Cellule à l'origine de toutes les cellules.

DIFFÉRENTS TYPES DE CELLULES SOUCHES

— Les cellules souches normales sont celles du premier stade embryonnaire, lorsque l'œuf fécondé (cellule souche totipotente, c'est-à-dire capable de donner naissance à toutes les cellules possibles, qui va donner naissance à un organisme complet) s'est divisé en 2 à 5 jours pour former le blastocyte, dont les cellules sont pluripotentes (capables de donner naissance à certaines cellules), puis, au fur et à mesure du développement de l'embryon, deviennent multipotentes et se spécialisent en lignées susceptibles de générer différents tissus.

— Les cellules souches hématopoïétiques sont à l'origine des cellules sanguines dont elles assurent la production (hématopoïèse) tout au long de la vie.

   Leur existence a été démontrée chez l'homme ; dans certaines maladies, une anomalie du caryotype (ensemble des chromosomes) est retrouvée dans les cellules sanguines, preuve de leur origine commune.

PERSPECTIVES

En 1998, aux États-Unis, les premières cellules souches ont pu être isolées et cultivées à partir d'embryons humains. Depuis, on a obtenu des cellules souches en incluant le matériel génétique d'une cellule adulte dans un œuf fécondé en remplacement de son matériel génétique, ce qui donnera des cellules génétiquement semblables à celles de l'adulte. Celui-ci pourra les utiliser sans risque de rejet.

   Dans l'organisme où elles sont introduites, ces cellules cultivées peuvent générer les cellules de différents tissus : muscle (cardiaque, etc.), tissu nerveux, peau. Leur application laisse entrevoir la possibilité de les régénérer : myocarde lésé d'un infarctus, cellules nerveuses de la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer, pancréas d'un diabète. Elles sont déjà utilisées dans les greffes de moelle lors des leucémies. Récemment, des cellules souches humaines ont été greffées dans des cerveaux de fœtus de singe.

   L'emploi d'embryons humains (embryons surnuméraires de la procréation médicalement assistée, entre autres), à des fins expérimentales et thérapeutiques, pose un problème d'éthique. Pour tenter de le résoudre, des recherches intenses sont menées afin d'isoler des cellules souches de tissus adultes.

Modification ou altération visible du tissu cutané ou sous-cutané, parfois de nature inflammatoire.

   Le terme de cellulite désigne deux affections sans rapport entre elles : la cellulite au sens courant, dite cellulite esthétique, et les cellulites médicales.

Cellulite esthétique

Il s'agit d'une modification de la peau due à un dépôt de graisse sous-cutané.

   Plus fréquente chez la femme, la cellulite est due à plusieurs causes, qui peuvent s'associer : hérédité, apport calorique trop important, rétention d'eau. Ce dernier facteur provient lui-même d'un trouble hormonal, l'excès d'œstrogènes, se manifestant en particulier avant les règles et pendant la grossesse, d'une insuffisance de la circulation veineuse ou lymphatique ou d'un facteur mécanique constitué par le port de vêtements trop serrés.

   Cependant, l'apparition d'une cellulite dans sa forme modérée est un processus physiologique normal qui concerne 95 % des femmes.

DESCRIPTION

La cellulite apparaît à la puberté ; elle est alors ferme et sensible, la peau devenant rouge et granuleuse sur les cuisses et les fesses. Entre 25 et 50 ans, elle devient molle, puis flasque, des boules sous-cutanées apparaissent puis s'accentuent ; la peau prend de plus en plus un aspect capitonné dit « en peau d'orange ».

TRAITEMENT

Le traitement tente de corriger tous les facteurs en cause. Un régime modéré peut donner des résultats, mais il ne faut pas en surestimer l'efficacité, car c'est en premier lieu sur les adipocytes (cellules graisseuses) situés en dehors des territoires de la cellulite qu'il agit. On peut aussi corriger un déséquilibre hormonal ou vasculaire et conseiller le port de vêtements amples.

   Les échecs sont fréquents et des méthodes manuelles (massages), une destruction des adipocytes par injections ou ultrasons, une intervention chirurgicale sont parfois préconisées. Ces techniques, qui n'ont pas fait l'objet de vérifications scientifiques, provoquent leurs propres effets indésirables, comme le risque de séquelles disgracieuses. Une certaine prudence s'impose par conséquent.

Cellulite infectieuse

Il s'agit d'une infection aiguë ou chronique du tissu sous-cutané.

   C'est une infection d'origine bactérienne, le plus souvent à streptocoque, parfois à staphylocoque doré ou à différents germes à Gram négatif, consécutive à une plaie cutanée.

   Elle se manifeste habituellement sous la forme d'une grande zone rouge, chaude et douloureuse, touchant surtout les membres inférieurs, associée à une fièvre, à des frissons et à un malaise général. L'infection peut s'étendre aux vaisseaux lymphatiques, au sang et aux organes. Certaines formes touchent le visage, l'œil ou le cuir chevelu.

   Une cellulite infectieuse nécessite une hospitalisation en urgence ; elle est traitée par administration d'antibiotiques.

   Les atteintes streptococciques, fréquemment récidivantes, nécessitent parfois un traitement antibiotique prophylactique à répéter pendant plusieurs mois.

Cellulite à éosinophiles

La cellulite à éosinophiles, ou syndrome de Welles, est une maladie très rare, d'origine inconnue, caractérisée par l'apparition brutale de grandes plaques rouges, gonflées et œdémateuses, sur les membres inférieurs et le tronc.

   Les plaques s'étendent, quelques jours après, prenant une disposition annulaire.

   Le diagnostic repose sur la numération des globules du sang, qui révèle une forte augmentation d'un certain type de globules blancs, les leucocytes éosinophiles, et sur une biopsie cutanée. La maladie est soignée par corticostéroïdes, mais peut récidiver.

Voir : adipocyte, liposuccion.

Tissu calcifié très fin qui recouvre la racine de la dent et assure la cohésion de celle-ci avec l'os de la mâchoire.

   Le cément est détruit au cours de certains troubles affectant la dent et ses tissus de soutien (parodontopathies, en particulier).