Science naturelle étudiant les parasites.

   La parasitologie décrit les parasites, analyse leur morphologie, les étapes de leur évolution, leur mode de vie et leur reproduction, leur rôle dans la genèse et la transmission de certaines maladies. Cette discipline étudie également les divers procédés qui permettent de déceler la présence des parasites dans les organismes vivants et les moyens susceptibles de contribuer à leur disparition. La parasitologie utilise les techniques les plus avancées du génie génétique et de l'immunologie, science qui a fortement progressé grâce à l'étude de la vie parasitaire.

   La parasitologie trouve une application particulière dans différents domaines.

— La parasitologie médicale étudie surtout les parasites de l'homme, qu'il s'agisse de champignons, de protozoaires (êtres unicellulaires) ou de métazoaires (êtres pluricellulaires). Elle lutte, avec le soutien de l'Organisation mondiale de la santé (O.M.S.), contre les fléaux que sont le paludisme et les bilharzioses.

— La parasitologie vétérinaire se consacre à l'étude des parasites qui vivent aux dépens des animaux.

— La parasitologie végétale ou agronomique s'intéresse aux parasites des plantes. Elle est particulièrement importante en raison des conséquences humaines, alimentaires et économiques qu'induit le parasitisme des végétaux comestibles.

troubles du sommeil

anticholinergique

cholinergique

Hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes, qui assure la régulation de la répartition du calcium et du phosphore dans l'organisme.

Synonyme : hormone parathyroïdienne.

STRUCTURE ET FONCTION

La parathormone est une molécule peptidique, formée de 84 acides aminés. Elle agit principalement sur trois organes cibles : les reins, les os et l'intestin grêle. Dans les reins, la parathormone favorise la rétention du calcium et l'élimination du phosphore. Elle stimule également l'enzyme rénale qui transforme la vitamine D en vitamine active. Dans les os, la parathormone permet la mobilisation du calcium osseux, participant ainsi au renouvellement permanent du tissu osseux. Dans l'intestin grêle, elle accroît l'absorption du calcium par l'intermédiaire de la vitamine D active.

   La sécrétion de parathormone est stimulée par l'hypocalcémie (diminution du taux de calcium dans le sang) et inhibée par l'hypercalcémie (augmentation de ce taux). Cette régulation précise permet de maintenir un taux de calcium constant dans le sang.

UTILISATION DIAGNOSTIQUE

Le dosage de la parathormone dans le sang permet de diagnostiquer la cause des désordres du métabolisme calcique et notamment celle des pathologies parathyroïdiennes (hyperparathyroïdie, hypoparathyroïdie).

Glande endocrine située en arrière de la thyroïde, à la hauteur du cou, et assurant la synthèse de la parathormone.

   Il existe en général 2 paires de parathyroïdes, mais parfois ces glandes sont au nombre de 5 ou de 6. Les 2 parathyroïdes inférieures sont normalement localisées à la partie inférieure de la face postérieure des lobes thyroïdiens, mais elles peuvent se trouver plus bas, parfois dans le médiastin (région médiane du thorax, entre les poumons). Les 2 parathyroïdes supérieures se situent généralement au niveau de l'isthme thyroïdien (à la jonction entre les 2 lobes).

PATHOLOGIE

L'hyperparathyroïdie, la plus fréquente des affections des parathyroïdes, est due à la présence d'un adénome sur une des glandes, responsable d'une hypercalcémie. Son traitement est chirurgical. Beaucoup plus rare, l'hypoparathyroïdie est généralement consécutive à une ablation chirurgicale de la thyroïde ou, parfois, à une maladie auto-immune. Son traitement repose sur l'administration de vitamine D et de calcium.

Voir : parathormone, parathyroïdectomie, thyroïdectomie.

Ablation chirurgicale d'une ou de plusieurs glandes parathyroïdes.

   La parathyroïdectomie se pratique en cas d'hyperparathyroïdie (sécrétion exagérée des glandes parathyroïdes provoquant une dégradation du tissu osseux suivie d'une augmentation du taux de calcium sanguin).

   L'extension de la parathyroïdectomie est fonction de la cause de l'hyperparathyroïdie. Ainsi, un adénome demande l'ablation de la seule glande touchée ; une hyperplasie peut en revanche toucher plusieurs parathyroïdes et appeler leur ablation. Un fragment glandulaire est dans ce cas préservé, laissé en place ou réimplanté dans un muscle, cela afin de maintenir une sécrétion de parathormone.

DÉROULEMENT ET CONSÉQUENCES

La parathyroïdectomie est pratiquée, selon les lésions, soit par une large ouverture cervicale ou par vidéo-endoscopie, appliquées sous anesthésie générale, soit encore, sous anesthésie locale, par une petite incision. Elle nécessite une hospitalisation de courte durée. L'opération entraînant habituellement une baisse de la calcémie, celle-ci doit être étroitement surveillée, et, le cas échéant, corrigée par l'administration de calcium et de vitamine D.

Désigne le site d'une molécule réceptrice d'antigène (anticorps, récepteur membranaire de lymphocyte) par lequel elle s'associe spécifiquement à l'antigène.

   Réciproquement, la portion d'une molécule d'antigène reconnue par un paratope est appelée épitope.

Tissu dont les cellules ont une activité physiologique, par opposition aux tissus de liaison et de soutien.

   Le parenchyme pulmonaire assure la fonction respiratoire ; le parenchyme rénal contribue à l'épuration des déchets de l'organisme. Lorsque le parenchyme est lésé, il laisse place à du tissu conjonctif cicatriciel, qui n'a pas d'activité physiologique. Cependant, le foie, au contraire du poumon ou du rein, est capable de reconstituer un nouveau parenchyme (hépatopoïèse).

Qui s'administre par une voie autre que la voie digestive.

   L'administration parentérale d'une substance médicamenteuse peut se faire par injection intraveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée, ou par perfusion intraveineuse, par exemple.

Voir : alimentation parentérale.