Francine LANCELOT (née en 1929). (suite)
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Autres chorégraphies. *Bal à la cour de Louis XIV (1983, nouvelle version 1986) ; Rameau l'enchanteur (1983) ; Bach suite (1984,
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Autres chorégraphies. *Bal à la cour de Louis XIV (1983, nouvelle version 1986) ; Rameau l'enchanteur (1983) ; Bach suite (1984,
Danseur, maître de ballet et pédagogue français.
Après avoir travaillé à Paris et Dresde, enseigné la danse en Suède et au Danemark, il arrive à *Saint-Pétersbourg en 1733 et enseigne la danse à la cour de l'impératrice Anna Ioannovna. De 1734 à 1737, il est professeur de danse au corps des cadets. En 1737, il propose à l'impératrice d'ouvrir une école de danse qui fonctionne à partir de janvier 1738 : 6 filles (dont Axinia Sergueïeva) et 6 garçons (dont Afannasi Toporkov, Alexeï Nesterov) y étudient pendant trois ans et, dès 1741, deviennent danseurs au théâtre de la cour. Parmi ses élèves privés, le Français Thomas Le Brun se révèle particulièrement talentueux et devient son assistant et premier danseur. Considéré comme promoteur de l'enseignement professionnel de la danse en Russie, Landé monte aussi plusieurs spectacles importants à la cour. En 1742 notamment, à l'occasion du couronnement de l'impératrice Elisaveta Petrovna, il compose des danses pour l'opéra La Clemenza di Tito de Johann Adolph Hasse et Luigi Madonis : " la Joie des peuples lors de l'apparition de l'Astrée sur l'horison russe ou le Retour des temps heureux " et " la Pomme d'or au festin des dieux ou le Jugement de Pâris ".
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Danseur, chorégraphe et maître de ballet danois
Formé à l'École du Ballet royal *danois où il entre en 1913, il est engagé dans la compagnie en 1923, puis nommé *étoile en 1929. De 1927 à 1929, il poursuit sa formation à New York notamment avec M. *Fokine. Directeur de la danse au Théâtre royal à Copenhague (1932-1951), il est invité à l'Opéra de *Paris où il monte en 1952 Amors og balletmesterens luner [les Caprices de *Cupidon ou du maître de ballet]. Il y crée plusieurs ballets et prend en charge l'École de danse (1956-1963). Il travaille ensuite comme chorégraphe indépendant.
Personnalité essentielle de l'histoire du ballet au Danemark durant la première moitié du XXe siècle, il contribue à préserver le répertoire d'August *Bournonville avec l'aide de l'étoile V. *Borchsenius. Tous deux établissent ainsi la « tradition Bournonville » en remontant ses ballets dans la forme qu'ils ont conservée jusqu'aujourd'hui. Lander est aussi l'un des premiers à monter des œuvres de Bournonville hors du Danemark. Parallèlement, grâce à son enseignement, la troupe progresse pour atteindre un niveau international. Inspiré par sa formation auprès de *Fokine, il renouvelle l'école de Copenhague afin que la compagnie puisse aborder des ballets plus modernes de sa composition et s'ouvrir à d'autres chorégraphes.
Pour ses propres créations, il collabore étroitement avec des artistes tels l'écrivain Kjeld Abell, le peintre Svend Johansen et surtout le compositeur K. *Riisager avec lequel il crée son œuvre maîtresse, *Études (1948). Parmi ses pièces importantes figurent *Boléro (1934, mus. M. *Ravel) où il danse une variation de farruca qui s'achève dans un pas de deux avec M. *Lander, la Valse (1940, mus. Ravel) et *Qarrtsiluni (1942, mus. Riisager), premier ballet danois à aborder un thème esquimau, pour lequel il signe une chorégraphie qui touche au rituel.
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Autres chorégraphies. Troldmandens lærling [l'Apprenti sorcier] (1940, mus. P. *Dukas) ; Slaraffenland [le Pays de cocagne] (1942, mus. Riisager) ; *les Indes galantes (1952) ; les Victoires de l'amour (1962, mus. J. -B. *Lully / Riisager).
Danseuse danoise.
Formée à l'École du *Ballet royal danois, elle est nommée danseuse principale en 1933 et reçoit en 1942 le titre rare de première danseuse principale. Mariée à H. *Lander en 1932, elle devient sa muse et contribue par son aura à lever les réticences devant l'introduction, dans le répertoire de la compagnie, des grands classiques français et russes ainsi que des œuvres modernes de son époux.
Avec son visage de poupée sombre, son autorité dramatique et sa technique subtile, elle campe une Swanilda très vive dans *Coppélia (1934), une Odette larmoyante dans une version en un acte du *Lac des cygnes (1938) et une paysanne désespérée dans le rôle-titre de *Giselle (1946). Pendant l'Occupation, elle devient le symbole muet de l'espoir dans l'*Apprenti sorcier (1940) et dans The Spring (1943, mus. *Grieg) de H. Lander. En 1948, elle est encore l'interprète admirée d'*Études, la pièce maîtresse de ce dernier.
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Danseuse et pédagogue danoise.
Formée à l'École du *Ballet royal danois, elle se voit confier dès 1948 le rôle de la Ballerine dans *Étude de H. *Lander. Elle épouse ce dernier en 1950 et quitte le Danemark avec lui la même année, devenant *étoile internationale à la fois au London Festival Ballet et à l'*ABT. De 1971 à 1976, elle travaille comme professeur au Ballet royal danois, avant de suivre son second mari, Bruce Marks, à Salt Lake City dont ils dirigent ensemble le Ballet, reconstruisant Abdallah (1985) d'A. *Bournonville. Elle meurt subitement l'année suivante, alors qu'elle était pressentie pour la direction du Ballet royal danois.
Avec ses longues jambes et ses lignes élancées, elle est la première ballerine danoise à maîtriser la virtuosité de la technique russe. Elle se révèle aussi une intéressante interprète dramatique dans le rôle-titre de *Mademoiselle Julie de B. *Cullberg et celui de Desdémone de la *Pavane du Maure de J. *Limón.
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Compositeur français.
Il étudie au Conservatoire de Paris auprès de Charles Munch et de Pierre Monteux, lequel dirige ses premières œuvres. Sa carrière se déroule surtout dans l'administration, notamment comme directeur de la musique à la Comédie-Française (1961-1965) et inspecteur général de la musique et de la danse au ministère de la Culture (1964-1975). Compositeur académique et néoromantique, il écrit quelques ballets pour J. *Charrat (Au mendiant du ciel, 1968) et R. *Petit (le *Fantôme de l'Opéra, 1980 ; les Hauts de Hurlevent, 1982).
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