germe infectieux
Tout micro-organisme (bactérie, virus, champignon, parasite) vivant, source de maladie infectieuse.
gérontologie
Science consacrée à l'étude du vieillissement humain.
La gérontologie étudie la pathologie des gens âgés sans se consacrer à leur prise en charge (gériatrie). Son champ de recherche est du domaine de la biologie moléculaire et cellulaire ; elle participe d'un certain nombre de sciences humaines : démographie, économie générale, sociologie, psychologie.
Au cours du vieillissement, seuls certains phénomènes, comme les modifications de la peau, des cheveux, qui blanchissent, et de l'œil (cataracte, presbytie), ainsi que certaines modifications endocriniennes (ménopause) sont directement liés à l'âge. Les grandes fonctions de l'organisme (articulaire, rénale, respiratoire, etc.) ne connaissent qu'un ralentissement discret et progressif. La plupart des autres attributs de l'âge sont la conséquence d'une accumulation de maladies possédant chacune une cause propre et non strictement liées à l'âge (maladies vasculaires, cancers, etc.). Une meilleure connaissance de ces phénomènes pourrait probablement modifier ou retarder le vieillissement, la part grandissante des gens âgés dans la pyramide des âges conférant une importance croissante à ce type de recherche. À l'heure actuelle cependant, peu de connaissances sont solidement établies sur les mécanismes du vieillissement.
gérontoxon
arc cornéen
gestation
grossesse
Gianotti-Crosti (syndrome de)
acrodermatite
giardiose
Maladie parasitaire provoquée par la présence dans l'intestin grêle d'un protozoaire flagellé, Giardia intestinalis (ou Giardia duodenalis, ou Giardia lamblia).
Synonymes : giardiase, lambliase.
La giardiose se manifeste dans le monde entier mais est surtout fréquente dans les pays tropicaux.
CONTAMINATION
Le parasite, présent sous forme de kyste (c'est-à-dire dans une coque) sur le sol, dans l'eau et les aliments ou sur les mains sales, se transmet tel quel d'un individu malade à un individu sain. Une giardiose se propage facilement lors du partage d'un repas, par exemple, entre les membres d'une famille ou d'un groupe : personnes vivant en institution, enfants fréquentant les crèches ou les garderies, etc.
Le parasite résiste plus facilement aux agressions extérieures, comme la pluie, sous sa forme de kyste. Il existe néanmoins dans l'intestin sous deux formes : une forme kystique et une forme végétative mobile, susceptible de sécréter une coque et de se transformer en kyste.
SYMPTÔMES ET SIGNES
La majorité des malades infectés ne présentent aucun symptôme particulier. Lorsqu'ils se manifestent, les symptômes apparaissent de un à trois jours après la pénétration du parasite dans l'organisme. Le malade a des diarrhées nauséabondes, décolorées, fréquentes et mousseuses, accompagnées de gaz intestinaux, de brûlures d'estomac ; on observe aussi un amaigrissement, plus fréquent chez les enfants.
DIAGNOSTIC
C'est sous sa forme végétative mobile que le parasite tapisse la muqueuse de l'intestin grêle et se reproduit par division. Sous sa forme kystique, il est présent dans l'intestin. Le parasite est éliminé sous ces deux formes dans les matières fécales et peut donc être identifié grâce à l'examen au microscope d'un prélèvement des selles.
Dans de rares cas, lorsqu'il est à l'origine de troubles importants ou lorsque le traitement se révèle peu efficace, une biopsie du jéjunum (prélèvement d'un fragment de tissu dans la partie de l'intestin qui suit le duodénum) peut être pratiquée afin de confirmer le diagnostic.
D'autres parasitoses intestinales, les coccidioses, présentent les mêmes symptômes, d'où la nécessité de l'examen des selles au microscope pour faire le diagnostic.
TRAITEMENT ET PRÉVENTION
La giardiose aiguë guérit habituellement sans traitement, le parasite étant éliminé dans les matières fécales. Cependant, des médicaments comme les nitro-imidazolés sont susceptibles de supprimer rapidement les symptômes et d'empêcher la propagation de l'infection. Le traitement s'applique en outre à tous les proches des personnes contaminées. Il est important de vérifier la guérison quelques semaines après le traitement par un nouvel examen parasitologique des selles.
L'infection peut être prévenue en évitant le contact avec de l'eau ou des aliments contaminés et en se lavant très consciencieusement les mains avant les repas.
gibbosité
Bosse dorsale due à une courbure anormalement convexe de la colonne vertébrale.
Voir : cyphose, scoliose.
Gibert (pityriasis rosé de)
pityriasis
gigantisme
Taille anormalement grande par rapport à la taille moyenne des individus de même âge et de même sexe.
Plus précisément, on parle de gigantisme quand la taille est supérieure à deux écarts-types, ou déviations standards, par rapport à la courbe de croissance normale établie en fonction de l'âge et du sexe. En effet, des tables de croissance, élaborées à partir de grandes populations d'enfants, donnent pour chaque âge et chaque sexe une taille moyenne et la valeur d'un écart-type.
DIFFÉRENTS TYPES DE GIGANTISME
Il convient de distinguer le gigantisme constitutionnel, le gigantisme transitoire et le véritable gigantisme pathologique. Le plus souvent, le gigantisme est constitutionnel, aucune anomalie hormonale n'étant mise en évidence. La croissance est accélérée mais régulière. Dans d'autres cas, il s'agit d'une accélération anormale et passagère de la vitesse de croissance. C'est ce qu'on observe au cours de l'hyperthyroïdie de l'enfant, des pubertés précoces et dans les cas d'hypersécrétion d'androgènes. Le gigantisme est alors transitoire, ces situations, rares, aboutissant à une taille définitive souvent petite.
Le véritable gigantisme pathologique, responsable d'une grande taille définitive, est dû à une hypersécrétion par l'hypophyse de l'hormone somatotrope, ou hormone de croissance, débutant avant la fin de la puberté. Il s'agit d'une acromégalie (développement excessif des os de la face et des extrémités des membres) prépubertaire. Cette maladie, très rare, est due à la présence d'un adénome de l'hypophyse, qui sécrète l'hormone de croissance en excès.
DIAGNOSTIC
Le diagnostic du gigantisme repose sur la confrontation de la courbe de croissance staturale à la courbe moyenne, sur l'évaluation du développement pubertaire, sur l'existence de symptômes évoquant une pathologie endocrinienne et sur la maturation osseuse ainsi que, si cela est nécessaire, sur des dosages hormonaux.
TRAITEMENT
Dans les cas de grande taille constitutionnelle, on peut parfois déclencher la puberté pour réduire de quelques centimètres la taille définitive.
Le traitement du gigantisme pathologique est chirurgical : il consiste en l'ablation de l'adénome hypophysaire.
Voir : acromégalie, mégalencéphalie.