cholestérol HDL
HDL cholestérol
cholestérol LDL
LDL cholestérol
cholestérolémie
Taux de cholestérol dans le sang.
La cholestérolémie est un des indicateurs du risque d'athérosclérose. Les valeurs normales (de 3,8 à 6,5 millimoles par litre environ, soit de 1,5 à 2,5 grammes par litre) augmentent avec l'âge.
Voir : hypercholestérolémie.
cholestyramine
Résine administrée par voie buccale pour empêcher la réabsorption de substances liposolubles (sels biliaires et cholestérol) par l'organisme.
La cholestyramine est prescrite dans le traitement du prurit de la cholestase (diminution ou arrêt de la sécrétion biliaire) et de certaines hypercholestérolémies comportant un risque vasculaire élevé. Elle est excrétée dans les fèces avec les substances qu'elle a captées. Un traitement par cholestyramine entraîne l'absorption d'autres substances, notamment les vitamines liposolubles, et peut en outre interférer avec les effets de certains médicaments.
cholinergique
Substance augmentant ou imitant l'action de l'acétylcholine.
Synonyme : parasympathomimétique.
Les cholinergiques favorisent l'action du système nerveux parasympathique, en particulier la bronchoconstriction, ainsi que la commande nerveuse des muscles du squelette.
DIFFÉRENTS TYPES DE CHOLINERGIQUES
Il existe deux types de cholinergiques, qui se distinguent selon leur mode d'action.
— Les cholinergiques directs (substances naturelles utilisées comme médicaments, telle la pilocarpine, ou substances non médicamenteuses, comme la muscarine contenue dans l'amanite tue-mouches) se fixent sur les récepteurs des cellules, à la place de l'acétylcholine, pour les stimuler.
— Les cholinergiques indirects, ou anticholinestérasiques (médicaments, comme la néostigmine et l'ésérine, ou produits organophosphorés contenus dans certains insecticides), empêchent la destruction naturelle de l'acétylcholine par une enzyme, la cholinestérase.
INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS
Les médicaments cholinergiques ont des indications diverses (myasthénie, glaucome) et sont prescrits par voie orale, injectable ou locale (collyres). Ils sont contre-indiqués en cas d'asthme et de maladie de Parkinson. Ils provoquent parfois des douleurs abdominales, des nausées, des diarrhées, un ralentissement cardiaque.
Voir : acétylcholine.
cholinestérase
Enzyme capable d'inhiber l'action d'un neurotransmetteur, l'acétylcholine.
Synonyme : acétylcholinestérase.
Dans l'organisme, la cholinestérase a pour rôle d'inactiver l'acétylcholine dès sa libération du tissu nerveux. Elle l'empêche ainsi d'agir sur les muscles du squelette ou les viscères. L'intoxication par les insecticides organophosphorés provoque un blocage irréversible de la cholinestérase et une accumulation toxique d'acétylcholine, causant vomissements, diarrhées, gêne respiratoire et ralentissement cardiaque.
chondrite
Inflammation d'un cartilage.
Chez l'enfant, les chondrites touchent les cartilages de croissance. Elles sont notamment à l'origine de déformations du rachis (maladie de Scheuermann) et de la tubérosité tibiale, au genou.
Chez l'adulte, la chondrite prend deux formes principales.
— La chondrite des cartilages du nez, des oreilles, des anneaux de la trachée, assez douloureuse, témoigne d'une maladie générale, la polychondrite atrophiante, qui peut être grave (risque d'atrophie des cartilages) et nécessiter le recours aux corticostéroïdes.
— La chondrite des cartilages costaux, en particulier de celui de la deuxième côte, provoque des douleurs thoraciques souvent confondues avec des douleurs d'origine cardiaque (syndrome de Tietze). Bénigne, elle se traite à l'aide d'analgésiques.
Voir : cartilage.
chondrocalcinose articulaire
Maladie rhumatismale caractérisée par l'incrustation de cristaux de pyrophosphate de calcium dans le cartilage articulaire et dans les ménisques.
La chondrocalcinose articulaire peut être primitive, sa fréquence augmentant alors avec l'âge (30 % des sujets de plus de 80 ans en sont atteints). Sa cause réelle est inconnue ; on note cependant des formes familiales où la maladie est plus précoce et plus grave. Par ailleurs, elle peut survenir à la suite de certaines maladies comme l'hyperparathyroïdie ou l'hémochromatose.
SYMPTÔMES ET SIGNES
Par leur incrustation dans le cartilage, les cristaux peuvent avoir plusieurs conséquences. En se libérant dans l'articulation, ils sont susceptibles de déclencher une crise aiguë d'arthrite microcristalline, ou pseudo-goutte, ou bien, en fragilisant le cartilage, ils peuvent favoriser le développement d'une arthrose. Enfin, la multiplicité des atteintes articulaires peut simuler un rhumatisme inflammatoire. Cette maladie peut atteindre le disque intervertébral. Mais la chondrocalcinose articulaire reste parfois latente. Les radiographies des articulations (poignet, genou) ou du rachis mettent en évidence des calcifications, souvent fines et linéaires.
TRAITEMENT
Les accès de pseudogoutte sont soulagés par des anti-inflammatoires ou par une ponction des épanchements articulaires, suivie d'une infiltration de corticostéroïdes. La colchicine peut prévenir les crises. Le traitement est chirurgical (pose d'une prothèse articulaire) lorsque les lésions sont très destructrices et associées à de l'arthrose.
chondrodystrophie
Trouble de la formation et de la croissance des cartilages.
Une chondrodystrophie peut être responsable de différentes sortes de nanisme. La mieux connue est l'achondroplasie, et la plus célèbre, la pycnodysostose, qui affecta le peintre français Henri de Toulouse-Lautrec.
chondromalacie
Ramollissement localisé du cartilage articulaire.
La chondromalacie, qui affecte surtout les cartilages de l'articulation du genou (rotule, fémur), peut être la conséquence d'un traumatisme dû à une pratique sportive (comme le cyclisme ou l'équitation, qui exigent une grande participation du genou) ou constituer le signe précurseur d'une arthrose.
La chondromalacie résulte d'une rupture très localisée du réseau de fibres de collagène qui maintient sous pression les constituants du cartilage. Une vive douleur est ressentie lorsque le genou s'étend (course, montée ou descente des escaliers, etc.).
DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT
Le diagnostic repose sur l'arthroscopie, qui permet de voir et de palper le ramollissement. Le traitement essentiel est une mise au repos de l'articulation touchée pendant quelques mois, associée à une rééducation. La chirurgie n'est indiquée qu'en cas d'anomalie importante de la rotule.