(Ballet de l'Opéra de) Paris. (suite)
Au XXe siècle, le triomphe des *Ballets russes de *Diaghilev (qui présentent six de leurs saisons parisiennes à l'Opéra) stimule, au sein du théâtre, l'activité chorégraphique fortement encouragée sous la direction de J. *Rouché. I. *Clustine, L. *Staats puis A. *Aveline participent au renouveau, que S. *Lifar fait culminer avec ses nombreuses créations. Lifar conquiert aussi, au début des années 1930, le droit de consacrer des représentations à la danse exclusivement. G. *Balanchine, H. *Lander, G. *Skibine contribuent à l'enrichissement du répertoire. Celui-ci, depuis les années 1960, est plus voué à la reprise d'œuvres des maîtres français et étrangers (O. *Araiz, M. *Béjart, J. *Butler, M. *Ek, Y. *Grigorovitch, J. *Kylian, K. *MacMillan, J. *Neumeïer, J. *Robbins, H. *Spoerli, G. *Tetley, D. *Tudor, *R. Van Dantzig, H. *Van Manen) qu'à la création de ballets réalisés pour la troupe par Béjart, W. *Forsythe et R. *Petit. Depuis les années 1970, le Ballet de l'Opéra manifeste une double vocation : maintien de la tradition et ouverture à la modernité. Ainsi sont présentés *reconstructions d'œuvres du XVIIIe siècle par I. *Cramer et F. *Lancelot, pièces du répertoire romantique préservées (A. *Bournonville) ou remontées dans l'esprit de l'époque (P. *Lacotte), chefs-d'œuvres de M. *Petipa revisités par R. *Noureev et pièces maîtresses des Ballets russes de Diaghilev. Parallèlement, la venue de C. *Carlson et la fondation du *GRTOP, puis du *GRCOP, les créations de M. *Cunningham (*Un jour ou deux), O. *Duboc, D. *Larrieu, M. *Marin, A. *Preljocaj et l'entrée au répertoire d'œuvres de D. *Bagouet, P. *Bausch, J.-C. *Galotta, J. *Limón et P. *Taylor offrent aux danseurs l'opportunité d'aborder d'autres techniques et une grande diversité de styles.
NL
Bibliographie. I. Guest, le Ballet de l'Opéra de Paris, Flammarion,