croissance de l'enfant (suite)
TROUBLES DE LA CROISSANCE
Une cassure de la courbe pondérale peut être due à une carence d'apports alimentaires, à une mauvaise absorption intestinale, par exemple au cours de la maladie cœliaque, à une atteinte du cœur, des reins ou des poumons (mucoviscidose).
Une petite taille est souvent héréditaire, sans caractère pathologique lorsque la vitesse de croissance n'est pas réduite et que la courbe est régulière. Parfois, surtout chez le garçon, il s'agit d'un simple retard de la puberté, qui se produira normalement, mais un peu plus tard que pour la moyenne ; le pronostic de la taille finale est en général favorable.
Beaucoup plus rarement, une petite taille est liée à une situation pathologique : retard de croissance intra-utérin, anomalie chromosomique, pathologie du squelette, maladie chronique, carence nutritionnelle, carence affective, cause hormonale (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde ou de l'hormone de croissance, excès de sécrétion de la glande corticosurrénale).
Une grande taille, la plupart du temps constitutionnelle, ne rentre pas dans le cadre des troubles de la croissance, sauf lorsqu'elle fait partie d'un syndrome malformatif (syndrome de Marfan).
Voir : gigantisme, nanisme.
Croissance et sport
Le sport favorise la croissance de l'enfant du point de vue cardiaque, respiratoire et psychomoteur. Le travail musculaire doit rester équilibré et modéré afin d'éviter les déviations du squelette, les douleurs musculaires, articulaires ou osseuses. Un entraînement intensif (plus de 12 heures par semaine) peut ralentir la croissance et retarder la puberté, mais sans conséquence sur la taille définitive de l'enfant. Pendant la puberté, en revanche, le sport de haut niveau, associé à un déséquilibre alimentaire ou hormonal, peut entraîner des troubles, notamment dans la maturation des os, et avoir un retentissement sur sa taille adulte.