Produit comestible de certains végétaux, de saveur généralement sucrée.

   Les fruits sont riches en eau, en glucides (fructose, surtout), en fibres végétales (cellulose et pectine, présentes surtout dans leur peau), en vitamines (vitamine C dans les agrumes notamment, vitamines B1, B2 et B6 dans les fruits secs, précurseurs de la vitamine A dans les fruits à noyaux et les baies) et en sels minéraux. Leur teneur en glucides varie de 5 à 25 % pour les fruits frais, à 40 %, voire 70 %, pour les fruits secs (dattes, figues, raisins). Les fruits secs ont une valeur calorique beaucoup plus élevée que les fruits frais et sont très riches en glucides simples, en sodium, potassium et calcium. Les fruits oléagineux (amandes, noix, noisettes) sont riches en fibres, en protéines et surtout en lipides ; ils sont beaucoup plus caloriques que les fruits frais : plus de 400 kilocalories pour 100 grammes. Leur apport doit être contrôlé dans les régimes amaigrissants.

   Consommés en quantités raisonnables, les fruits frais constituent un bon apport de fibres et de vitamines. La cuisson les rend plus digestes du fait des modifications de leur composition en fibres et en glucides, mais elle présente, en revanche, l'inconvénient d'entraîner une perte importante de vitamines.

hormone folliculostimulante

Technique de destruction d'une partie localisée du muscle cardiaque par un choc électrique d'une intensité pouvant varier de 100 à 320 joules.

INDICATIONS

La fulguration est employée dans le traitement de certains troubles du rythme cardiaque réfractaires aux autres thérapeutiques : les tachycardies jonctionnelles (maladie de Bouveret, syndrome de Wolff-Parkinson-White), les tachycardies ventriculaires et quelques arythmies auriculaires résistantes. Ces dernières sont traitées par fulguration du faisceau de His et induisent un bloc auriculoventriculaire complet, nécessitant la mise en place ultérieure d'un stimulateur cardiaque.

TECHNIQUE

La fulguration est délivrée au moyen d'un cathéter-électrode placé au contact de la zone à détruire. Elle nécessite une anesthésie générale.

   Actuellement, la fulguration tend à être remplacée par une technique de destruction plus fine : l'application d'un courant de radiofréquence, de moindre intensité.

Voir : technique d'ablation intracardiaque.

inhalation médicamenteuse

Partie supérieure de l'estomac.

   Les cellules du fundus jouent un rôle important dans la sécrétion de la pepsine et de l'acide chlorhydrique.

Inflammation d'une racine nerveuse dans son trajet intrarachidien, consécutive à un rhumatisme des vertèbres.

funiculite

Inflammation du cordon spermatique testiculaire (formé par le canal déférent, les artères spermatiques et déférentielles et les veines spermatiques).

   Une funiculite est souvent associée à une orchiépididymite (inflammation du testicule [orchite] et de l'épididyme [épididymite]). Le cordon est gonflé, causant des douleurs pénibles.
Dans le cas d'une association avec une orchite et lorsque la funiculite atteint les deux testicules, il y a risque de stérilité.
L'inflammation doit être traitée très énergiquement à l'aide d'antibiotiques.

Infection aiguë d'un follicule pilosébacé.

   Un furoncle est une folliculite due à une infection par un staphylocoque doré. L'ensemble du follicule pileux est alors nécrosé et rempli de pus. Le furoncle se caractérise tout d'abord par une petite élevure centrée autour d'un poil, douloureuse, chaude, recouverte d'une peau rouge et luisante. Après quelques jours se forme le bourbillon caractéristique du furoncle : le follicule est remplacé par un cône dur et jaune, laissant un cratère rouge quand il s'élimine, dont la cicatrice est parfois définitive.

   Les furoncles peuvent récidiver ou se multiplier, ce qui peut témoigner d'un diabète jusque-là méconnu. Plusieurs furoncles voisins peuvent se réunir pour former un anthrax. Une manipulation intempestive (pressions pour essayer d'extraire le bourbillon) peut entraîner une septicémie en provoquant le passage du microbe dans le sang, à partir duquel il peut se disséminer. Les furoncles du visage, surtout à proximité du nez, des lèvres, des yeux, peuvent se compliquer de staphylococcie maligne de la face : infection locale grave (grand placard inflammatoire), septicémie avec risque de thrombophlébite (inflammation) s'étendant aux veines intracrâniennes, mettant en jeu la vie du malade.

TRAITEMENT

Le traitement des formes courantes de furoncle relève de la seule application locale d'antiseptiques ; en particulier, les pansements imbibés d'alcool accélèrent l'évolution vers le bourbillon. Les antibiotiques sont prescrits en cas de terrain fragile (diabète), de furoncles multiples, de forme grave ; la suspicion de staphylococcie maligne impose une hospitalisation du sujet en urgence pour un traitement antibiotique par voie veineuse.

Voir : anthrax, folliculite, furonculose, staphylocoque.

Récidive et extension numérique de furoncles chez un même individu.

   Les furoncles peuvent se développer dans une zone cutanée précise ou de manière diffuse. Leur prévention est fondée sur le respect de règles hygiéniques et diététiques (éviter une alimentation trop riche en sucres rapides).

   Une furonculose peut révéler un diabète sucré ; aussi celui-ci doit-il être recherché en présence d'un tel signe.

Extension d'un foyer infectieux (abcès) ou d'un foyer de nécrose, selon un trajet rectiligne ou sinueux, à travers des tissus sains.