PRISE DE SON. (suite)
Lorsqu'il n'est pas possible d'enregistrer un son direct (extérieurs, bruits parasites, comédiens jouant dans des langues différentes) on procède à l'enregistrement d'un son témoin qui permettra de préparer les post synchronisations.
La prise de son en studio.
La prise de son en auditorium élimine la plupart des problèmes techniques du son direct, mais elle peut soulever un problème de vraisemblance (jeux des comédiens) Généralement spatialisés eux aussi au mixage, bruits et musique sont, occasionnellement, enregistrés directement en stéréophonie. (Cf. la Griffe et la Dent de François Bel et Gérard Vienne, 1977.)
Prise de son, prise de vues.
Capter les sons nécessite des compétences techniques et des compétences artistiques pour mettre la technique au service du film. Un assemblage d'éléments sonores (son direct, sons seuls, ambiances, bruits, sons de studio) captés dans des conditions différentes, pour parvenir à chaque fois au meilleur résultat, peut paraître beaucoup plus naturel qu'un son entièrement direct. Cela relativise le débat entre son direct, censé préserver l'authenticité, et son de studio. Il a d'ailleurs été déjà noté que très rares sont les films en « son direct » ne comportant que du son direct. (À l'inverse, sans le son direct, les films de Pagnol cités plus avant ne seraient pas ce qu'ils sont.)