Jutta KLAMT (1890-1970) (suite)
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Bibliographie. J. Klamt, Vom Erleben zum Gestalten. Die Entfaltung schöpferischer Kräfte im deutschen Menschen, Dorn,
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Bibliographie. J. Klamt, Vom Erleben zum Gestalten. Die Entfaltung schöpferischer Kräfte im deutschen Menschen, Dorn,
Auteur dramatique et écrivain allemand.
Son œuvre est marquée par un goût de l'irrationnel hérité de sa fréquentation de Friedrich von Schiller et de J. W. von *Goethe, avec lequel il écrit une comédie : la Cruche cassée. Il cherche la relation structurante entre l'esprit et le corps qui permette à celui-ci de construire son expressivité. Celle-ci n'est pas à la mesure d'une simple expression de contenus rationnels, mais s'impose comme le reflet actif de l'âme, qui, par essence, se situe au-delà des limites de la simple raison, dans les parages de l'irrationnel. Ainsi, la grâce chez le danseur comme expression de son âme suppose le dépassement de la claire conscience de soi. Alors, l'idéal même du danseur n'est pas dans le corps humain, qui a ses limites physiques et sur lequel pèse le poids de la conscience, mais dans son image abstraite : la marionnette. Ce danseur idéal jouit d'une liberté de mouvements donnée par son caractère désarticulé et son émancipation de la gravité qui lui confèrent une dimension non naturelle à l'exacte mesure de la dimension surnaturelle de l'âme. Ainsi, la danse selon Kleist trouve son principe dans le mouvement de l'âme qui choisit idéalement les *centres de gravité d'où naît le mouvement. L'expressivité de la marionnette, dénuée de tout caractère propre, est alors le reflet immédiat de la danse de l'âme du marionnettiste. Kleist expose cette thèse dans un essai intitulé Sur le théâtre des marionnettes (1810). Ce texte aura un certain retentissement chez les *expressionnistes et influencera directement le théâtre de la danse d'O. *Schlemmer au *Bauhaus.
AFo
Chorégraphe et pédagogue allemand.
Professeur de danse à l'université de Leipzig, il écrit en 1855 son célèbre livre Katechismus der Tanzkunst [le Catéchisme de l'art de la danse], publié à
EL
Danseur, choréologue, maître de ballet, dramaturge, écrivain autrichien.
Assistant de R. *Laban dans les années 1920, il travaille à l'élaboration de la *notation Laban et à ses premières applications dans le cadre des *Bewegungschöre (*Titan, la Cavalcade des artisans). Maître de ballet à Berlin, Prague et Vienne, professeur à l'École Hellerau-Laxenburg, il enseigne également au séminaire de M. *Reinhardt, dirige et écrit des pièces de théâtre.
LGui
Bibliographie. " Begegnungen mit R. von Laban ", in Tanz im 20. Jahrhundert in Wien, Vienne, 1979.
Danseuse et pédagogue américaine.
Marquée par A. *Pavlova, elle part pour Berlin et Dresde, où elle se forme auprès de M. *Wallmann, M. *Wigman et H. *Holm. Elle rejoint cette dernière à New York en 1932, comme assistante dans sa nouvelle école, puis devient répétitrice et soliste principale de sa compagnie, jusqu'à sa dispersion, en 1944. Brillante par son *élévation exceptionnelle et sa grâce, elle se distingue notamment dans *Trend. Elle renonce à la scène à la suite d'une blessure.
Dès 1942, elle enseigne à l'université du Wisconsin, où elle compte parmi ses élèves M. *Hinkson, D. *Redlich, C. *Gitelman, J. *Woodbury, et devient directrice du département danse jusqu'en 1975. Son apport à la danse américaine reste important, même s'il est moins connu que celui de Holm ou encore de M. *H'Doubler, dont elle est proche par son enseignement alliant l'audace américaine aux théories rigoureuses d'Europe centrale.
ML
Danseur, chorégraphe et pédagogue russe.
Né à Saint-Pétersbourg, il reçoit une formation classique avec M. *Mordkin et Nelidova et est profondément marqué par K. *Goleïzovski. En 1917, il émigre d'abord à Sofia en qualité de *maître de ballet puis à Paris, en 1924. Sa participation aux Vendredis de la danse le fait connaître aux balletomanes. Baladin dans l'âme, doté d'une forte personnalité, il danse aux côtés des plus grandes étoiles dans les compagnies du colonel de *Basil, de B. *Nijinska, des *Ballets des Champs-Élysées, sans jamais s'y attacher, et signe quelques chorégraphies au succès éphémère. On y apprécie son « souci d'être neuf », son sens de la plastique sculpturale et de la stylisation ce qu'annonçait déjà son premier spectacle, intitulé Ballets stylisés (1927). Maître de ballet à l'*Opéra-Comique (1932-1934), il ouvre en 1937 une école de danse. Surnommé le « Maître des étoiles », il compte parmi ses élèves Y. *Chauviré, L. *Tcherina, Y. *Algaroff, V. *Skouratoff, P. *Van Dijk, M. *Miskovitch, R. *Jeanmaire. De 1953 à 1967, il enseigne à Lausanne, Genève, Rome, Athènes et Buenos Aires et à nouveau à Paris, aux Archives internationales de la danse. Durant sa carrière itinérante, son influence aura été avant tout celle d'un pédagogue dont la méthode d'enseignement de la danse classique, la *« barre à terre », fut qualifiée de révolutionnaire. Attachée à la personnalité de son créateur, elle ne semble pas lui avoir survécu et ce, malgré l'importance accordée de nos jours aux exercices au sol. En revanche sa conception de l'enseignement de la danse, auquel il recommande d'« adjoindre une culture artistique générale profonde », demeure d'une grande actualité.
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Chorégraphies. Les Caprices du papillon (1927) ; la Légende du bouleau (1930, mus. *Tchaïkovski) ; Au temps des Tartares (1930) ; Piccoli (1940) ; Études symphoniques (1948).
Danseur, choréologue allemand.
Danseur folklorique, il entre à l'École *Laban de Hambourg en 1921 et en prend la direction en 1924 jusqu'à sa nomination de 1934 à 1935 à la tête de l'École Folkwang d'*Essen. Il fonde en 1930 un Bureau de la *notation qui est transféré à la Deutsche Tanzbühne en 1935 et qui sert à préparer *Vom Tauwind und der neuen Freude. Notateur à l'Opéra de Bavière durant la guerre, il travaille avec les *Mlakar et rédige la première version de ses ouvrages sur la *cinétographie Laban. Entre 1951 et 1962, il enseigne à l'École Folkwang d'Essen et fonde le Studio für Kinetographie.
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