MOLANDER (Gustav) (suite)
Molander a toujours entretenu des rapports étroits avec les membres les plus brillants des nouvelles générations successives du cinéma suédois. Après la guerre, il se rapprocha d'Ingmar Bergman, qui lui écrivit trois scénarios — ‘ la Femme sans visage ’ (Kvinna utan ansikte, 1947) ; Sensualité (Eva, 1948) et ‘ Divorce ’ (Franskild, 1951) —, d'où résultèrent trois œuvres remarquables par l'habileté discrète avec laquelle leur réalisateur, alors déjà un vétéran, sut faire passer toutes les préoccupations du jeune scénariste.
Dans les années 50, Molander tourne deux remakes de classiques du cinéma muet suédois, ‘ le Trésor d'Arne ’ (Herr Arnes penningar, 1954) et le Chant de la fleur rouge (Sången om den eldröda blomman, 1956) ; en 1965, il se laissa persuader de sortir de sa retraite pour mettre Ingrid Bergman en scène dans le Collier, d'après une nouvelle de Maupassant, qui devait être intégrée à Stimulantia (projeté en 1967).
Autres films :
‘ les Pirates du lac Malar ’ (Mälarpiraten, 1923) ; les Maudits / ‘ l'Héritage d'Ingmar ’ (Ingmarsarvet, 1925) ; ‘ Vers l'Orient ’ (Till Osterland, 1926) ; ‘ le Péché ’ (Synd, 1928) ; ‘ Charlotte Löwensköld ’ (1930) ; ‘ Roses noires ’ (Svarta rosor, 1932) ; ‘ l'Échelle de Jacob ’ (Jacobs stege, 1942) ; ‘ la Flamme éternelle ’ (Det brinner en eld, 1943) ; ‘ l'Empereur du Portugal ’ (Kejsarn av Portugallien, 1944) ; ‘ l'Esprit de contradiction ’ (Trots, 1952).