Code temporel, code numérique, indiquant avec précision l'instant de prise de vues, susceptible de remplacer à terme la fréquence pilote pour la synchronisation de l'enregistrement des sons avec celui des images. ( REPIQUAGE, NUMÉRIQUE.)
Il est possible de synchroniser deux (ou plusieurs) bandes par des signaux de synchronisation particuliers repérant, avec une grande précision (1/24 ou 1/25 de seconde), l'heure d'enregistrement de chaque image. Ces informations sont enregistrées sous forme numérique sur la bande son et sur la bande image. Plusieurs codes se sont imposés et sont maintenant normalisés dans le monde entier. Il s'agit du code SMPTE pour le son et la vidéo, enregistré sur une piste spécifique des enregistrements audio ou vidéo (piste code).
Pour l'image, deux systèmes compatibles entre eux cohabitent :
— dans un cas, on enregistre l'information (codée) photographiquement sur le film (entre les perforations) à partir de diodes placées dans le couloir de la caméra, les informations étant enregistrées en manchette (entre les perforations et le bord du film). La firme française Aaton (constructeur de caméras) est à l'origine de ce procédé, connu dans ce cas sous le nom de « code Aaton ». Arriflex a également mis au point un code similaire sous le nom de « code Arri ». Toutes les images ne sont pas identifiées, le code est enregistré toutes les 16 images (2/3 de seconde), ce qui est largement suffisant pour les synchronisations son/image ;
— dans l'autre cas, des informations d'identification sont préenregistrées photographiquement en manchette, sous forme d'un code barres sur les pellicules négatives, directement par les fabricants. Comme précédemment, ces informations sont enregistrées toutes les 16 images. Elles correspondent aux « numéros de bord », ou « piétage », enregistrés sous forme d'un numéro à six ou sept chiffres augmentant d'une unité toutes les 16 images (en 35 mm, il y a exactement 16 images au pied). Ce système de codage, proposé par Kodak, est connu sous le nom de « K Kode ».
Ces codes enregistrés photographiquement peuvent être lus en défilement normal ou rapide et permettent d'assurer des informations semi-automatiques très appréciables dans le cas de montages virtuels.