tritanopie
Anomalie congénitale de la vision des couleurs, caractérisée par l'impossibilité de distinguer diverses couleurs du spectre lumineux, du vert au violet.
La tritanopie est une dyschromatopsie (anomalie de la vision des couleurs) très rare. Le sujet qui en est atteint confond essentiellement le vert, le bleu et le violet, qu'il voit en gris, avec des nuances d'intensité. Il n'y a pas de traitement de cette affection.
trithérapie
Traitement consistant en l'association de trois médicaments.
Le terme de trithérapie s'emploie le plus souvent pour qualifier un traitement anti-infectieux. Il est en particulier d'usage courant pour désigner l'association de 3 antirétroviraux classiquement employée pour le traitement de l'infection à V.I.H. Le traitement d'autres infections, telles que la brucellose ou la tuberculose, peut également recourir à l'association de plusieurs antibiotiques, en trithérapie ou en quadrithérapie.
trocart
Instrument chirurgical composé d'un poinçon cylindrique à bord tranchant, monté sur un manche et contenu dans une canule.
Un trocart sert à faire des ponctions ou à introduire un endoscope dans une cavité telle que la plèvre ou le péritoine.
Le trocart de Mallarmé est utilisé pour ponctionner le sternum ou la crête iliaque afin de prélever de la moelle osseuse.
trompe utérine
trompe de Fallope
tronc
Partie la plus volumineuse du corps humain, sur laquelle les membres sont articulés, et reliée à la tête par le cou.
Le tronc comporte 3 parties : le thorax, l'abdomen et le petit bassin, cavités contenant les principaux viscères. Le thorax contient les 2 poumons, la trachée et les bronches, l'œsophage, le cœur et les gros vaisseaux (aorte, artère pulmonaire et veines caves) ; l'abdomen, le tube digestif (estomac, intestin) et ses glandes, foie et pancréas, ainsi que les reins, les glandes surrénales et la rate. Le petit bassin, largement ouvert dans l'abdomen, comprend la vessie, les organes génitaux (utérus, prostate) et le rectum.
La paroi osseuse est formée en arrière par le rachis (dorsal, lombaire, sacré et coccygien), en avant par le sternum et, latéralement, par les côtes et l'os iliaque. La paroi musculaire est représentée essentiellement par les muscles intercostaux et les muscles abdominaux. Le diaphragme, muscle principal de la respiration, est la cloison qui sépare le thorax de l'abdomen.
Le tronc se raccorde au cou par un orifice livrant passage à la trachée, à l'œsophage et aux vaisseaux. Il est fermé en bas par les muscles du plancher pelvien, que traversent le rectum, le vagin et l'urètre.
tronc cérébral
Partie du système nerveux central intracrânien (encéphale) formant la transition entre le cerveau et la moelle épinière.
Le tronc cérébral est uni en arrière au cervelet par les pédoncules cérébelleux. Il est divisé en trois parties : le bulbe rachidien, la protubérance annulaire et les pédoncules cérébraux. La substance grise, centrale, est fragmentée en noyaux, qui constituent l'origine des dix derniers nerfs crâniens. La substance blanche est représentée par de longs faisceaux dont les uns, ascendants, sont sensitifs (voies de la sensibilité superficielle et de la sensibilité profonde), les autres, descendants, étant moteurs (faisceau pyramidal et voies extrapyramidales). Le tronc cérébral délimite avec le cervelet une cavité remplie de liquide céphalorachidien, le 4e ventricule. Des centres cardiorespiratoires vitaux se situent à son niveau.
PATHOLOGIE
Le tronc cérébral peut être le siège de traumatismes, de tumeurs ou d'inflammations d'origine dégénérative, infectieuse ou vasculaire, ayant des symptômes différents selon la localisation de la lésion : diplopie (vision double) en cas d'atteinte des noyaux d'origine des paires III ou VI des nerfs crâniens, par exemple. La destruction accidentelle des centres cardiorespiratoires du tronc cérébral entraîne la mort.
trophique
Qui concerne la nutrition des tissus.
Un trouble trophique apparaît soit spontanément, soit comme complication d'une artérite, de varices, d'une lésion des centres nerveux (hémiplégie) ou à la suite d'un traumatisme (entorse, fracture). Il résulte tantôt d'un mauvais apport circulatoire dans un tissu (obstruction d'une artère, gêne à la circulation veineuse, compression), tantôt d'une anomalie de la composition du sang (avitaminose, par exemple) ou encore d'un défaut de contrôle nerveux par les nerfs sympathiques, parasympathiques ou moteurs. Les troubles trophiques peuvent atteindre la peau (ils se traduisent alors par une pigmentation, une décoloration, une atrophie), mais également les tissus sous-jacents (aponévroses, muscles, tendons, tissus graisseux), sous forme d'ulcérations. Ils peuvent même toucher les organes profonds, provoquant des œdèmes, des escarres, une atrophie musculaire.
trophoblaste
Couche cellulaire périphérique de l'œuf, formée lorsque celui-ci est encore au stade de blastocyste (du 5e au 7e jour après la fécondation) et qui est à l'origine du placenta.
EMBRYOLOGIE
Le trophoblaste est présent au tout début du développement embryonnaire. Il est constitué de replis creux de petite taille, les villosités choriales, et sécrète des enzymes qui permettent aux cellules situées au-dessus du bouton embryonnaire du blastocyste (futur embryon) de pénétrer dans la muqueuse utérine et de réaliser ainsi la nidation de l'œuf. Dès le 8e ou le 9e jour, le trophoblaste assure un rôle nourricier de l'embryon.
Plus tard, le trophoblaste se différencie en deux couches : le cytotrophoblaste, interne (ou trophoblaste cellulaire), et le syncitiotrophoblaste, externe (ou trophoblaste syncitial), l'ensemble formant le chorion (membrane externe de l'œuf). Au troisième mois, le trophoblaste prend le nom de placenta.
EXAMENS
L'hormone sécrétée par les cellules trophoblastiques, appelée hormone chorionique gonadotrophique (h.C.G.), permet de confirmer l'existence d'une grossesse. Vers la dixième semaine de la grossesse, la biopsie de trophoblaste, effectuée sous contrôle échographique par voie vaginale ou abdominale, permet d'établir un diagnostic précoce des maladies héréditaires du fœtus.
PATHOLOGIE
Le trophoblaste peut être le siège d'une dégénérescence, bénigne (môle hydatiforme) ou maligne (choriocarcinome).