ardoisiers (maladie des)
silicose
arénavirose
Maladie infectieuse due à un arénavirus, virus dont le patrimoine génétique est constitué d'une molécule d'A.R.N.
Les principales arénaviroses sont la maladie d'Armstrong, la fièvre de Lassa et plusieurs fièvres hémorragiques virales, présentes en Amérique du Sud.
aréole
Région circulaire foncée entourant le mamelon du sein.
L'aréole se pigmente davantage et s'élargit dès le début de la grossesse. En chirurgie, dans certaines interventions sur le sein, une incision périaréolaire permet d'obtenir des cicatrices presque invisibles.
argyrie
argyrose
Affection caractérisée par une pigmentation diffuse grisâtre de la peau due au dépôt intradermique de particules d'argent.
L'argyrie est consécutive à l'absorption prolongée, par la peau ou les muqueuses, de sels d'argent (gouttes nasales, collyres, pansements gastriques, nitrate d'argent, etc.). La coloration gris ardoise de la peau atteint d'abord les zones exposées à la lumière (visage, mains, conjonctive) puis s'étend au reste du corps. La lunule des ongles est souvent atteinte.
Les particules d'argent se déposent dans les glandes sudoripares du derme de façon indélébile. La prévention est donc indispensable.
Armstrong (maladie d')
Maladie infectieuse due à un arénavirus (virus dont le patrimoine génétique est constitué d'une molécule d'A.R.N.), le virus d'Armstrong.
Synonyme : chorioméningite lymphocytaire.
La maladie d'Armstrong est une méningite aiguë, qui se manifeste par une fièvre, des maux de tête, des nausées et des vomissements.
La ponction lombaire révèle un liquide céphalorachidien clair, contenant des lymphocytes.
L'évolution de cette maladie est bénigne et ne nécessite aucun traitement curatif particulier.
A.R.N.
acide ribonucléique
Arnold (nerf d')
Nerf formé par la branche postérieure de la deuxième racine cervicale.
Le nerf d'Arnold assure l'innervation motrice des muscles profonds du cou ainsi que l'innervation sensitive du cuir chevelu (zone cutanée s'étendant de l'occiput jusqu'au sommet du crâne).
Arnold (névralgie d')
Manifestation douloureuse du grand nerf d'Arnold.
CAUSES
Une névralgie d'Arnold survient en général spontanément, mais elle est parfois provoquée par une pression locale ou certains mouvements de la tête. À l'examen clinique, il est possible de la déclencher en appuyant sur le point d'émergence du nerf. Lorsque la douleur est continue, une cause locale (lésion cervicale haute ou lésion cervico-occipitale, par exemple) doit être systématiquement recherchée.
SYMPTÔMES ET SIGNES
La névralgie d'Arnold se manifeste par une douleur qui, à partir du haut de la nuque, irradie jusqu'au sommet du crâne. D'intensité vive, semblable à des élancements ou à des brûlures, cette douleur peut être intermittente ou continue.
TRAITEMENT
Les analgésiques et les anti-inflammatoires peuvent être efficaces. Une infiltration locale de corticostéroïdes soulage généralement le patient, mais parfois de façon temporaire. Lorsque la névralgie d'Arnold est due à une lésion cervico-occipitale ou à une syringomyélie, le traitement est celui de l'affection d'origine.
aromathérapie
Thérapeutique par ingestion, massage du corps ou inhalation d'huiles essentielles végétales ou d'essences aromatiques.
L'aromathérapie est une branche de la phytothérapie, traitement des maladies par des produits dérivés des plantes.
Les huiles essentielles s'utilisent soit à l'état naturel, avec ou sans excipient, soit conditionnées sous forme de capsules afin d'être protégées de l'oxydation.
Des gélules d'essence de sauge peuvent être prescrites dans certains états spasmophiliques ; le cyprès, le thym, le genièvre, l'eucalyptus sont actifs en cas de bronchite. Globalement, l'aromathérapie est réputée active, surtout dans les phénomènes infectieux. Grâce à elle, on peut éviter à certaines personnes les effets indésirables des médicaments après avoir vérifié l'absence d'une cause sérieuse à leurs troubles et l'inutilité d'un traitement plus efficace.
arrêt cardiocirculatoire
Cessation spontanément irréversible d'une activité cardiaque efficace, entraînant un arrêt de la perfusion d'organes vitaux.
L'arrêt cardiocirculatoire est appelé couramment arrêt cardiaque.
CAUSES
Un arrêt cardiocirculatoire est le plus souvent la conséquence d'une cardiopathie ischémique (infarctus du myocarde). Les causes directes les plus fréquentes en sont la fibrillation ventriculaire (activité cardiaque anarchique), l'asystolie (absence d'activité électrique) et la dissociation électromécanique (activité électrique persistante, mais sans efficacité du cœur).
Une inefficacité cardiocirculatoire peut également résulter d'un trouble majeur du rythme cardiaque (bradycardie extrême ou tachycardie supérieure à 200 pulsations/minute) ou d'une grande perturbation circulatoire (hémorragie massive, embolie pulmonaire). La conséquence de cette inefficacité cardiocirculatoire est une anoxie généralisée (insuffisance ou arrêt de l'apport d'oxygène aux organes), avec risque de lésions cérébrales rapidement irréversibles au-delà de 3 minutes.
SYMPTÔMES ET SIGNES
Un arrêt cardiocirculatoire provoque en 15 à 20 secondes une perte de conscience et un arrêt de la commande respiratoire. Des convulsions peuvent survenir à la phase initiale de l'arrêt, avec perte d'urine. La disparition des pouls, perçue sur les carotides de chaque côté du cou ou sur l'artère fémorale à l'aine, atteste l'inefficacité cardiocirculatoire. Les mouvements respiratoires sont absents ou remplacés par des secousses respiratoires intermittentes. La cyanose des lèvres et des oreilles traduit l'anoxie tissulaire, et la mydriase (dilatation des pupilles) révèle un retentissement cérébral grave.
TRAITEMENT
La constatation d'un arrêt cardiocirculatoire impose des manœuvres immédiates de réanimation : assurer la liberté des voies aériennes, effectuer une respiration artificielle par bouche-à-bouche, restaurer une activité circulatoire par massage cardiaque externe. Dans le même temps, les services d'aide médicale d'urgence doivent être alertés. La réanimation doit être poursuivie jusqu'à la récupération du malade (son efficacité étant jugée sur la présence d'un pouls fémoral), ou jusqu'à l'arrivée d'un personnel qualifié. Les mesures de sauvetage sont relayées par la ventilation artificielle après intubation trachéale et par des traitements qui dépendent de la cause de l'arrêt cardiocirculatoire (par exemple, choc électrique externe en cas de fibrillation ventriculaire). De nouveaux appareils, appelés défibrillateurs semi-automatiques, sont capables, après apposition de palettes sur la poitrine, de détecter une fibrillation ventriculaire et de délivrer un choc électrique.
PRONOSTIC
Le pronostic d'un arrêt cardiocirculatoire est fonction de la rapidité des premières mesures d'urgence (massage cardiaque externe). Tout se joue dans les premières minutes.