Larousse Médical 2006Éd. 2006
D

Darling (maladie de)

histoplasmose

déambulateur

Cadre rigide ou articulé destiné à fournir un appui dans ses déplacements à une personne dont la marche ou l'équilibre ne sont pas assurés.

Synonyme : cadre de marche.

   Le déambulateur sert d'appui au malade, qui le déplace ou le pousse à chaque pas. Il est parfois muni de roulettes.

débilité mentale

déficience mentale

débit-volume (boucle)

Graphique dessiné par un appareil de mesure de la respiration, utilisé pour le diagnostic et la surveillance des affections respiratoires.

   La méthode de la boucle débit-volume est l'une des façons de mesurer les débits ventilatoires, examen pratiqué pour rechercher la cause d'une dyspnée (gêne respiratoire) ou pour évaluer sa gravité.

   La technique consiste à faire inspirer puis expirer le sujet dans un tuyau relié à un appareil qui calcule automatiquement les volumes et les débits respiratoires, les affiche et les imprime. De plus, l'appareil dessine une courbe qui indique le débit d'air (en ordonnée) correspondant à chaque valeur du volume d'air présent dans les poumons (en abscisse). Si, à lui seul, le résultat de l'examen ne permet pas d'établir le diagnostic, il sert à l'orienter. En effet, la forme de la courbe fournit des renseignements permettant, par exemple, de dépister un rétrécissement des petites bronches, comme il s'en produit au cours de la bronchite chronique obstructive du fumeur ou de l'asthme en poussée.

débit cardiaque

Volume de sang expulsé par chaque ventricule du cœur par unité de temps.

   Le débit cardiaque est le débit du sang qui sort du cœur par l'aorte pour être distribué à l'ensemble de l'organisme. Il est normalement égal à celui du sang qui revient au cœur par les veines caves. Sa valeur au repos est d'environ 5 litres par minute, mais dépend de la taille et de la corpulence du sujet ; au cours d'un effort intense, elle peut atteindre 40 litres par minute.

   Le débit cardiaque dépend de deux facteurs : d'une part la force de contraction du cœur ; d'autre part la résistance à l'écoulement du sang des petites artères de l'organisme, qui augmente quand les muscles de la paroi des artères se contractent. Il peut être mesuré par des techniques spécialisées, dont celle dite de dilution. Cet examen consiste, après avoir injecté une substance dans le cœur, à mesurer l'évolution dans le temps de sa concentration sanguine.

   Le débit cardiaque s'abaisse dans l'insuffisance cardiaque. Il est augmenté en cas d'hyperthyroïdie, de fistule artérioveineuse et dans certaines anémies.

débit minute des hématies et des leucocytes (mesure du)

Examen déterminant le nombre de globules rouges et de globules blancs éliminés dans l'urine par minute.

Synonymes : compte d'Addis-Hamburger, hématies leucocytes minutes (H.L.M.).

   Le débit minute des hématies et des leucocytes nécessitant de recueillir les urines du patient sur une période de 2 à 3 heures, on lui préfère l'examen, plus simple, du culot urinaire. Les valeurs normales sont de moins de 2 000 hématies et moins de 5 000 leucocytes par minute ou par millilitre.

Voir : culot urinaire.

débit sanguin cérébral

Volume de sang transitant dans les vaisseaux sanguins du cerveau en 1 minute.

   Le débit sanguin cérébral est de 750 millilitres par minute. Le sang assure l'approvisionnement du cerveau non seulement en oxygène mais aussi en glucose, qui est sa seule source d'énergie. Les artères du cerveau augmentent ou diminuent de diamètre en fonction des besoins des cellules nerveuses, c'est-à-dire de leur plus ou moins grande activité.

MESURE

Elle n'est pas encore réalisable pour le diagnostic courant des affections du cerveau, mais assure une meilleure compréhension du fonctionnement de celui-ci et de la pathologie cérébrale. La technique de mesure du débit sanguin cérébral, réservée à des centres spécialisés en milieu hospitalier, consiste à administrer au patient, par injection intraveineuse ou par inhalation, des substances radioactives. Une fois arrivées dans le cerveau, ces substances émettent des rayonnements (rayons γ) ou des particules élémentaires (positrons), recueillis par des capteurs placés autour de la tête. La technique la plus récente (tomographie par émission de positrons ou positons) fait appel à l'informatique pour construire une image en coupe du cerveau. La vitesse à laquelle la substance administrée apparaît sur les images indique le débit sanguin.

PATHOLOGIE

Le cerveau est l'organe du corps humain le plus sensible à une insuffisance de la circulation sanguine ou à la chute du taux de glucose dans le sang. Une interruption du débit sanguin cérébral, due à un arrêt cardiocirculatoire, provoque une altération du fonctionnement des cellules nerveuses après 6 secondes, un arrêt de l'activité cérébrale (perte de conscience, coma) au bout de 2 minutes, des dommages irréversibles (paralysies, mort) après 5 minutes. Le traitement consiste en une réanimation d'urgence (assistance respiratoire et cardiaque) associée au traitement de la cause (arrêt d'une éventuelle hémorragie, injection intraveineuse de glucose).

débit ventilatoire

Volume d'air inspiré ou expiré par les poumons par unité de temps et dont la mesure est utilisée à des fins diagnostiques.

Synonyme : débit respiratoire.

   La mesure des débits ventilatoires fait partie de l'examen appelé exploration fonctionnelle respiratoire (E.F.R.), qui recherche la cause d'une dyspnée (gêne respiratoire) et l'évaluation de son importance. Différents types de débit ventilatoire sont mesurables. Le plus important, en pratique, est le volume expiratoire maximal par seconde (V.E.M.S), volume rejeté pendant la première seconde d'une expiration forcée suivant une inspiration profonde, dont la valeur normale se situe entre 2,7 et 4 litres par seconde.

   La technique générale du débit ventilatoire consiste à faire inspirer ou expirer le patient dans un tuyau relié à un appareil de mesure automatique. Aucune préparation ni surveillance particulière n'est nécessaire.

   Le débit ventilatoire permet d'orienter le diagnostic de la maladie. Ainsi, les débits expiratoires diminuent en cas de rétrécissement des petites bronches, phénomène qui peut être causé par l'asthme, par exemple.