test
Examen, ou épreuve standardisée et étalonnée, permettant d'évaluer des aptitudes physiques ou psychologiques chez un individu donné.
test à la TRH
Épreuve utilisant la thyréolibérine (TRH, abréviation de l'anglais Thyrotropin Releasing Hormone, hormone libérant de la thyréostimuline, TSH) afin d'étudier la réponse d'hormones hypophysaires, dont la sécrétion est normalement stimulée par la TRH, au cours de maladies touchant l'hypothalamus ou l'hypophyse.
TECHNIQUE
Ce test consiste à injecter au patient, par voie veineuse, de la TRH synthétique identique au produit naturel, puis à effectuer des dosages de TSH ou de prolactine dans des prélèvements successifs de sang veineux afin de mesurer la réponse (sécrétion de TSH ou de prolactine) à cette stimulation.
Chez un patient souffrant d'une sécrétion excessive de prolactine, un test positif oriente vers une cause non hypophysaire, un test négatif vers une lésion de l'hypophyse (adénome). L'examen radiologique (I.R.M. ou scanner) permet de confirmer le résultat de ce test.
Chez un sujet hypothyroïdien dont la TSH est basse, une réponse positive mais faible oriente le diagnostic vers une lésion de l'hypophyse. Dans ce cas, la réponse peut être retardée, et il est parfois nécessaire de prolonger le test et d'effectuer des prélèvements supplémentaires à 60, 90 et 120 minutes de l'injection. En cas d'hypothyroïdie périphérique, la réponse est explosive.
Ce test a peu d'indications, et sa fiabilité n'est pas bonne.
EFFETS INDÉSIRABLES
Dans certains cas, le patient ressent au moment de l'injection une bouffée de chaleur ou un léger malaise passager. Le test à la TRH n'entraîne qu'exceptionnellement des accidents allergiques. Le patient peut reprendre ses activités une fois l'examen terminé.
Voir : thyréolibérine.
test au Synacthène
test au Synacthène
test d'acuité visuelle
Examen destiné à mesurer l'acuité visuelle.
Le test d'acuité visuelle comprend deux épreuves, l'une mesurant l'acuité visuelle de près, l'autre de loin. Il se déroule chez un ophtalmologiste.
DÉROULEMENT
Les épreuves font appel à différentes échelles selon qu'elles s'adressent à un adulte, à un enfant ou à un sujet illettré.
— Chez l'adulte, l'échelle d'acuité la plus utilisée pour la vision de loin est celle de Monoyer, qui présente des lettres de taille décroissante inscrites sur un tableau lumineux ou projetées au mur à l'aide d'un projecteur de test ou par écran informatique. Le sujet étant placé à 5 mètres de l'échelle afin d'éliminer le facteur accommodatif, on lui fait lire le test œil par œil, sans correction, puis avec les verres correcteurs qui paraissent le plus appropriés pour lui. Les plus grosses lettres correspondent à une acuité de 0,5/10, les plus petites à une acuité de 12/10. L'acuité est notée, sans correction puis avec correction, et exprimée en dixièmes. Pour la mesure de l'acuité visuelle de près, le test le plus utilisé est celui de Parinaud. Lu à 33 centimètres, œil par œil, d'abord sans correction puis avec une correction adaptée, il fait appel à la lecture de fragments d'un texte écrit de plus en plus petit. Les plus grands caractères sont notés Parinaud 20 (P20) ou Parinaud 14, selon les tests ; les plus fins, P2 ou P1,5.
— Chez les enfants avant l'âge scolaire et chez les sujets illettrés, la mesure de l'acuité visuelle de loin est identique à celle de l'adulte, mais utilise des dessins, des chiffres ou des « E » orientés dans différents sens et dont le sujet doit indiquer l'orientation. Les tests de près (tests de Rossano-Weiss) font appel à des dessins, à des chiffres ou à des « E » différemment orientés. Ils sont numérotés de la même manière (de R14 à R2) que les tests destinés à l'adulte sachant lire.
test de freinage
Examen permettant d'étudier la dynamique d'une sécrétion hormonale et l'efficacité de son rétrocontrôle, par administration de l'hormone ou d'un agoniste, en surveillant le ralentissement de la sécrétion physiologique de l'hormone qui doit normalement y faire suite.
