diplocoque
Bactérie de forme arrondie ou légèrement allongée, toujours associée en une paire avec une autre bactérie identique à l'examen microscopique, après coloration.
Les pneumocoques, les méningocoques et les gonocoques sont des diplocoques.
diploïde
Se dit d'une cellule qui possède deux jeux identiques de chromosomes.
Dans la quasi-totalité des cellules d'un organisme, chaque chromosome possède un chromosome homologue, qui lui est identique : on dit de ces cellules qu'elles sont diploïdes. Seules les cellules sexuelles (ovules et spermatozoïdes chez l'homme) ne possèdent qu'un seul jeu de chromosomes : on parle alors de cellules haploïdes.
diplopie
Perception de deux images pour un seul objet regardé.
DIFFÉRENTS TYPES DE DIPLOPIE
On distingue deux types de diplopie, qui n'ont pas la même origine.
— Les diplopies monoculaires persistent lorsqu'on ferme l'œil qui n'est pas atteint : elles proviennent d'une atteinte du globe oculaire. Elles apparaissent au début de certaines cataractes, lors d'affections de la macula (zone centrale de la rétine) ou bien en cas d'iridectomie (ablation d'un fragment d'iris) chirurgicale ou traumatique.
— Les diplopies binoculaires, en revanche, disparaissent lorsqu'on ferme l'un ou l'autre des yeux : il s'agit d'une atteinte des muscles oculomoteurs. Elles peuvent provenir d'une paralysie oculomotrice d'origine traumatique, tumorale, vasculaire ou due à certaines affections, comme le diabète ou la sclérose en plaques. Une diplopie binoculaire peut également survenir en cas d'affection musculaire (myasthénie, myopathie endocrinienne) ou en cas d'hétérophorie (trouble de la vision binoculaire lié aux variations de l'équilibre des muscles oculomoteurs). Dans ce dernier cas, la tendance à la déviation de l'œil, habituellement corrigée de façon spontanée pour éviter la diplopie, réapparaît sous l'effet de la fatigue ou d'une intoxication alcoolique.
DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
Le diagnostic des diplopies monoculaires repose sur un examen ophtalmologique au biomicroscope ou sur le fond d'œil, selon la cause. Pour les diplopies binoculaires, le muscle oculomoteur déficient est déterminé grâce à un test orthoptique spécifique.
Le traitement des diplopies monoculaires est essentiellement celui de la cause, quand il est possible : traitement d'une cataracte, réparation chirurgicale d'une iridectomie trop large. Le traitement des diplopies binoculaires consiste dans un premier temps à cacher l'œil atteint, afin de procurer un soulagement rapide au patient. Si la diplopie persiste, on peut être amené à placer sur le verre des lunettes des prismes, qui seront incorporés au verre si la diplopie est permanente. Quant au traitement chirurgical, il ne peut être proposé que dans certaines paralysies définitives. Dans tous les cas où il est possible, le traitement de la cause est indispensable.
dirofilariose
Maladie parasitaire du poumon et de la peau, due à l'infestation par une dirofilaire.
Les dirofilaires sont des vers filiformes de la classe des nématodes, parasites du chien, parfois du chat, plus rarement de l'homme. L'infestation se produit par la piqûre de certaines espèces de moustiques.
DIFFÉRENTES LOCALISATIONS
— La localisation pulmonaire du ver, due à Dirofilaria immitis, est surtout fréquente au Japon et en Amérique. Elle se traduit par une image radiologique comparable à celle obtenue pour un cancer (opacité parenchymateuse). La dirofilaire provoque également une thrombose des artères dans lesquelles elle vit. Il n'existe pas de traitement.
— La localisation sous-cutanée du ver, le plus souvent due à Dirofilaria repens, se traduit par l'apparition d'œdèmes prurigineux fugaces, qui se déplacent sous la peau, puis par un nodule sous-cutané, dur, parfois douloureux et prurigineux. L'extraction du ver amène la guérison.
PRÉVENTION
L'usage d'une moustiquaire et de produits antimoustiques, en crème ou en lotion à vaporiser, permet de se protéger des piqûres.
disaccharidase
Enzyme, située dans la bordure des entérocytes (cellules intestinales), qui transforme les sucres appelés disaccharides (saccharose, lactose, maltose) en monosaccharides (glucose, galactose, fructose).
Il existe plusieurs sortes de disaccharidases dans l'organisme, correspondant chacune au sucre à transformer. Les plus importantes sont la lactase, la fructosidase et la maltase. Les déficits de l'une ou de l'autre de ces enzymes constituent des anomalies souvent congénitales, parfois acquises. Le plus important est le déficit en lactase. L'absence d'une disaccharidase entraîne une mauvaise digestion et une mauvaise absorption du sucre correspondant, ce qui provoque une diarrhée. Le traitement implique la suppression de ce sucre dans l'alimentation.
discarthrose
Atteinte dégénérative du disque intervertébral liée à une arthrose vertébrale.
Une discarthrose est très souvent visible sur les radiographies et ne s'accompagne pas obligatoirement de douleurs.
discographie
Acte de radiologie conventionnelle permettant d'étudier directement un ou plusieurs disques intervertébraux.
La discographie s'intéresse le plus souvent à l'étage lombaire. Elle peut être indiquée avant un geste chirurgical ou de radiologie interventionnelle sur une lésion discale, et parfois en cas de lombalgie rebelle.
Depuis l'introduction du scanner et de l'I.R.M., la discographie n'est plus que très rarement pratiquée.
Discoscanner
Le discoscanner est une amélioration de la discographie. Il utilise le scanner à rayons X pour caractériser plus finement les lésions, particulièrement dans le plan du disque (peu accessible à la discographie), sans nécessiter de nouvelle ponction et avec une irradiation limitée.
discoradiculographie
saccoradiculographie
disjonction
Séparation des deux chromosomes homologues lors d'une division cellulaire (mitose ou méiose).
disomie uniparentale
Anomalie caractérisée par le fait que deux chromosomes homologues proviennent d'un même parent alors que, normalement, les parents apportent chacun un des chromosomes homologues.
La disomie uniparentale peut être cause de maladie, du fait que certains gènes ne s'expriment pas de la même façon selon qu'ils sont d'origine maternelle ou paternelle (phénomène appelé l'empreinte parentale). Ainsi, certains gènes portés par la paire de chromosomes 15 ne sont actifs que sur le chromosome d'origine paternelle et pas chez son homologue, d'origine maternelle. Si un sujet hérite, par disomie uniparentale, des deux chromosomes 15 de sa mère, ces gènes ne s'exprimeront pas, entraînant un ensemble de troubles appelé syndrome de Prader-Willy.