Dictionnaire du Cinéma 2001Éd. 2001
D

DARRIEUX (Danielle) (suite)

Films :

le Bal (W. Thiele, 1931) ; Coquecigrole (A. Berthomieu, id.) ; le Coffret de laque (J. Kemm, 1932) ; Panurge (M. Bernheim, id.) ; Château de rêve (G. von Bolvary, H.-G. Clouzot, 1933) ; Volga en flammes (V. Tourjansky, 1934) ; Mon cœur t'appelle (C. Gallone, id.) ; Mauvaise Graine (B. Wilder, id.) ; La crise est finie (R. Siodmak, id.) ; Dédé (R. Guissart, id.) ; l'Or dans la rue (K. Bernhardt, id.) ; le Contrôleur des wagons-lits (R. Eichberg, 1935) ; Quelle drôle de gosse (L. Joannon, id.) ; J'aime toutes les femmes (C. Lamac, H. Decoin, id.) ; le Domino vert (H. Selpin, H. Decoin, id.) ; Mademoiselle Mozart (Y. Noé, 1936) ; Mayerling (A. Litvak, id.) ; Tarass Boulba (A. Granowsky, id.) ; Club de femmes (J. Deval, id.) ; Un mauvais garçon (J. Boyer, id.) ; Port-Arthur (N. Farkas, id.) ; Mademoiselle ma mère (H. Decoin, 1937) ; Abus de confiance (id., id.) ; la Coqueluche de Paris (The Rage of Paris, H. Koster, 1938) ; Katia (M. Tourneur, id.) ; Retour à l'aube (H. Decoin, id.) ; Battement de cœur (id., 1940) ; Premier Rendez-vous (id., 1941) ; Caprices (L. Joannon, 1942) ; la Fausse Maîtresse (A. Cayatte, id.) ; Au petit bonheur (M. L'Herbier, 1946) ; Adieu chérie (R. Bernard, id.) ; Bethsabée (L. Moguy, 1947) ; Ruy Blas (P. Billon, 1948) ; Jean de la Lune (M. Achard, id.) ; Occupe-toi d'Amélie (C. Autant-Lara, 1949) ; la Ronde (M. Ophuls, 1950) ; Toselli (Romanzo d'Amore, D. Coletti, id.) ; Riche, jeune et jolie (Rich, Young and Pretty, N. Taurog, 1951) ; la Maison Bonnadieu (C. Rim, id.) ; le Plaisir (M. Ophuls, id.) ; l'Affaire Cicéron (Five Fingers, J.-L. Mankiewicz, 1952) ; la Vérité sur Bébé Donge (Decoin, id.) ; Adorables Créatures (Christian-Jaque, id.) ; le Bon Dieu sans confession (Autant-Lara, 1953) ; Madame de... (Ophuls, id.) ; Châteaux en Espagne (R. Wheeler, 1954) ; Escalier de service (Rim, id.) ; le Rouge et le Noir (Autant-Lara, id.) ; Bonnes à tuer (Decoin, id.) ; Napoléon (S. Guitry, 1955) ; l'Amant de lady Chatterley (M. Allégret, id.) ; l'Affaire des poisons (Decoin, id.) ; Alexandre le Grand (Alexander the Great, R. Rossen, 1956) ; Si Paris nous était conté (Guitry, id.) ; le Salaire du péché (D. de La Patellière, id.) ; Typhon sur Nagasaki (Y. Ciampi, 1957) ; Pot-Bouille (J. Duvivier, id.) ; le Septième Ciel (R. Bernard, id.) ; la Vie à deux (C. Duhour, 1958) ; le Désordre et la Nuit (G. Grangier, id.) ; Un drôle de dimanche (M. Allégret, id.) ; Marie-Octobre (Duvivier, 1959) ; les Yeux de l'amour (La Patellière, id.) ; Meurtre en 45 tours (E. Périer, 1960) ; l'Homme à femmes (J. G. Cornu, id.) ; Un si bel été (The Greenage Summer, L. Gilbert, 1961) ; Vive Henri IV, vive l'amour (Autant-Lara, id.) ; Les lions sont lâchés (H. Verneuil, id.) ; les Bras de la nuit (J. Guymont, id.) ; Le crime ne paie pas (G. Oury, 1962) ; le Diable et les dix commandements (Duvivier, id.) ; Landru (C. Chabrol, id.) ; Méfiez-vous mesdames (A. Hunebelle, 1963) ; Du grabuge chez les veuves (J. Poitrenaud, 1964) ; Pourquoi Paris ? (La Patellière, id.) ; Patate (R. Thomas, id.) ; l'Or du duc (J. Baratier, 1965) ; le Coup de grâce (J. Cayrol, C. Durand, 1966) ; le Dimanche de la vie (J. Herman, 1967) ; les Demoiselles de Rochefort (J. Demy, id.) ; l'Homme à la Buick (Grangier, 1968) ; Les oiseaux vont mourir au Pérou (R. Gary, id.) ; 24 Heures de la vie d'une femme (D. Delouche, id.) ; la Maison de campagne (J. Girault, 1969) ; Roses rouges et piments verts (Rovira Beleta, 1974) ; Divine (Delouche, 1975) ; l'Année sainte (Girault, 1976) ; le Cavaleur (P. de Broca, 1979) ; Une chambre en ville (Demy, 1982) ; En haut des marches (P. Vecchiali, 1983) ; le Lieu du crime (A. Téchiné, 1986) ; Corps et biens (B. Jacquot, id.) ; Quelques jours avec moi (C. Sautet, 1988) ; Bille en tête (Carlo Cotti, 1989) ; le Jour des Rois (Marie-Claude Treilhou, 1990 ; les 101 recettes d'un cuisinier amoureux (N. Djordjadze, 1996) ; Ça ira mieux demain (J. Labrune, 2000).

