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DÉROULEMENT
L'obstétricien va saisir dans l'utérus un pied ou les deux pieds du fœtus, fait pivoter celui-ci et le tire vers l'extérieur. Cette opération dure de 3 à 5 minutes et s'effectue sous anesthésie péridurale ou générale.
L'obstétricien va saisir dans l'utérus un pied ou les deux pieds du fœtus, fait pivoter celui-ci et le tire vers l'extérieur. Cette opération dure de 3 à 5 minutes et s'effectue sous anesthésie péridurale ou générale.
Chacun des os courts constituant la colonne vertébrale, ou rachis.
Il existe 7 vertèbres cervicales, formant le squelette du cou, 12 vertèbres dorsales, participant au squelette de la cage thoracique et s'articulant avec les côtes, 5 vertèbres lombaires, correspondant au bas du dos, 5 vertèbres sacrées et 4 vertèbres coccygiennes : ces 9 dernières pièces osseuses sont soudées entre elles pour former respectivement le sacrum et le coccyx et constituent avec les os iliaques le squelette du bassin. Par convention, les vertèbres sont numérotées de haut en bas et désignées par la lettre C pour le cou, D pour le dos ou le thorax et L pour la région lombaire. Les deux premières vertèbres cervicales prennent le nom d'atlas et d'axis.
Les vertèbres sont des corps cylindriques empilés les uns sur les autres. Situés dans chacun des intervalles qui les séparent, les disques intervertébraux assurent la mobilité et l'amortissement de l'ensemble. Chacune des vertèbres comprend :
— une partie antérieure renflée, le corps vertébral ;
— un arc osseux postérieur présentant vers l'avant une concavité, l'arc neural, qui circonscrit avec la face postérieure du corps vertébral un orifice, le canal vertébral ou rachidien, lequel permet le passage de la moelle épinière et des racines nerveuses qui s'en détachent ;
— une saillie médiane postérieure, l'apophyse épineuse ;
— deux saillies horizontales et transversales, les apophyses transverses ;
— quatre saillies verticales, les apophyses articulaires, par lesquelles chaque vertèbre s'unit aux vertèbres sus- et sous-jacentes.
— Les blocs vertébraux, assez rares, consistent en la fusion osseuse de deux ou plusieurs vertèbres, entraînant une mauvaise position de la colonne vertébrale, cause de douleurs. Il s'agit soit d'une affection congénitale par absence de disque intervertébral, soit d'une lésion consécutive à une spondylodiscite (inflammation d'une vertèbre et du disque adjacent) d'origine infectieuse ou rhumatismale.
— Le cancer vertébral est le plus souvent dû à une métastase d'un cancer développé sur un autre organe (sein, prostate, rein, etc.).
— Les lésions traumatiques sont fréquentes et réclament un examen approfondi en raison de leur potentielle gravité. On différencie les traumatismes avec lésions neurologiques et les traumatismes sans lésions neurologiques. Sur le plan anatomique, il faut s'assurer de la stabilité des lésions. En cas de lésion instable, il existe un risque de paralysie secondaire s'il y a déplacement des fragments. Les lésions des vertèbres s'associent souvent à des lésions des ligaments et des disques intervertébraux qui augmentent le risque d'instabilité. Les déformations après tassement en cyphose ou en lordose méritent aussi une correction si elles sont importantes. Il est préférable que ces lésions soient traitées dans des services spécialisés compte tenu de la difficulté à réaliser les traitements adaptés à chaque cas. Les autres fractures doivent subir un traitement orthopédique, après réduction des déformations si cela est nécessaire. Les lésions graves demandent à bénéficier d'une intervention chirurgicale de réduction avec fixation des fragments ; en général une greffe osseuse y est associée.
— La maladie de Scheuermann est une épiphysite (nécrose du noyau de l'épiphyse de certains os) localisée aux vertèbres, qui entraîne une cyphose dorsale.
— Les principales malformations vertébrales sont les anomalies transitionnelles, dans lesquelles une vertèbre prend plus ou moins complètement le type morphologique de la vertèbre sus-jacente ou sous-jacente. Elles affectent le plus souvent la 5e vertèbre lombaire (sacralisation) ou la 1re vertèbre sacrée (lombalisation), plus rarement la 1re ou la 7e vertèbre cervicale. Ces anomalies, presque toujours bénignes, sont responsables de douleurs et d'un mauvais maintien de la colonne vertébrale. Leur traitement est essentiellement orthopédique ou, en cas de troubles importants, chirurgical. Le spina-bifida est une autre malformation des vertèbres, caractérisée par une anomalie de fermeture de l'arc neural, le plus souvent sur le rachis lombosacré. Il s'associe souvent à des lésions du système nerveux.
