Johannes BRAHMS (1833-1897). (suite)
Brahms ne compose aucune musique expressément pour la scène. Ni ses *valses, ni ses *czardas, ni ses Danses hongroises, dont le caractère de danse se limite à des choix de temps et d'atmosphère, n'ont a priori vocation à être dansées. Elles le seront pourtant souvent. En premier lieu par I. *Duncan (*Valses de Brahms, 1905) qui imprègne durablement l'exercice de sa marque, comme en attestent les dédicaces chorégraphiques de F. *Ashton (Five Brahms Valses in the Manner of Isadora Duncan, 1975) ou R. *Van Dantzig (Isadora, 1977, mus. Brahms). D'autres lui emboîteront le pas, comme R. *Sacchetto dans les années 1910 (Liebesliederwaltzer), R. *Saint Denis dans les années 1920 (Brahms Waltz), C. *Ari dans les années 1930 (Valses de Brahms) et, par la suite, G. *Balanchine (Liebesliederwaltzer, 1960), Ch. *Weidman (Brahms Waltzes, 1967), Mark *Morris (Love Song Waltzes, 1982), E. *Feld (Love Song Waltzes, 1989). M. *Fokine chorégraphiera pour sa part Czardas (1906) tandis que les Danses hongroises seront explorées par M. A. *De Mey (1989 et 1992). Les chorégraphes trouveront leur inspiration dans de nombreuses autres oeuvres de Brahms qui par leur extrême solidité formelle gardent dans le temps la capacité d'émouvoir tout en évitant la facilité.
AM
Sur la musique de Brahms. *Massine (Choréartium, 1933) *Nijinska (Vision, 1943 ; Brahms Variations, 1944) ; *Lifar (Grand Pas, 1953) ; *Chiriaeff (Fête hongroise, 1964) ; *Louis (Proximities, 1969) ; *Cranko (Initials R.B.M.E., 1972) ; *Bruce (Girl with a Straw Hat, 1976) ; T. *Tharp (Brahms-Paganini, 1980) ; *Taylor (Equinox, 1983) ; J. *Neumeier (Regenlieder, 1983) ; *Bintley (Brahms-Haendel Variations, 1990).