aphonie

Intervention chirurgicale ou médicale consistant à retirer de l'organisme un tissu (une tumeur, par exemple), un organe (dent, etc.) ou un corps étranger.

avulsion dentaire

Qui se rapporte à une technique chirurgicale permettant d'atteindre un os en le détachant de ses attaches musculaires sans en décoller le périoste, membrane de tissu conjonctif adhérant à l'os.

   Une intervention extrapériostée provoque une perte de sang plus importante qu'une intervention sous-périostée, qui consiste à dénuder un os sans laisser le périoste en place, mais elle permet en revanche de respecter la vascularisation de l'os, assurée par la multitude de petits vaisseaux que contient le périoste.

Intervention chirurgicale consistant à placer un organe en dehors de la cavité péritonéale.

   L'extrapéritonisation se pratique, par exemple, au cours d'une colostomie (opération créant un anus artificiel par abouchement du côlon à la peau). Elle consiste alors à placer le segment du côlon qui est juste avant l'ouverture cutanée entre le péritoine (qui tapisse l'abdomen) et la paroi musculaire de l'abdomen. Cette technique réduit les risques ultérieurs de prolapsus (sortie du côlon en dehors de l'abdomen par l'anus artificiel).

Contraction cardiaque anormale survenant de manière prématurée au cours du cycle cardiaque.

DIFFÉRENTS TYPES D'EXTRASYSTOLE

On distingue trois types d'extrasystole en fonction de leur lieu d'origine : les extrasystoles auriculaires, qui prennent naissance dans les oreillettes, les extrasystoles jonctionnelles ou nodales, qui sont produites à la jonction auriculoventriculaire, et les extrasystoles ventriculaires, qui naissent dans les ventricules.

CAUSES ET SYMPTÔMES

Les extrasystoles sont le plus souvent dues à l'hyperexcitabilité électrique d'une zone limitée du myocarde. Elles peuvent passer totalement inaperçues ou, à l'inverse, s'accompagner d'une sensation de coups dans la poitrine, de palpitations, de malaise ou de pause cardiaque.

DIAGNOSTIC

Les extrasystoles sont facilement détectées par la prise du pouls et surtout par l'auscultation cardiaque prolongée, qui décèle l'irrégularité des battements cardiaques. Elles sont confirmées par l'électrocardiographie. Lorsque le médecin le juge nécessaire, il prescrit un enregistrement électrocardiographique sur 24 heures (enregistrement Holter), qui permet de préciser les caractéristiques des extrasystoles : siège, nombre, répétition au hasard ou identique, existence et longueur d'une pause extrasystolique, variabilité sur 24 heures.

ÉVOLUTION

L'évolution dépend très étroitement du type d'extrasystole et de l'existence ou non d'une cardiopathie associée.

— Les extrasystoles auriculaires ou jonctionnelles, peu nombreuses, sont bénignes sur cœur sain et peuvent être négligées. En revanche, quand elles sont nombreuses, elles doivent être prises en charge, surtout en cas de cardiopathie sous-jacente. Elles peuvent entraîner une fibrillation auriculaire, trouble du rythme qui justifie, compte tenu de son risque évolutif, d'en préciser les causes afin d'ajuster le traitement.

— Les extrasystoles ventriculaires, quant à elles, ne doivent jamais être négligées, leur existence sur cœur sain étant rare. Elles se rencontrent dans diverses cardiopathies. Dans l'infarctus du myocarde, par exemple, elles peuvent être répétitives et engendrer la survenue d'une tachycardie ventriculaire, voire d'une fibrillation ventriculaire, spontanément mortelle en l'absence d'un traitement d'urgence (par cardioversion, c'est-à-dire choc électrique externe). La gravité potentielle des extrasystoles ventriculaires est évaluée en fonction de leur nombre, de leur précocité, de l'existence ou non de formes répétitives et de leur morphologie (montrant l'existence d'un seul ou de plusieurs foyers d'hyperexcitabilité ventriculaire).

TRAITEMENT

Il n'est pas systématique et dépend du caractère symptomatique ou non des extrasystoles, ainsi que de leur siège, de leur fréquence et de leur association ou non avec une cardiopathie. Chaque fois que cela est possible, le traitement des extrasystoles est celui de leur cause. Il fait parfois appel à l'administration d'antiarythmiques.

érosion