décorateur italien (Bologne 1891 - Rome 1966).
Avec Virgilio Marchi et Gastone Medin, Guido Fiorini fait partie des décorateurs qui, dans les années 30, ont rénové en Italie l'art et la technique des décors cinématographiques. Après des études d'ingénieur, Fiorini se spécialise dans le domaine de l'architecture et commence sa carrière de décorateur en 1934. Assez éclectique dans ses goûts, il collabore à des films très divers, dans lesquels il fait toujours preuve de beaucoup d'imagination. Parmi ses travaux les plus significatifs, on peut citer Teresa Confalonieri (G. Brignone, 1934), Passaporto rosso (id., 1935), Aldebaran (A. Blasetti, id.), Squadrone bianco (A. Genina, 1936), l'Homme de nulle part (Il fu Mattia Pascal, P. Chenal, 1937), Giuseppe Verdi (C. Gallone, 1938), Tarakanova (F. Ozep, id.), Grands Magasins (M. Camerini, 1939), Manon Lescaut (Gallone, 1940), Via delle cinque lune (L. Chiarini, 1942), La bella addormentata (Chiarini, id.). Pendant ces années, Fiorini est également enseignant au Centro sperimentale. Après la guerre, Fiorini réduit son activité ; toutefois, il signe encore quelques œuvres importantes comme le Crime de Giovanni Episcopo (A. Lattuada, 1947), l'Évadé du bagne (R. Freda, 1948) ou encore — signe d'une incontestable faculté de renouvellement — Miracle à Milan (V. De Sica, 1951).