Myrdal (Jan)
Écrivain suédois (Stockholm 1927).
Fils du prix Nobel d'économie K. G. Myrdal, écrivain engagé, il a fait école avec son « roman-document » sur Un village de la Chine populaire (1963), que prolongera Une ville chinoise, vingt ans plus tard (1983). Sa critique impitoyable de tous les conformismes lui a valu une vaste audience auprès de la jeunesse (Confessions d'un Européen déloyal, 1968 ; Écritures, 1968-1973). On lui doit aussi des souvenirs d'enfance (Enfance, 1982).
Myrivilis (Stratis)
Romancier grec (Mytilène 1890 – Athènes 1969).
Son chef-d'œuvre, la Vie au tombeau (1924-1930), chronique de la Première Guerre mondiale dans l'esprit des Croix de bois de Dorgelès, témoigne de manière saisissante de la vie et de la mort des soldats dans les tranchées.
Myrnyï (Afanasiï Iakovlevytch Roudtchenko, dit Panass)
Écrivain ukrainien (Myrhorod 1849 – Poltava 1920).
Fonctionnaire du Trésor, disciple de Chevtchenko et pionnier du roman social ukrainien, il a consacré des récits aux humbles qu'écrase la société (Victime du Malin, 1872 ; l'Ivrogne, 1874), aux intellectuels en quête de vérité (les Scélérats, 1877). Ses meilleurs romans peignent la décomposition du monde rural (Pourquoi meuglent les bœufs, si la mangeoire est pleine ?, 1880, avec son frère I. Bilyk ; Peine d'hier et d'à présent, 1897 ; la Catin, 1883-1928) et témoignent d'un désarroi qui le mènera à une position ouvertement révolutionnaire (le Songe, 1905 ; Une bagatelle, 1909).