Gabriel FAURÉ (1845-1924). (suite)
Il est l'auteur d'un ballet, Masques et Bergamasques, mais ce sont surtout ses œuvres concertantes qui connaissent une postérité chorégraphique. Peu rythmiques et peu dramatiques, elles se prêtent à des « ballets de chambre », évoquant le monde de l'enfance, comme Las Meninas (1916, L. *Massine) d'après le tableau de Velázquez ou la Fête étrange (1940, A. *Howard) inspiré du Grand Meaulnes. Sa Ballade est devenue une pierre de touche du répertoire chorégraphique (1958, W. *Gore ; 1962, B. *Harkarvy ; 1970, J. *Cranko ; 1972, K. *MacMillan ; 1980, G. *Balanchine) tandis que son Requiem a tenté Macmillan (1973), G. *Casado (1976) et J. *Russillo (1977).
BT