John CAGE (1912-1992). (suite)
Inventeur inlassable, Cage ne cesse de questionner les idées courantes sur la composition l'interprétation, l'écoute, l'écriture de la musique, jusqu'à l'idée même de musique. Il redessine les rapports entre les interprètes et le chef d'orchestre, le public et les danseurs, la production de l'événement sonore et sa réception, la frontière entre musique et bruit, interprétation et composition. Empruntant des détours par différents domaines tels l'écriture philosophique, l'engagement politique anarchiste, la pratique des arts plastiques, il élargit plus que tout autre compositeur du XXe s. le concept de musique et les rapports qu'elle entretient avec les autres arts, exerçant ainsi une influence déterminante sur toute la pensée et la production artistique contemporaine.
AM
Sur la musique de Cage. *Erdman (Forever and Sunsmell, 1942 ; Daughters of the Lonesome Isle, 1945 ; Ophelia, 1946) ; *Waring (*Dances Before the Wall, 1973) ; *Taylor (Seven New Dances, 1957) ; *Van Manen (Solo for Voice, 1968; Twilight, 1972) ; *Hoffmann (*Solo mit Sofa, 1977) ; *Feld (Three Dances, 1983) ; T. *Brown (1989, Astral Converted) ; *Kilián (Obscure Temptation, 1991 ; Stepping Stones, 1991).
Bibliographie. J. Cage, Silence, Wesleyan Univ. Press,
Filmographie. John Cage - Je n'ai rien à dire et je le dis (1990, réal. Allan Miller, WNET-