Michaël Denard (né en 1944). (suite)
Sa personnalité apollinienne attire les créateurs : M. *Béjart (l'*Oiseau de feu, 1970), R. *Petit, J. *Garnier, L. *Childs). Prince romantique idéal (*Giselle), il renouvelle le répertoire en imposant des interprétations très personnelles, comme lorsqu'il fait de Siegfried (le *Lac des cygnes) un avatar de Louis II de Bavière. Il aime les rôles de composition (la *Pavane du Maure, J. *Limón) et la modernité (*Densité 21,5, C. *Carlson). Avec G. *Thesmar, il forme un couple à l'accord idéal. Ensemble, ils incarnent l'âme du romantisme dans les reconstructions de P. *Lacotte (la *Sylphide, 1971). Amoureux de leurs lignes et de leur musicalité, G. *Balanchine leur confie plusieurs de ses ballets (*Apollon Musagète) et crée pour eux Chaconne (*Orphée et Eurydice, C.-W. *Gluck, Op. de Paris, 1974). J. *Robbins leur donne *Afternoon of a Faune et Concerto en sol. Sa carrière illustre la plénitude artistique du danseur classique au XXe siècle.
SJM
Bibliographie. S. Chaban, Michaël Denard, Étoile de l'Opéra de Paris, Somogy,