Tatiana GSOVSKA ou [GSOVSKI T., ndn. Issatchenko T. ] (1901-1993). (suite)
Gsovska compte parmi les personnalités les plus marquantes du ballet allemand de l'après-guerre. Son style post-*expressionniste, mêlant poses plastiques et acrobatie, jouant de l'érotisme féminin, lui vaut de nombreux succès dans des œuvres pour la plupart provocantes et typiques de leur époque. Témoignant d'un intérêt particulier pour des sujets empruntés à la littérature mondiale (Der *Idiot, 1952 ; Pelléas et Mélisande, 1954 ; Der *Mohr von Venedig, 1956 ; la *Dame aux camélias, 1957 ; *Hamlet, 1960), elle porte aussi à la scène des créations de Luigi Nono (Der rote Mantel, 1954), E. *Varèse (Labyrinth der Wahrheit, 1960) et B. *Blacher (Tristan, 1965). Plusieurs années après l'arrêt de son activité de chorégraphe, elle enseigne encore à la Berliner Ballett Akademie et assure des fonctions de répétitrice à l'Opéra, exerçant une influence notoire sur la jeune génération de danseurs allemands. Elle est l'auteur de la préface du livre de S. Enkelmann, Ballett in Deutschland (1954).
SJ
Chorégraphies. *Bolero (1946) ; *Daphnis et Chloé (1946) ; *Don Juan (1946) ; *Petrouchka (1946) ; *Roméo et Juliette (1948) ; la *Belle au bois dormant (1949) ; *Don Quichotte (1949) ; Die chinesische Nachtigall (1953) ; le Triomphe d'*Aphrodite (1953) ; Der *Mohr von Venedig (1956) ; Menagerie (1958) ; Pean (1960).