît pas. Marié huit fois, il a eu notamment pour épouses Ava Gardner (de 1942 à 1943) et Martha Vickers (de 1949 à 1951).
Autres films :
Imprudente Jeunesse (Reckless, V. Fleming, 1931) ; Impétueuse Jeunesse (C. Brown, id.) ; le Petit Lord Fauntleroy (J. Cromwell, 1936) ; Au seuil de la vie (W. S. Van Dyke, id.) ; le Dernier Négrier (T. Garnett, 1937) ; Thoroughbreds Don't Cry (A. E. Green, id.) ; A Yank at Eton (id., 1942) ; Girl Crazy (id., 1943) ; Parade aux étoiles (G. Sidney, 1943) ; Belle Jeunesse (R. Mamoulian, 1947) ; Ma vie est une chanson (Taurog, 1948) ; The Fireball (Garnett, 1950) ; les Ponts de Toko-Ri (M. Robson, 1955) ; le Brave et le Téméraire (The Bold and the Brave, L. R. Foster, 1956) ; le Bal des cinglés (R. Quine, 1957) ; Requiem pour un champion (R. Nelson, 1962) ; Un monde fou, fou, fou (S. Kramer, 1963) ; Revenge of the Red Baron (Robert Gordon, 1994).