DARROUSSIN (Jean-Pierre)

acteur français (Courbevoie 1953).

Formé au théâtre, présent au cinéma et à la télévision depuis 1980, il fait de nombreuses apparitions, parfois brèves mais marquantes : Elsa, Elsa (Didier Haudepin, 1985), Mado, poste restante (Alexandre Abadachian, 1990), et chez Robert Guédiguian. Son rôle dans Mes meilleurs copains (J.-M. Poiré, 1989) n'a pas lancé sa carrière aux yeux du grand public, mais on le voit plusieurs fois aux côtés du couple Bacri-Jaoui (en particulier dans Un air de famille, dirigé par Klapisch), dans l'équipe des films de Guédiguian, et sous la direction de cinéastes caractéristiques des années 90. Il est choisi pour incarner le héros d'une série de livres à succès, dans un film médiocre malgré la qualité de sa création (le Poulpe de Guillaume Nicloux, 1998). Son tempérament le porte souvent vers des comédies au ton original : Riens du tout (C. Klapisch, 1992), ça ira mieux demain (Jeanne Labrune, 2000).

DARRY COWL (André Darrigau, dit)

acteur français (Vittel 1925).

Musicien et comique de cabaret, il apparaît à l'écran en 1955, s'étant constitué un personnage de rêveur ou d'ahuri, à l'élocution difficile, qu'il reproduira à des dizaines d'exemplaires. Après de nombreux rôles secondaires (avec Carbonneaux, Sacha Guitry, Carlo Rim, etc.), il devient la vedette de films conçus pour lui : l'Ami de la famille (1957) ; le Triporteur (id.) ; Robinson et le triporteur (1959), réalisés par Jack Pinoteau, jusqu'à l'Abominable Homme des douanes (M. Allégret, 1963). Après l'échec de Jaloux comme un tigre, qu'il réalise lui-même en 1964 avec quelque ambition, on ne le voit plus guère que dans son numéro habituel au service de films médiocres – n'échappant à son personnage stéréotypé que sous la direction de Marco Ferreri (Touche pas la femme blanche, 1974) ou Jean-Pierre Mocky (les Saisons du plaisir, 1987).

DARVAS (Iván Szilárd, dit Ivan)

acteur hongrois de théâtre et de cinéma (Bély 1920).

Déjà connu à la scène, où il tient de nombreux grands rôles (les Trois Sœurs de Tchekhov, le Journal d'un fou de Gogol), il débute devant la caméra en 1948 avec Tenue de gala (Diszmagyar, Viktor Gertler). Il obtient un succès décisif en créant le rôle principal de Liliomfi (K. Makk, 1955). Depuis, il a tourné dans plus de trente films, dont : Un amour du dimanche (I. Fehér, 1957), Jours glacés (A. Kovács, 1966), Amour (Makk, 1970).