mammoplastie (suite)
COMPLICATIONS
Un hématome peut se former. S'il ne se réduit pas spontanément, il devra être évacué chirurgicalement.
Une infection se produit dans moins de 1 % des cas. Selon son degré de gravité, elle consiste en un simple rejet des fils ou en un véritable abcès du sein, qui devra être drainé chirurgicalement.
Des cicatrices rouges et épaisses ou des cicatrices assez larges sont parfois visibles après l'opération, la capacité de cicatrisation des téguments mammaires étant très variable selon la patiente. Ces cicatrices peuvent être reprises lors d'une seconde opération, entre six mois et un an après la première.
En cas de mammoplastie réalisée pour traiter une hypertrophie mammaire sur des seins anormalement fibreux et de mauvaise qualité lactifère (la glande mammaire étant peu fonctionnelle), l'allaitement peut n'être plus possible, car certains des canaux qui conduisent le lait sont coupés au cours de la mammoplastie.
La récidive de l'hypertrophie mammaire est possible mais représente moins de 5 % des cas et apparaît surtout chez les jeunes femmes opérées avant d'avoir eu leur premier enfant.
La qualité de la peau n'étant pas évaluable avant l'opération, les seins opérés peuvent retomber si la trame élastique de la peau qui soutient le sein est de mauvaise qualité. Une seconde opération est alors envisageable.
Les prothèses mammaires gonflables peuvent éventuellement se dégonfler. Le sérum physiologique se répand alors dans l'organisme. Le phénomène est sans danger mais l'opération doit alors être recommencée.
Les prothèses mammaires en silicone, qui ne sont plus mises en place dans le cadre de la chirurgie esthétique, peuvent provoquer, autour de la prothèse, des « coques », ou cicatrices fibreuses, entraînant un durcissement du sein. Mais l'amélioration de la qualité des prothèses a permis de diminuer considérablement ce risque : environ 5 % seulement des opérations entraînent aujourd'hui la formation de coques.
Voir : chirurgie esthétique, mastectomie, cancer du sein.