radiothérapie (suite)
Déroulement
Le malade est dévêtu, couché dans une position permettant l'irradiation, et immobile. Le traitement est indolore et ne dure pas plus de quelques minutes. Des repères, peints ou tatoués sur la peau, permettent de positionner de nouveau les appareils lors des séances suivantes. Le traitement est en général quotidien ou, parfois, pluriquotidien pour améliorer son efficacité dans certains cancers (pharynx, larynx). Il dure de 4 à 8 semaines environ, sans qu'une hospitalisation soit indispensable.
Effets indésirables
Ils sont dus à l'atteinte des cellules saines. Les réactions précoces sont réversibles en quelques semaines : réactions cutanées (rougeur, dépilation), radiomucite aiguë (selon la localisation, rougeur des muqueuses, douleurs pharyngées ou diarrhée par irritation intestinale), baisse des cellules sanguines.
Les réactions tardives, qui se produisent parfois après plusieurs années, sont moins aisément réversibles : radiodermite chronique (peau fine, sèche), fibrose pulmonaire (envahissement des poumons par du tissu fibreux), retard de croissance chez l'enfant, apparition d'autres cancers, troubles génitaux (ménopause précoce, stérilité, mutations génétiques : en cas de risque d'irradiation testiculaire chez l'homme jeune, il est prudent de déposer du sperme en banque de sperme).
La prévention repose sur les précautions techniques : dose de rayonnement et volume irradié le plus limité possible, diminution de la dose administrée par séance avec augmentation du nombre de celles-ci, soins d'hygiène et médications préventives.
Voir : cobaltothérapie, curiethérapie, dosimétrie, neutronthérapie, protonthérapie.