MONTAGE. (suite)
Cutting, editing, montage.
L'anglais dispose de plusieurs termes là où le français dispose seulement de « montage » : cutting pour désigner l'activité matérielle de coupe et de collage ; editing pour désigner l'activité intellectuelle et créative (au générique, editor est l'équivalent de « monteur ») ; montage (emprunté au français) pour désigner le montage en tant qu'élément du langage cinématographique, final cut pour désigner la prise de décision du montage négatif définitif à partir de laquelle plus aucune modification ne pourra être opérée.
Films de montage.
On appelle film de montage un film dont la bande image est entièrement réalisée en salle de montage (à l'exception près des trucages, titres, etc.) à partir d'éléments préexistants : documents d'archives, bandes d'actualités, anciens films, films d'amateur, etc., éventuellement complétés par des documents ou interviews réalisés pour l'intelligibilité ou le style de l'œuvre.
Montage cinématographique et vidéo.
Avant l'apparition du montage virtuel, le montage vidéo se pratiquait uniquement par recopie d'un support sur un autre, c'est-à-dire d'une bande magnétique sur une autre.
Téléfilms.
Encore, aujourd'hui, les téléfilms, programmes destinés à être uniquement diffusés en télévision, sont majoritairement tournés en films Super 16 en Europe, Le montage s'effectue toujours en virtuel, mais les éléments négatifs ne sont jamais conformés, ils sont stockés en l'état. La conformation se fait à partir du transfert télécinéma des éléments négatifs en cours de production qui porte alors le nom de master et de l'edit list issue de la copie de travail vidéo.