Paul HINDEMITH (1895-1963). (suite)
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Sur la musique de Hindemith. Georgi (Das seltsame Haus, 1928) ; Balanchine (Métamorphoses, 1952 ; Kammermusik n°2, 1978) ; W. *Dollar (Annabel Lee, 1955) ; H. *Van Manen (Cinq Sketches, 1966 ; Opening, 1986).
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Sur la musique de Hindemith. Georgi (Das seltsame Haus, 1928) ; Balanchine (Métamorphoses, 1952 ; Kammermusik n°2, 1978) ; W. *Dollar (Annabel Lee, 1955) ; H. *Van Manen (Cinq Sketches, 1966 ; Opening, 1986).
Danseur et acteur américain.
Enfant, il étudie les *claquettes avec Henry Le Tang, de même que son frère MauriceH. (né en 1947), avec qui il se produit en duo pendant quinze ans. Tous deux débutent à *Broadway en 1954 dans The Girl in Pink Tight et tournent avec leur père dans le Hines, Hines and Dad (1963 à 1973) avant de se séparer.
Alors que Maurice délaisse la danse pour se tourner vers une carrière de comédien, même s'il paraît par la suite dans quelques spectacles musicaux, Gregory retourne à *Broadway en 1978 et danse dans diverses comédies musicales dont Eubie (1978), Sophisticated Ladies (1981), puis débute au cinéma dans des rôles non dansants (Wolfen, Off Limits, Renaissance Man). Étoile de Tap in America (1989), il revient triomphalement à Broadway avec Jelly's Last Jam (1992), spectacle pour lequel il reçoit l'Astaire et Tony Award. Il fait ses débuts de metteur en scène avec le film White Man's Burden en 1994.
Sa popularité immédiate est due à la qualité de ses claquettes mais surtout à son aspect atypique : danseur introverti, il n'utilise pas le sourire comme outil de spectacle mais laisse le mouvement dicter ses émotions. Penché en avant, tête inclinée de côté, bras relâchés presque ballants, il se concentre sur les sons produits par ses pieds ; par son style dur, lourd et sexy, il veut rompre avec le cliché du danseur de claquettes en smoking. Par de longues enjambées linéaires aux sonorités et aux rythmes changeants, il sort de la structure classique 4/4 caractéristique du *jazz et expérimente ce qu'il appelle le « no time » [sans mesure]. Ses intérêts chorégraphiques sont concentrés sur l'improvography, nom qu'il donne à ses spectacles. Avocat convaincu de la contemporanéité des claquettes, il a contribué par son talent et son succès à leur retour sur le grand écran.
ESe
Filmographie. The Cotton Club (1984, chor. de ses prestations, Orion) ; White Nights (1985, Columbia) ; Tap (1989, Tristar).
Danseuse américaine.
Née à Philadelphie, elle étudie la *rythmique au lycée, avant d'intégrer l'université du Wisconsin, où elle se forme auprès de M. *H'Double. Elle s'installe à New York et intègre la M. *Graham Dance Company en 1951, créant des rôles dans Canticle for Innocent Comedians (1952) et Ardent Song (1955). Très appréciée pour sa fluidité, sa grande force et sa beauté, elle danse pour de nombreux chorégraphes : A. *Ailey dans la revue Sing, Man, Sing (1956), D. *McKayle (*Rainbow 'Round My Shoulder, 1959), J. *Butler (Carmina burana, 1959,
TDF
Peintre britannique.
De 1959 à 1962, il étudie au Royal College of Arts de Londres. Resté en marge du mouvement pop art britannique, il s'installe aux États-Unis en 1963.
Témoin sarcastique d'une société riche et superficielle, il réalise une célèbre série de paysages californiens qui représentent le plus souvent des architectures de villas, avec piscines et végétation luxuriante.
Ses costumes et décors, principalement pour l'opéra, jouent sur la vivacité des couleurs. En 1981, il signe tous ceux du programme français du *Metropolitan Opera qui réunit deux opéras et le ballet Parade, monté par Gray Veredon, pour lequel il conçoit une nouvelle version des costumes et décors d'après P. *Picasso.
PC
Autres collaborations. R. *Petit (Septentrion, 1975) ; L. *Falco (D. Hockney et les autres, 1977) ; J. -P. *Bonnefous (le *Sacre du printemps, 1981) ; F. *Ashton (Varii Capricii, 1983).
Danseuse, chorégraphe et pédagogue américaine.
Formée à l'école *Graham dès l'âge de neuf ans, elle entre dans la compagnie en 1953. Elle reprend des rôles dans *Deaths and Entrances, Ardent Song, Diversion of Angels et en crée de nouveaux dans Seraphic Dialogue (1955), *Clytemnestra (1958), Acrobats of God (1960) et *Phaedra (1962). Elle collabore avec d'autres compagnies, notamment celles de G. *Tetley et de P. *Taylor, et paraît avec celui-ci dans Insects and Heroes (1961). Dès 1951, elle aborde la création chorégraphique avec Curley's Wife.
Ayant parfaitement assimilé le style Graham, elle en devient une excellente interprète, qui se distingue par la fluidité de son mouvement. Pédagogue de marque, elle enseigne à l'École Graham de New York. Dès 1964, elle poursuit son activité pédagogigue en Israël auprès de la Compagnie *Batsheva, dont elle assure la direction artistique jusqu'en ? ? ? ?.
MDS
Autres chorégraphies. Demonium (1952) ; Annabel Lee (1961) ; The Act (1967).
Bibliographie. S. Goodman, «Meet L. and S. Hodes », Dance Magazine (7/1962).
Danseur, chorégraphe et pédagogue américain.
Il étudie la danse classique à la *School of American Ballet et la danse moderne avec E. *Hawkins et M. *Graham. Engagé dans la compagnie de celle-ci (1947-1958), il danse dans ses œuvres marquantes de cette période, en même temps que dans de nombreuses *comédies musicales. Chorégraphe prolifique, il signe ses propres créations dès 1950, et met à profit son expérience sur *Broadway pour collaborer à la chorégraphie de plusieurs spectacles.
Représentant typique de sa génération, Hodes fait preuve d'une plasticité corporelle qui lui permet de reprendre facilement des rôles chez Graham (*Every Soul Is a Circus, 1939 ; *Appalachian Spring, 1944 ; Errand into the Maze, 1947) et de participer à la création de son répertoire (notamment dans Night Journey, 1947 et Diversion of Angels, 1948), tout en poursuivant ses apparitions au théâtre musical (Paint Your Wagon, 1950, A. *De Mille). Sa création se place également sous cette double identité (To Broadway with Love, 1964 ; The Abyss, 1965). Par ailleurs, il porte un vif intérêt aux différents outils de la *notation et de l'analyse du mouvement : président de la Dance Notation Bureau, il expérimente aussi les nouveaux médias, telles la télévision et la vidéo. L'activité pédagogique tient une place considérable dans sa carrière. Remarquable animateur, il enseigne, entre autres, à l'École Graham et à la *Juilliard School de New York.
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