férine
Se dit d'une toux rauque et saccadée qui évoque le cri d'animaux sauvages.
Une toux férine peut survenir dans la rougeole lors de sa phase catarrhale initiale.
ferritine
Glycoprotéine riche en fer, synthétisée par le foie et assurant le stockage du fer dans cet organe, mais aussi dans la rate et dans la moelle osseuse.
La ferritine assure une disponibilité rapide des réserves en fer. On la trouve en petite quantité dans le plasma, où son dosage est un bon indice du niveau des réserves : la ferritinémie (taux de ferritine dans le sang) est basse en cas de carence en fer et élevée en cas de surcharge, en particulier dans l'hémochromatose. Le taux de ferritine varie selon l'âge et le sexe, et selon la technique de dosage employée (ordre de grandeur : 20 à 400 ng/ml). Cependant, dans les maladies inflammatoires, le diabète, les maladies du foie, les syndromes « dysmétaboliques » ou du fait des particularités génétiques de sa régulation, il augmente sans rapport avec les réserves. Son dosage n'est donc pas un bon moyen de dépister les surcharges en fer.
fers
forceps
fertilité
Aptitude à la procréation, tant chez l'homme que chez la femme.
L'homme et la femme sont fertiles dès la puberté, mais l'homme le demeure jusqu'à un âge avancé, tandis que la femme cesse de concevoir après la ménopause.
— La fertilité masculine est liée à la sécrétion, par les testicules, de spermatozoïdes sains et mobiles, en nombre suffisant dans le sperme, c'est-à-dire normalement au moins 20 millions par millilitre. La fertilité masculine décroît de façon progressive et partielle avec l'âge.
— La fertilité féminine dépend de la capacité des ovaires à produire des ovules et à libérer, à chaque cycle menstruel, un ovule sain qui, capté par le pavillon de la trompe de Fallope, parcourt celle-ci jusqu'à sa rencontre avec un spermatozoïde. Elle est liée à l'équilibre hormonal de la femme et à la capacité de sa muqueuse utérine à accueillir l'œuf fécondé lors de la nidation.
Voir : fécondité, fertiloscopie, stérilité.
fertiloscopie
Examen du système génital féminin réalisé dans le cadre du bilan d'infertilité.
La fertiloscopie peut remplacer la cœlioscopie pour l'exploration des organes susceptibles d'être impliqués dans l'infertilité (utérus, trompes de Fallope, ovaires, péritoine). Elle se pratique par voie naturelle (vaginale), sous anesthésie locale ou générale. Du sérum physiologique est instillé dans la cavité pelvienne, qui est ensuite examinée à l'aide d'un endoscope particulier, le fertiloscope. La fertiloscopie permet de tester la perméabilité des trompes de Fallope, voire d'en explorer l'intérieur (salpingoscopie), afin d'y détecter une éventuelle pathologie, ou d'y pratiquer une biopsie. Elle est également utilisée pour réaliser une multiperforation ovarienne (ou drilling ovarien), méthode d'induction de l'ovulation indiquée chez les femmes souffrant du syndrome polykystique des ovaires.
fesse
Région située à la partie postérieure de la hanche, au-dessous et en arrière de la crête iliaque.
La fesse a une forme convexe, qui est due aux muscles fessiers. Son volume varie selon l'embonpoint et la musculature du sujet.
fessier (muscle)
Important muscle de la région fessière, qui, par son volume, conditionne l'aspect de la fesse.
Le muscle fessier se divise en trois couches musculaires successives : le grand, le moyen et le petit fessier. Les attaches supérieures de ces trois muscles se font sur la face externe de l'os iliaque. Elles se séparent à leur terminaison pour se fixer sur l'extrémité supérieure du fémur : pour les petit et moyen fessiers, sur la face externe de la grosse tubérosité et, pour le grand fessier, derrière l'extrémité supérieure de l'os. À la face profonde des muscles fessiers chemine un nerf volumineux, le nerf grand sciatique.
Le muscle fessier joue un rôle important dans les mouvements d'abduction, de rotation interne et externe de la cuisse. D'autre part, lorsqu'il prend appui sur les insertions fémorales, ce muscle exerce une action sur le bassin.
fétichisme
Déviation des pulsions sexuelles d'un sujet sur un objet érotique de substitution qui peut être aussi bien une partie déterminée du corps (cheveux, seins, fesses) qu'un objet (vêtement, chaussure).
Selon les psychanalystes, le fétichisme serait une défense contre l'angoisse infantile de castration. Un comportement fétichiste peut apparaître dans le cadre de troubles névrotiques ou de la personnalité. Ce symptôme peut revêtir des formes acceptées, voire valorisées par la société (lorsque le fétiche fait l'objet d'une collection, par exemple, ou qu'il est porté par un effet de mode). Son traitement reste essentiellement psychothérapique (psychanalyse, thérapie comportementale).
feuillet
L'une des trois structures anatomiques embryonnaires apparaissant lors des deuxième et troisième semaines de grossesse.
Les feuillets constituent les ébauches tissulaires primordiales qui donneront naissance à tous les organes embryonnaires.
Voir : ectoderme, embryon, endoderme, mésoderme.
fibre alimentaire
Substance résiduelle d'origine végétale non digérée par les enzymes du tube digestif.
Les fibres alimentaires comprennent essentiellement la cellulose, l'hémicellulose, les gommes, les mucilages, la pectine et la lignine. Les principaux aliments riches en fibres sont les céréales et les produits céréaliers (son de blé, farine de blé complet, etc.), certains fruits (noix, abricots, figues, pruneaux) et légumes (haricots secs, lentilles, pois).
Les fibres alimentaires ont un effet régulateur sur le transit intestinal : elles augmentent le volume et l'hydratation des selles et diminuent la pression à l'intérieur du côlon. Elles modifient en outre l'absorption des glucides, des lipides, des protéines et des sels minéraux.
Condition de leur efficacité, une prise régulière et répétée est bénéfique en cas de constipation, de colopathie spasmodique, etc. Elle diminuerait les risques de cancer du côlon et permettrait un meilleur contrôle du diabète. Toutefois, l'ingestion de fibres peut provoquer des flatulences et une accélération du transit – inconvénients limités si l'alimentation est progressivement enrichie en fibres, de préférence peu irritantes (légumes verts, jeunes et cuits, par exemple). L'alimentation devrait apporter de 25 à 35 grammes de fibres par jour.
Les aliments riches en fibres sont contre-indiqués dans certaines maladies comme les syndromes de malabsorption, les colites ulcéreuses, les lésions sténosantes (provoquant un rétrécissement) du tube digestif ou une maladie de Crohn en évolution.