Compagnie belge fondée en 1969 et basée à Anvers.

Créée par J. *Brabants, avec André Leclair comme premier chorégraphe, la compagnie donne son premier spectacle le 10 septembre 1970 (*Prometheus, Leclair). Dès l'année suivante, elle se dédouble, une partie se consacrant aux opéras, l'autre uniquement aux spectacles de ballet, ce qui permet de multiplier les tournées à l'étranger. En 1984, V. *Panov succède à Brabants et poursuit sa politique de répertoire d'œuvres néoclassiques et de créations. En 1987, Robert Denvers le remplace, renouvelle les effectifs et programme les grands ballets romantiques et classiques, tout en faisant appel aux œuvres de M. *Béjart, J. *Kylián, G. *Balanchine ou A. *Tudor. Devenue Ballet royal en 1976, la compagnie dispose de sa propre salle depuis 1999.

GM

Danseur, chorégraphe et directeur de compagnie néerlandais.

Il se forme auprès de S. *Gaskell, dont il rejoint le Ballet Recital en 1952, puis le Nederlandse Ballet. Membre fondateur du *Nederlands Dans Theater en 1959, il en devient conseiller, puis directeur artistique, de 1970 à 1973. Directeur artistique de l'Australian Dance Theater (1973-1975), puis de la Dance Company of New South Wales de Sydney (1972-1976), il est ensuite chorégraphe invité du *Ballet Rambert jusqu'en 1980. Directeur artistique de l'École de danse moderne d'Amsterdam (1980-1989), il travaille depuis comme chorégraphe et professeur indépendant.

GM

Chorégraphies. Nouvelles Aventures (1969, mus. G. *Ligeti) ; Hi-Kyo (1971, mus. Fukushima) ; Quatre Étapes (1974, mus. A. *Vivaldi) ; Episode One (1976-1980) ; Met dank aan (1980-1989).

Danseur, chorégraphe et directeur de ballet danois.

Élève à l'École du *Ballet royal danois où il étudie notamment avec H. *Lander, il est promu danseur principal de la compagnie en 1957. Il aborde cependant une carrière internationale et danse, les années suivantes, avec le *London Festival Ballet et le Ballet de l'Opéra de *Paris où il est nommé *étoile en 1960. Il signe sa première chorégraphie en 1963 avec la *Leçon, ballet initialement créé pour la télévision et qui lui vaut son premier succès. Directeur du *Ballet royal danois de 1966 à 1978, il fonde ensuite sa propre compagnie puis prend la direction artistique du *Dallas Ballet (1981-1989). Il travaille depuis comme chorégraphe indépendant, metteur en scène de théâtre, d'opéra et de *comédies musicales et collabore occasionnellement avec le Ballet royal danois Danseur noble, tout de finesse et d'élégance, il prend place dans la lignée des grands danseurs masculins de l'école danoise et révèle un talent particulier pour les rôles de caractère modernes que proposent les ballets de B. *Cullberg ou R. *Petit. C'est dans ce courant de modernité que s'inscrivent ses premières chorégraphies, où il montre un intérêt suivi pour l'univers absurde d'E. *Ionesco, de la Leçon (1963) et le Jeune Homme à marier (1968, mus. Per Nørgård) au *Triomphe de la mort (1971) qui fait sensation en raison d'une musique rock et de scènes où les danseurs (dont F. Flindt lui même et sa femme V. *Flindt) sont complètement nus. Il aborde également les ballets du répertoire mais ses productions des œuvres de A. *Bournonville restent très discutées. Chorégraphe inventif, il a signé en 1991 un gigantesque ballet historique pour le Ballet royal danois : Caroline Mathilde (1991, mus. P. M. *Davies).

AMC

Autres chorégraphies. Les Trois Mousquetaires (1966, mus. G. Delerue, Copenhague) ; le *Mandarin merveilleux (1967, mus. G. Delerue, Copenhague) ; *Salomé (1978, mus. P. M. *Davies, mus. G. Delerue, Copenhague) ; Fædra (1982, mus. Ph. *Glass, Dallas) ; The Overcoat (1988, Milan) ; Daughter of Lucifer (1992, mus. Nielsen, Århus) ; Mort à Venise (1991, Vérone) ; Legs of Fire - Red Shoes (1998, mus. E. Norby, Copenhague).
Bibliographie. E. Aschengreen, « Flemming Flindt », les Saisons de la danse n° 12, Paris, 1970.

Danseuse et pédagogue danoise.

Formée à Copenhague, elle est nommée danseuse principale au *Ballet royal danois en 1967. Épouse de F. *Flindt, sa muse aussi par sa manière de danser audacieuse alliée à une beauté et une sensualité modernes, elle inaugure un profil de ballerine inconnu jusqu'alors. Elle crée des rôles de " mangeuse d'hommes " comme dans le *Mandarin merveilleux (1967, F. Flindt) et obtient un succès retentissant lors de sa prestation nue dans le *Triomphe de la mort (1971, id.). À la tête de la *Dallas Ballet School de 1981 à 1989, elle est directrice artistique du Bartholin Seminar à Copenhague depuis 1994.

AMC

Depuis la fondation du Mai musical florentin (1933), le Teatro Comunale de Florence a donné une grande impulsion à la danse en invitant nombre de chorégraphes, danseurs et troupes prestigieux. Son développement a toutefois été pénalisé par les changements de direction répétés dus à son statut municipal. Sous la direction plus durable d'A. von *Milloss, dès avant la Seconde Guerre mondiale et après la fin de celle-ci, les spectacles sont donnés au Teatro Comunale, au Teatro della Pergola et au jardin de Boboli. Se sont succédé dans les années 1990, en tant que chorégraphes et directeurs : E. *Poliakov, K. *Armitage (1996-1998) et, à partir de 1998, Domenico Bombana.

ATes

Danseur, chorégraphe et scénographe mexicain.

Son enfance est baignée de culture populaire entre une grand-mère artisan et une mère pianiste. Tout jeune, il apprend les danses de salon et affine son talent pour le dessin. En 1951, il étudie la danse et la chorégraphie avec X. *Francis et G. *Bravo. Jusqu'en 1965, il est danseur, chorégraphe, scénographe et artisan au Ballet national du *Mexique. En 1966, il fonde le Ballet Independiente, qui porte l'empreinte de son imagination débordante. Ses œuvres (La Espera, 1975 ; Tres Fantasías sexuales y un prologo, 1977), toutes d'allégresse, de fureur et d'ironie, reconstruisent les traditions populaires profondes avec une vision clairement anti-autoritaire.

IC