Hans VAN MANEN (né en 1932). (suite)
Son style se situe dans l'héritage balanchinien par la rigueur de ses géométries, son élégance, sa passion pour la danse pure indépendante de tout souci figuratif, sa musicalité et son sens d'un humour subtil. Ces caractéristiques apparaissent dans la majorité de ses œuvres, aussi bien lorsqu'il s'inspire de partitions romantiques comme *Grosse Fuge (1971, mus. L. van *Beethoven), Adagio Hammerklavier (1973, mus. Beethoven) ou Four Schumann Pieces (1975), de la musique d'Astor Piazzolla (5 Tango's, 1977) ou, plus récemment, de pièces brèves, comme pour Visions Fugitives (1981, mus. S. *Prokofiev). D'une grande ouverture musicale, il aborde aussi des compositions de J. *Cage (Solo for Voices, 1968 ; Twilight, 1972), K. *Stockhausen (Mutations, 1970), T. *Riley (Snipers, 1970) ou S. *Reich (Wet Desert, 1987). Également photographe, il expose dans le monde entier.
GM
Autres chorégraphies. Symphonie en trois mouvements (1963, mus. I. *Stravinski) ; Essay in Silence (1965, mus. O. *Messiaen) ; Five Sketches (1966, mus. P. *Hindemith) ; Squares (1969, mus. E. *Satie) ; Opus Lemaître (1972, mus. J.-S. *Bach) ; Septet Extra (1973, mus. C. *Saint-Saëns) ; le Sacre du printemps (1974, mus. Stravinski) ; Chansons sans paroles (1977, mus. F. *Mendelssohn) ; Sarkasmen (1990, mus. Prokofiev) Shorthand (1993, mus. Stravinski).