Lors d'un test de freinage, plusieurs mesures (taux dans le sang ou dans les urines de l'hormone étudiée) sont effectuées, avant et après administration du produit freinateur. Le test de freinage surrénalien à la dexaméthasone (glucocorticostéroïde de synthèse ayant la propriété de freiner la sécrétion d'hormone adrénocorticotrophique [ACTH], laquelle stimule la sécrétion de cortisol), par exemple, permet notamment de dépister une sécrétion excessive de cortisol par les glandes surrénales.
Voir : test de stimulation.
test de la sueur
Examen ayant pour but la mise en évidence d'une sécrétion de sueur anormalement riche en chlorure de sodium.
Un taux trop élevé de chlorure de sodium dans la sueur constitue l'un des signes de la mucoviscidose, maladie héréditaire principalement caractérisée par un trouble de la sécrétion muqueuse, responsable d'atteintes respiratoires et pancréatiques graves. Le test est donc pratiqué, en général chez le nourrisson, pour dépister cette maladie.
DÉROULEMENT
Le test de la sueur est indolore et ne nécessite aucune préparation particulière. Le premier temps consiste à stimuler les glandes sudoripares de façon à obtenir une quantité suffisante de sueur. Dans un deuxième temps, on applique sur l'avant-bras de l'enfant, une électrode de recueil, réalisant un dosage automatique du chlorure de sodium, constituée par une membrane perméable à la sueur et reliée à un appareil de mesure. La durée totale de l'examen est de 5 à 7 minutes. Le résultat est connu immédiatement ; il est pathologique au-delà d'une concentration en chlore de 60 millimoles par litre. Toutefois, cette valeur doit être retrouvée lors de deux examens successifs, pratiqués à quelques jours d'intervalle, pour que le diagnostic soit posé avec certitude.
test de Lancaster
test de Lancaster
test de pénétration croisée in vitro
Examen consistant à étudier en laboratoire le contact entre la glaire cervicale et le sperme.
Ce contact intervient normalement lors des rapports sexuels au niveau du col de l'utérus.
INDICATIONS
Un test de pénétration croisée in vitro peut être réalisé en cas de stérilité. Il permet de déceler si la glaire cervicale est la cause de l'infertilité, même lorsqu'un traitement œstrogénique a été préalablement prescrit pour l'améliorer. Il peut également dépister une stérilité immunologique (fabrication d'anticorps antispermatozoïdes par la femme, gênant la pénétration des spermatozoïdes dans les organes génitaux internes féminins). Il permet enfin de confirmer la nécessité d'une insémination artificielle.
TECHNIQUE ET DÉROULEMENT
Le test de pénétration croisée in vitro consiste à examiner, chez le couple infertile, d'une part un prélèvement de sperme (éjaculat), d'autre part un prélèvement de glaire cervicale, puis à mettre les deux prélèvements en contact. Parallèlement, un sperme témoin et une glaire témoin sont aussi utilisés pour apprécier la différence de comportement des spermatozoïdes de l'homme présumé infertile avec une glaire cervicale normale, et celle d'un sperme normal au contact de la glaire de la femme présumée infertile. Après 30 minutes, on apprécie la profondeur et l'intensité de pénétration des spermatozoïdes, ainsi que la qualité de leurs mouvements dans la glaire. Après 4 heures, on contrôle de nouveau la survie et la persistance de la mobilité des spermatozoïdes. Le test se déroule en laboratoire et consiste simplement en un prélèvement simultané du sperme (par masturbation) et de la glaire (prélèvement effectué en position gynécologique). Une abstinence sexuelle préalable de 2 à 4 jours est demandée. Toute toilette vaginale interne doit par ailleurs être évitée, afin de ne pas modifier la glaire cervicale avant l'examen. Très souvent, un traitement œstrogénique a été préalablement prescrit à la femme pour améliorer la qualité de la glaire. Les résultats sont connus le lendemain de l'examen.