kilocalorie
Unité de mesure de la quantité de chaleur égale à 1 000 calories.
La kilocalorie (kcal) n'a pas été retenue par le système international d'unités de mesure, qui utilise le joule, un joule correspondant à 0,239 calorie. En médecine, en nutrition et en diététique, la kilocalorie est cependant encore employée pour mesurer l'énergie utilisée par l'organisme, la valeur énergétique des aliments et les besoins de l'organisme en énergie. En diététique, la kilocalorie est souvent appelée « grande calorie » ou simplement Calorie (Cal), le C majuscule permettant de faire la distinction avec l'unité simple, la calorie.
kilojoule
Unité de mesure d'énergie (travail, quantité de chaleur, etc.) égale à 1 000 joules.
En médecine, en nutrition et en diététique, l'énergie utilisée par l'organisme ou contenue dans les aliments s'exprime en joules (J) ou en kilojoules (kJ). L'ancienne unité, la kilocalorie, correspond à 4,185 kilojoules et reste très employée. Depuis 1978, le joule a remplacé la calorie dans le système international d'unités de mesure.
Kimmelstiel et Wilson (syndrome de)
néphropathie diabétique
kinébalnéothérapie
Ensemble des techniques de kinésithérapie pratiquées sur un sujet dans l'eau, en bassin ou en piscine.
La kinébalnéothérapie a les mêmes indications générales que la kinésithérapie. Elle est surtout efficace en cas de handicap prononcé. En effet, grâce à la diminution du poids du corps dans l'eau, le malade peut faire des exercices qui, à l'air libre, seraient nocifs pour les articulations, douloureux ou impossibles. De plus, l'eau exerce une résistance aux mouvements des membres, qui remplace les poids et les contrepoids de la kinésithérapie traditionnelle, et permet de développer la force et l'endurance des muscles. Ces techniques peuvent alterner avec celles de l'hydrothérapie (massages au jet d'eau, etc.). On peut aussi les intégrer à la thalassothérapie.
kinésithérapie
Discipline paramédicale utilisant des techniques passives et actives ou des agents physiques dans un dessein préventif ou thérapeutique (rééducation).
La kinésithérapie est pratiquée par des masseurs-kinésithérapeutes (France) ou des physiothérapeutes (Belgique, Canada, Luxembourg, Suisse). Ils sont titulaires d'un diplôme reconnu par l'État et délivré après trois années d'études.
DIFFÉRENTS TYPES DE TECHNIQUES
La kinésithérapie comporte un large éventail de techniques, que l'on peut regrouper en quatre grands domaines.
— Les techniques d'évaluation des pathologies font appel à des critères subjectifs, comme l'évaluation d'une douleur ou d'un contexte psychologique, par exemple par le remplissage d'une grille d'évaluation (échelle d'intensité). Elles utilisent également des critères objectifs : mesure d'une raideur articulaire, à l'aide d'un rapporteur par exemple, estimation d'un déficit musculaire, notamment grâce à des positions types ou à un ergomètre, évaluation d'un trouble fonctionnel, comme un trouble de la marche, à l'aide d'une plate-forme enregistrant les forces développées par le patient, etc.
— La kinésithérapie passive comprend des techniques manuelles et instrumentales. Elle vise à mobiliser de façon méthodique et spécifique tissus (massages), articulations (mobilisations passives, tractions, postures articulaires) ou muscles (étirements myotendineux) pour leur restituer élasticité, mobilité et plasticité et lutter contre les raideurs, les rétractions ou les déformations, par exemple au décours d'une hémiplégie.
— La kinésithérapie active fait appel à différentes techniques de tonification des muscles, qu'ils soient paralysés ou sidérés (ne répondant plus à la volonté en l'absence de lésion neuromusculaire). Elle utilise des exercices musculaires aidés (par exemple en piscine ou à l'aide de suspensions) ou, au contraire, avec résistance (charges directes, résistance manuelle) ; elle recourt également à des techniques de contrôle de la posture ou du geste (rééducation sensorimotrice ou proprioceptive) consistant à stimuler les récepteurs situés dans les articulations, les tendons ou les muscles pour améliorer de façon automatique une position (sujet atteint de scoliose, par exemple) ou un mouvement anormal (instabilité de la cheville après une entorse, par exemple).
— La physiothérapie consiste à utiliser les propriétés biologiques d'agents physiques tels que des courants électriques, des ondes, des rayons ou des vibrations. Parmi les techniques les plus couramment utilisées, on peut citer les courants d'impulsion de basse fréquence, les courants continus, les ultrasons, les rayons infrarouges, le froid, la chaleur sèche ou humide. Ces techniques sont notamment utilisées dans le traitement de la douleur et, selon le cas, pour la stimulation tissulaire, l'ionisation, la destruction de tissus fibreux, l'amélioration du métabolisme cellulaire ou le traitement des inflammations.
INDICATIONS
Les affections justiciables d'un traitement kinésithérapique appartiennent à trois grands secteurs.
— Les affections de l'appareil locomoteur, après opération ou non (fractures, luxations, pathologies dégénératives), sont traitées afin de restituer au patient une mobilité articulaire et une fonction musculaire optimales pour la marche et/ou la préhension. Les affections rachidiennes de l'enfant (scoliose) ou de l'adulte (douleurs lombaires) relèvent pour une large part d'une rééducation posturale.
— Le traitement des maladies neurologiques, telles que l'hémiplégie ou la paraplégie, permet au patient de récupérer ses capacités motrices ou d'y suppléer.
— Le traitement des maladies respiratoires comprend celui des syndromes obstructifs (bronchite chronique, asthme, emphysème, mucoviscidose), à l'aide de techniques de désencombrement bronchique et d'amélioration de la ventilation, et celui des syndromes restrictifs (interventions thoraco-abdominales, pleurésies, poliomyélite), qui nécessitent un travail de développement de la capacité pulmonaire.
Outre ces champs d'activité, les indications de la kinésithérapie ne cessent de s'étendre : amputés, personnes âgées, sujets souffrant d'affections urologiques et gynécologiques (rééducation post-partum, troubles sphinctériens), de troubles de la déglutition, de l'articulé dentaire, de l'équilibre, médecine du sport, ergonomie, etc.