tennis elbow
épicondylite
ténodèse
Intervention chirurgicale réparatrice consistant à fixer un tendon à un os ou à un autre tendon.
L'objectif d'une ténodèse est de redonner un point d'appui à un muscle dont le tendon a été rompu et n'est pas réparable, comme lors des ruptures traumatiques ou spontanées du biceps. Cette intervention est souvent réalisée pour corriger des déformations paralytiques.
TECHNIQUE
La fixation solide d'un tendon permet d'utiliser ce point fixe pour récupérer un jeu articulaire lorsque les muscles antagonistes sont indemnes. Par exemple, une ténodèse des tendons fléchisseurs est pratiquée sur des doigts paralysés lorsque les extenseurs du poignet sont intacts, ce qui permet de redonner au sujet la possibilité de fermer les doigts lorsqu'il exécute une extension du poignet.
ténolyse
Libération chirurgicale d'un tendon dont la mobilité est entravée par des adhérences.
Ces adhérences peuvent être consécutives à un traumatisme, à une opération chirurgicale, à une tendinite ou à une ténosynovite (inflammation, respectivement, d'un tendon ou de sa gaine synoviale). La ténolyse consiste à décoller le tendon de toutes ses adhérences afin de lui rendre un jeu normal. Elle donne de bons résultats à condition que la rééducation soit entreprise suffisamment tôt, parfois le jour même. Les suites opératoires étant assez douloureuses, des anti-inflammatoires et des analgésiques sont souvent prescrits après cette intervention.
ténorraphie
Suture chirurgicale d'un tendon sectionné.
Une ténorraphie est indiquée quand un tendon a été sectionné par accident ou rompu soit du fait d'une activité sportive trop violente, soit par usure, par exemple après une tendinite chronique.
TECHNIQUE
La ténorraphie, pratiquée sous anesthésie locorégionale ou générale, utilise des fils métalliques ou synthétiques. La suture peut être directe, par affrontement des bords, comme pour une plaie cutanée, ou utiliser un laçage en forme de 8 (une boucle du 8 passe dans un des bouts du tendon, l'autre boucle passe dans l'autre bout, le croisement du huit correspondant à la ligne de section). Dans le procédé de Sterling-Bunnel, le fil est passé à travers la peau de telle façon que le sommet de chaque boucle du 8 se trouve à la surface de la peau (seul le croisement du 8 passe à travers le tendon) ; après cicatrisation, il suffit de couper le fil à la surface de la peau et de tirer dessus avec précaution pour le retirer. Après une ténorraphie, un plâtre immobilise le membre jusqu'à cicatrisation. Celle-ci se fait en 6 à 8 semaines, au terme desquelles des séances de rééducation doivent être entreprises ; souvent, il est même préférable de commencer une rééducation plus tôt, afin d'éviter la formation d'adhérences.
ténosynovite
Inflammation de la gaine synoviale (membrane séreuse qui entoure certains tendons et facilite leur glissement).
Les principaux tendons munis d'une gaine synoviale sont ceux des muscles extenseurs et fléchisseurs des doigts et des orteils.
CAUSES
Les ténosynovites peuvent être dues au surmenage d'une articulation, à un rhumatisme inflammatoire (polyarthrite rhumatoïde, notamment), à une infection bactérienne (staphylococcie, tuberculose) ou à une inflammation locale : c'est le cas de la ténosynovite crépitante, qui atteint la gaine des tendons extenseurs des doigts au niveau du poignet, et de la ténosynovite sténosante de De Quervain, qui atteint la gaine commune à certains tendons des muscles du pouce et des autres doigts.
SYMPTÔMES ET SIGNES
Les symptômes sont ceux d'une tendinite : gonflement, douleur accentuée à la palpation et lorsque le tendon est mobilisé.
TRAITEMENT
Lorsque la ténosynovite est infectieuse, un nettoyage chirurgical (lavage de la gaine synoviale avec du sérum physiologique si le liquide est seulement inflammatoire, ablation de la gaine s'il y a du pus), associé à une antibiothérapie adaptée, est nécessaire ; le principal risque de ces ténosynovites est la rupture du tendon. Dans les autres cas, le traitement est fondé sur le simple repos de la zone douloureuse et sur la prise d'anti-inflammatoires.
tensiomètre
Instrument de mesure de la pression artérielle.
Synonyme : sphygmomanomètre.
Le tensiomètre permet une évaluation de cette pression en millimètres de mercure (mmHg). Il donne deux chiffres correspondant aux pressions systolique (valeur maximale) et diastolique (valeur minimale). Chez l'adulte, on parle d'hypertension au-delà de 140/85 millimètres de mercure en position couchée et au repos. La pression artérielle systolique augmente physiologiquement avec l'âge en raison d'une perte de souplesse de l'appareil vasculaire.
DESCRIPTION
Un tensiomètre se compose d'un brassard gonflable, placé autour du bras du patient, d'une poire en caoutchouc, utilisée pour insuffler de l'air dans le brassard, et d'un système de mesure qui peut être, selon le cas, une jauge à ressort ou, plus récemment, un écran à affichage digital.
UTILISATION
La pression artérielle est couramment mesurée lors des visites médicales. Le brassard est gonflé jusqu'à ce que le pouls huméral ou radial ne soit plus perçu. Un stéthoscope est appliqué au niveau de l'artère humérale, au-dessus du pli du coude, puis le brassard est lentement dégonflé. La pression artérielle systolique correspond au moment où l'on perçoit à nouveau, à l'auscultation et à la palpation, les ondes du pouls, et la pression artérielle diastolique, au moment où les battements systoliques, ou bruits de Korotkoff, ne sont plus perçus à l'auscultation.
Il existe un procédé d'enregistrement sur 24 heures de la pression artérielle, appelé mesure ambulatoire de la pression artérielle (M.A.P.A.). Conservé pendant ce laps de temps, le brassard est relié à un boîtier contenant une pompe qui le gonfle automatiquement à intervalles réguliers et qui enregistre les valeurs mesurées, généralement sur un support informatique à mémoire solide. Il est également possible de se procurer dans le commerce un tensiomètre manuel ou automatique, permettant de contrôler chez soi sa propre pression artérielle.