escherichia coli

Affection urinaire ou digestive due au colibacille (Escherichia coli), quelles que soient ses manifestations.

   Le colibacille est une entérobactérie (bactérie présente dans la flore naturelle du tube digestif). Dans l'usage, on parle de colibacillose en précisant le site de l'infection (colibacillose urinaire par exemple).

Voir : infection urinaire, diarrhée, diarrhée du nourrisson, escherichia coli.

Qui se rapporte au côlon.

côlon

Douleur aiguë et violente de la région lombaire due à une obstruction aiguë de l'uretère entraînant une dilatation brusque des voies urinaires en amont de l'obstacle.

CAUSES

Le plus souvent, une colique néphrétique est la conséquence d'un calcul qui obstrue, complètement ou non, soit la jonction entre le bassinet et l'uretère, soit l'uretère lui-même à n'importe quel niveau jusqu'à son entrée dans la vessie. Les autres causes, notamment le blocage d'un caillot sanguin dans l'uretère en cas de saignement abondant dans l'urine, sont beaucoup plus rares.

SYMPTÔMES ET SIGNES

La colique néphrétique se traduit par une violente douleur, qui débute le plus souvent progressivement, s'intensifie rapidement et évolue par paroxysmes très violents, vite insupportables, et sans qu'aucune position la soulage. La douleur emprunte un trajet particulier, caractéristique de ce type d'affection : elle contourne le flanc et se propage vers le bas, descendant vers les organes génitaux externes. Très souvent, la douleur est associée à des troubles digestifs, à des nausées et à des vomissements. Quand l'obstacle est situé bas dans l'uretère, le patient se plaint souvent de troubles mictionnels se traduisant par de fréquents besoins d'uriner sans émission d'urine.

DIAGNOSTIC

Dans la majorité des cas, les caractères de la colique néphrétique sont suffisamment typiques pour que le diagnostic soit immédiatement établi par le médecin, voire par le malade lui-même s'il a déjà souffert de cette affection. Le diagnostic peut être confirmé par une échographie rénale ou par une urographie intraveineuse, qui mettent en évidence la dilatation des voies urinaires en amont de l'obstacle.

TRAITEMENT

Il comporte le traitement de la douleur et, dans certains cas, l'extraction du calcul.

— Le traitement de la douleur est une urgence, car il s'agit d'une affection difficilement supportable et qui peut durer des heures. Il consiste à supprimer toute boisson ou à arrêter une éventuelle perfusion, l'augmentation de la quantité d'urine aggravant ou perpétuant la douleur en accroissant la dilatation en amont de l'obstacle. On associe à cette mesure la prescription d'analgésiques et d'antispasmodiques ou d'anti-inflammatoires.

— L'extraction du calcul n'est pas toujours nécessaire. En effet, celui-ci est souvent expulsé spontanément et recueilli dans les urines. L'extraction est nécessaire en cas de douleur persistante – on parle alors de colique néphrétique hyperalgique – malgré l'administration d'analgésiques, ou si la colique néphrétique est associée à une infection urinaire fébrile, en raison des risques de septicémie encourus en l'absence de traitement ; dans ce cas, l'extraction est associée à l'administration d'antibiotiques.

Voir : lithiase, lithotripsie, rein, uretère.

Douleurs abdominales spasmodiques du nourrisson, responsables de pleurs et d'une agitation accompagnés d'éructations et d'émissions de gaz.

   Les coliques du nourrisson ne traduisent aucune maladie particulière ; les enfants qui en sont atteints ont le plus souvent un appétit normal, une courbe de poids tout à fait satisfaisante. Les selles sont parfois dures. Il est néanmoins important de s'assurer que ces troubles ne sont pas liés à une absorption excessive d'air par le biberon (« enfant goulu »), à une suralimentation ou à une sous-alimentation.

   Le plus souvent, malgré des pleurs fréquents, le nourrisson peut être apaisé par des moyens simples (massage abdominal, promenade, prise dans les bras, balancements, musique). En cas de pleurs prolongés et difficilement consolables, et d'émission importante de gaz, une intolérance au lactose peut être soupçonnée ; le médecin jugera alors de l'utilité éventuelle de la prescription d'un lait dépourvu de ce sucre. Dans tous les cas, l'administration de médicament sans avis médical est déconseillée.

Inflammation aiguë ou chronique du côlon.

   Le terme de colite recouvre des affections très variées, à l'exception des tumeurs et des malformations du côlon. Il est parfois employé à tort pour désigner des troubles du fonctionnement de l'intestin dans lesquels il n'existe pas d'inflammation.

CAUSES

— Une colite aiguë peut avoir une origine infectieuse (bactérienne, virale ou parasitaire), médicamenteuse (laxatifs irritants, traitement prolongé par les antibiotiques), être la conséquence d'une radiothérapie ou d'une ischémie (insuffisance circulatoire de la paroi intestinale).

— Une colite chronique peut être due à une maladie inflammatoire de l'intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique).

SYMPTÔMES ET SIGNES

Une colite se traduit essentiellement par une diarrhée, associée ou non à des douleurs abdominales.

DIAGNOSTIC ET TRAITEMENT

Le diagnostic repose sur la coloscopie, qui permet, en outre, d'effectuer une biopsie pour rechercher une cause bactériologique ou virale de la colite et en préciser les caractéristiques histologiques. La coloscopie est toutefois contre-indiquée dans les cas de colite grave, de sigmoïdite diverticulaire et de colite ischémique évoluée.

   Le traitement est le plus souvent médicamenteux (antibiotiques pour les colites infectieuses, corticostéroïdes pour la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), parfois chirurgical lors des sigmoïdites diverticulaires ou postradiothérapiques.

Voir : maladie de Crohn, pancolite, rectocolite hémorragique.

Fixation d'un matériau malléable, appelé composite, à la surface d'une dent ou entre deux dents.

Synonyme : restauration collée.

INDICATIONS

Le collage dentaire est habituellement utilisé pour traiter les dents fracturées, ébréchées, trop espacées ou ayant une anomalie de forme. Il peut également servir à réaliser des attelles de contention (appareillages destinés à solidariser les dents) ou à fermer un diastème (espacement exagéré) entre deux dents antérieures, ou encore à remplacer une couronne. Enfin, il est employé pour appliquer un film de composite à la surface des dents afin de prévenir l'apparition de caries chez les enfants.

TECHNIQUES

Le dentiste commence par appliquer un peu d'acide sur la surface de la dent pour la rendre rugueuse : c'est le mordançage. Une résine liquide est ensuite déposée sur la surface rugueuse ainsi préparée afin que le matériau de collage puisse y adhérer. Lorsqu'on doit reconstruire une partie manquante de la dent, on utilise une résine composite pâteuse, modelée sur la dent avant d'être durcie.

   Si la soudure du composite à l'émail dentaire est bien maîtrisée à l'heure actuelle, son adhésion à la dentine pose encore des problèmes, dus à l'hétérogénéité des tissus qui composent la dent et à la difficulté d'assécher la dentine.