Maladie infectieuse, du groupe des arboviroses, due à un Flavivirus, observée dans le sud de l'Inde.

   La maladie de Kyasanur est une fièvre hémorragique transmise à l'homme par une tique. Elle provoque une fièvre et un état grippal et peut entraîner une encéphalite ou prendre une forme hémorragique (hématomes, saignements de nez, vomissements de sang, hémorragies digestives). Il n'existe pas de traitement en dehors de celui des symptômes (transfusion). Le pronostic est réservé.

Cavité pathologique située dans un organe ou dans un tissu, contenant une substance liquide, molle ou plus rarement solide, et limitée par une paroi qui lui est propre.

   Tous les organes peuvent renfermer des kystes dus à une malformation ; ces kystes, souvent uniques, parfois multiples, prennent volontiers l'aspect d'une grosseur (kyste bronchogénique du poumon, polykystose rénale). Il existe également des kystes qui apparaissent au cours de la vie, comme les kystes du rein ou les kystes de l'ovaire. Certains kystes se développent dans le foie, le cerveau ou la paroi intestinale à l'occasion de maladies parasitaires comme l'échinococcose uniloculaire (kyste hydatique).

   Les kystes peuvent perturber le fonctionnement d'un organe, en comprimant celui-ci, ou entraîner un préjudice esthétique. Généralement, ils sont traités soit par une ponction à l'aiguille, soit par l'ablation chirurgicale.

Malformation congénitale siégeant sur le cou, résultant d'un défaut de comblement des arcs branchiaux (replis de tissu à l'origine des mandibules et du cou) de l'embryon.

Synonymes : kyste du cou, kyste congénital du cou.

   Le défaut de comblement peut se traduire par une fistule mettant en relation la peau et le pharynx, par des fistules borgnes (se terminant en cul-de-sac) et par un ou plusieurs kystes se développant sur le trajet de la fistule.

   Un kyste branchial forme une masse ronde de quelques millimètres, localisée assez superficiellement pour que l'on puisse la sentir à la palpation.

— Sur les côtés du cou, le kyste provient de la deuxième poche branchiale ; l'absence de fermeture se traduit par une fistule se dilatant par endroits pour former des kystes. Ceux-ci augmentent souvent de volume lors d'une infection du pharynx.

— Sur la face antérieure et sur la ligne médiane du cou, le kyste a pour origine une dilatation du canal thyréoglosse, organe situé entre la glande thyroïde et la base de la langue ; cette dilatation, normalement, disparaît à la naissance. Ce kyste est mobile lors de la déglutition.

   Le traitement d'un kyste branchial est l'ablation chirurgicale, réalisée dès que le kyste a été diagnostiqué, le plus souvent dès la naissance.

échinococcose uniloculaire

Ablation chirurgicale d'un kyste.

Opération chirurgicale consistant à aboucher un faux kyste, situé dans la tête du pancréas, au duodénum.

   Un kyste est qualifié de faux lorsqu'il n'est pas limité par un revêtement propre (épithélium). Le faux kyste pancréatique, dû à une inflammation (pancréatite) aiguë ou chronique, peut occasionner des douleurs, comprimer le duodénum, et risque de se rompre et de se vider dans la cavité abdominale. La kystoduodénostomie consiste à créer une communication, par une petite brèche, entre le kyste et la lumière de la partie initiale de l'intestin grêle (duodénum). Elle permet l'évacuation des sécrétions, et l'affaissement du faux kyste. C'est une intervention peu courante.

Opération chirurgicale consistant à aboucher un faux kyste du pancréas à l'estomac.

   La kystogastrostomie a les mêmes indications et les mêmes principes techniques que la kystoduodénostomie, à cette différence près que le faux kyste du pancréas est, dans ce cas, drainé dans l'estomac. Elle peut être réalisée par voie endoscopique, transgastrique ou sous vidéoendoscopie.

Opération chirurgicale consistant à aboucher un faux kyste du pancréas au jéjunum.

   La kystojéjunostomie a les mêmes indications que la kystoduodénostomie et applique les mêmes principes techniques, sauf que le faux kyste du pancréas n'est pas drainé dans le duodénum mais dans le jéjunum.

Opération chirurgicale consistant à aboucher un kyste à la peau.

   Une kystostomie se pratique pour traiter certains kystes abdominaux que le chirurgien n'arrive pas à enlever. Elle consiste soit à suturer directement à la peau une petite ouverture pratiquée dans le kyste, soit à relier le kyste à la peau à l'aide d'un drain. En permettant de drainer le kyste, dont le contenu est recueilli dans une poche, elle empêche que celui-ci ne se reforme. À la longue, un kyste ainsi traité finit par disparaître.