— La spondylarthrite ankylosante est une arthrite chronique évoluant de façon ascendante, atteignant d'abord les articulations sacro-iliaques, ensuite les vertèbres lombaires, dorsales puis cervicales.
— La spondylodiscite est une inflammation du disque intervertébral et des vertèbres adjacentes, d'origine infectieuse, soit bactérienne, soit tuberculeuse (mal de Pott). Le traitement doit être rapide.
— L'ostéoporose peut être à l'origine de tassements vertébraux.
Voir : chiropraxie, disque intervertébral, rachis, spondylite, spondylodiscite.
chiropractie
Sensation erronée de déplacement du corps par rapport à l'espace environnant, ou de l'espace par rapport au corps, liée à un déséquilibre entre les deux appareils vestibulaires.
Un vertige est une sensation de rotation du corps ou des repères extérieurs, parfois une sensation de déplacement latéral. Il est souvent accompagné de nausées, de vomissements et de sueurs, d'une pâleur et surtout d'une angoisse ; des acouphènes (bourdonnements d'oreille) et une surdité unilatérale peuvent y être associés.
Dans le langage courant, on appelle improprement vertiges diverses sensations qui sont considérées par les médecins comme de « faux vertiges », avec absence de la sensation de rotation : dérobement des jambes, instabilité, flou visuel, vision double, peur de tomber, etc.
Selon la localisation de l'atteinte, on distingue les vertiges périphériques et les vertiges centraux. Les vertiges périphériques sont provoqués par une atteinte de l'oreille interne (siège du vestibule et de la cochlée) ou du nerf vestibulaire (nerf s'unissant au nerf cochléaire pour former le nerf auditif). Les vertiges centraux témoignent d'une atteinte des centres vestibulaires à l'intérieur de l'encéphale.
— Les vertiges périphériques dus à une atteinte de l'oreille interne comprennent la maladie de Menière, de cause inconnue, qui affecte simultanément le vestibule et la cochlée. Cette affection se définit par des crises de vertige intense, associées à une surdité et à des bourdonnements d'une oreille, qui tendent à persister en dehors des crises. Le vertige paroxystique bénin de position, caractérisé par sa brièveté, déclenché par un brusque mouvement de rotation de la tête, se range également parmi les vertiges périphériques dus à une atteinte de l'oreille interne. Une labyrinthite (inflammation du labyrinthe) par propagation d'une infection de l'oreille moyenne (otite aiguë ou chronique), certaines intoxications médicamenteuses (par les aminosides), un traumatisme crânien peuvent aussi être responsables de vertiges périphériques.
— Les vertiges périphériques par atteinte du nerf vestibulaire sont dus à un neurinome de l'acoustique (tumeur bénigne de la 8e paire de nerfs crâniens) ou à une névrite vestibulaire (destruction brutale, d'origine probablement virale, du nerf vestibulaire).
— Les vertiges centraux sont d'origine vasculaire (accident vasculaire cérébral), tumorale, traumatique, infectieuse ou toxique. Ils peuvent être chroniques, révélant alors, dans certains cas, une affection grave (tumeur de la fosse postérieure [zone contenant le tronc cérébral et le cervelet] ou sclérose en plaques).
C'est avant tout celui de la cause, chaque fois que cela est possible : prescription d'antibiotiques contre une infection, arrêt d'une prise médicamenteuse, ablation chirurgicale d'une tumeur, etc. Le traitement des symptômes recourt au repos au lit, à la prise de médicaments antivertigineux, d'antiémétiques (contre les vomissements) et d'anxiolytiques (contre l'angoisse). La prévention des récidives et le traitement des vertiges chroniques comprennent des cures d'antivertigineux, une rééducation de l'équilibre – particulièrement efficace pour les vertiges de position – , une psychothérapie mais aussi la correction de tout déficit visuel ou auditif pouvant aggraver les troubles.
Le vertige paroxystique bénin de position demande un traitement particulier, réalisé par l'oto-rhino-laryngo-logiste, consistant en une série de positions et de mouvements imprimés au patient, visant à déplacer de petits cristaux, qui, en adoptant certaines localisations dans l'oreille interne, sont à l'origine du symptôme vertigineux (manœuvres dites de libération de la cupulolithiase).
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