Duguay-Trouin (René Trouin, sieur du Guay, dit), (suite)
Mais c'est sans doute la prise - réputée extrêmement difficile - de Rio de Janeiro, en 1711, qui constitue sa victoire la plus éclatante. Fait assez inhabituel, cette expédition est financée par des fonds privés, le Trésor royal étant vide. Les combats durent seulement onze jours ; le butin est énorme : 1 350 kilos d'or, des marchandises précieuses, 2 vaisseaux portugais et 60 navires marchands.
Fait chevalier de Saint-Louis en 1707, anobli en 1709, chef d'escadre en 1715, lieutenant général des armées en 1728, membre du Conseil des Indes, Duguay-Trouin met fin à sa carrière après une dernière expédition, couronnée de succès, contre les Barbaresques, en 1731. Ses Mémoires paraissent en 1740. Digne successeur de Jean Bart, il compte parmi les grands marins français.