David GORDON (né en 1936). (suite)
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Autres chorégraphies. Mama Goes Where Papa Goes (1960) ; 10 Minute TV (1982, vidéo).
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Autres chorégraphies. Mama Goes Where Papa Goes (1960) ; 10 Minute TV (1982, vidéo).
Danseur et chorégraphe britannique.
Élève de l'école Italia Conti puis de L. *Massine, il fait partie de *Rambert Dancers à la création de la compagnie en 1930, puis du *Ballet Rambert jusqu'en 1935. Il intègre alors le *Vic-Wells Ballet où il crée le rôle-titre dans The *Rake's Progress de N. de *Valois (1935). Après un détour comme chorégraphe de *comédie musicale, il réintègre le Ballet Rambert, pour lequel il signe une première pièce, Valse Finale (1938). Mobilisé pendant la guerre, il revient ensuite au Ballet Rambert comme chorégraphe jusqu'en 1949, signant aussi des pièces pour d'autres compagnies, tels les *Ballets des Champs-Élysées et le *Sadler's Wells Theatre Ballet. Il fonde le Walter Gore Ballet (1954-1956) et le London Ballet (1961-1963), mais travaille surtout comme maître de ballet dans diverses compagnies, dont le Ballet de *Francfort (1956-1958), le Ballet national de *Norvège (1963-1965), le *Ballet Gulbenkian (1965-1969), et à Augsbourg (1971-1972). Ses œuvres sont principalement de joyeuses suites de divertissements, partant de situations qui appellent la danse naturellement et comportant un épisode sentimental.
CH
Autres chorégraphies. Confessional (1941) ; Simple Symphony (1944) ; Mr. Punch (1946) ; Hoops, Peep Show (1952), Street Games (1952) ; Carte Blanche (1953) ; Eaters of Darkness (1958) ; The Night and the Silence (1958, Festival d'Édimbourg) ; Sweet Dancer (1964) ; The Maskers (1965) ; Embers of Glencoe (1973).
Danseur et chorégraphe russe.
Formé à l'École théâtrale de *Saint-Pétersbourg, il y étudie notamment avec M. *Petipa dont il danse ensuite les ballets de (les Ruses d'amour, les Saisons, la danse chinoise de Casse-Noisette) au *Mariinski de 1889 à 1900. Il crée ses premières chorégraphies en 1899 : Clorinda ou la Reine des fées des montagnes à l'École théâtrale et la reprise de la *Belle au bois dormant de Petipa au *Bolchoï de Moscou. Aspirant à une nouvelle conception du ballet, il l'envisage comme un drame dansé et mimé où le chorégraphe et le décorateur se conformeraient à la vérité historique et à la couleur locale et les danseurs au jeu réaliste. Sensible à l'influence d'Isadora *Duncan, il introduit également la danse *libre aux côtés de la danse *académique et de *caractère. Transféré à Moscou en 1900, il commence par une nouvelle version de *Don Quichotte, puis crée la Fille de Gudule (1902, mus. A. Simon) spectacle d'un réalisme sans précédent d'après *Notre-Dame de Paris. Mais bien que les jeunes danseurs (Sofia Fedorova, Vera Karalli, M. *Mordkin) soient ses partisans, il a du mal à faire accepter ses idées aux premiers danseurs (E. * Gueltzer et surtout V. *Tikhomirov) et à la direction. Parmi ses créations originales se détachent Salammbô (1910, mus. A. *Arenski), L'amour est rapide! (1913, mus. E. *Grieg), Eunice et Petronius (1915, mus. F. *Chopin), Cinquième symphonie d'A. *Glazounov (1916). Mais il est surtout obligé de créer de nouvelles versions des grands classiques : le *Lac des cygnes (1901, 1912, 1920), le *Petit Cheval bossu (1901, 1912, 1914), *Giselle (1907, 1911, 1918, 1922), le *Corsaire (1912), la *Bayadère (1917). Après sa mort, ses ballets originaux disparaissent vite du répertoire. Seuls *Don Quichotte et quelques scènes et danses d'autres grands classiques nous restent. Cependant son rôle dans l'histoire du Bolchoï est grande : c'est grâce à lui qu'au XXe siècle cette compagnie autrefois considérée provinciale s'est élevée presque au même statut que le Mariinski.
ESou
Autres chorégraphies. Nour et Anitra (1907, mus. A. Ilyinski) ; Études (1908) ; Schubertiana (ou Ondine, 1913) ; Stenka Rasine (1918, mus. A. *Glazounov) ; En Blanc (1918, mus. P. *Tchaïkovski) ; la Grotte de *Vénus (1922, mus. R. *Wagner).
Bibliographie. Y. A. A. Bakhrouchine, Gorski,
Danseuse, chorégraphe, artiste de cabaret et mime américaine d'origine allemande.
Elle étudie avec G. *Palucca et M. *Wigman et se produit au cabaret Pfeffermühle [Moulin à poivre] d'Erika Mann avec qui elle quitte l'Allemagne en 1933 pour émigrer. Passant par Prague et Zurich, elle arrive en 1937 aux États-Unis, où elle danse à *Broadway, puis à Los Angeles. Elle collabore avec B. *Brecht pour Galilei (1938-1939) et chorégraphie pour Marilyn Monroe (alors son élève) dans le film River of No Return. En 1954, elle fonde son cirque de *pantomime qui sera à l'origine du *Jacob's Pillow. Elle tourne ses spectacles aux États-Unis et en Europe de l'Ouest. Présente au festival de Berlin en 1976, elle réalise une tournée allemande en 1977. Organisatrice de festivals en plein air, créatrice de spectacles pour enfants, elle signe des oeuvres pour le *Joffrey Ballet et le Hartford Ballet. Elle est l'auteur d'une autobiographie, What's So Funny (
MF
Danseuse et pédagogue sud-africain.
En opposition avec les réalités de son pays, il quitte l'Afrique du Sud à dix-sept ans pour étudier l'anthropologie à Londres. Il y aborde une formation de danse qu'il poursuit aux États-Unis. Arrivé en France en 1969, il fonde sa compagnie en 1971. Influencée par J. *Limon et M. *Feldenkrais, sa danse est ample et déliée ; elle recherche surtout l'harmonie entre l'homme et la nature et approche souvent le rituel avec la complicité musicale d'Armand Amar (Circumambulatoire, 1989). Passionné par l'évolution de l'homme, il pense que " le regard sur les civilisations dites primitives est une étape nécessaire pour arriver au progrès humain ". Enseignant réputé, il a fait de son école, ouverte en 1981, un haut lieu où se perfectionnent nombre de danseurs et de chorégraphes.
LB
Autres chorégraphies. A Transformation Mystery, 1979 ; Arbre de pluie, 1991.
Danseuse française.
Fille d'un *maître à danser, sœur de Louis Gosselin (1800-1860), médiocre danseur mais grand professeur de l'Opéra de *Paris de 1853 à sa mort, et de Mme *Anatole. Élève de J.-F. *Coulon, elle est engagée à l'Opéra de Paris en 1806. Nommée premier sujet en 1814, elle danse souvent mais peu de rôles principaux. Toutefois, en 1815, elle est l'héroïne de *Flore et Zéphire, dont elle assure le triomphe. Technicienne poétique et inspirée, elle pratique la technique des *pointes avec élégance dès 1813. La critique voit en M. *Taglioni une réincarnation de Geneviève, morte prématurément à vingt-six ans.
SJM
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