Takaya EGUCHI , [EGUCHI Sutematsu, dit ] (1900-1978). (suite)
MG
Autres chorégraphies. Shujutsu-shitu [Salle d'opération] (1933) ; Icosaeder (1950) ; Nihon no Taiko [Tambour japonais] (1951) ; Sakuhin n° 7 [Opus n° 7] (1953).
MG
Autres chorégraphies. Shujutsu-shitu [Salle d'opération] (1933) ; Icosaeder (1950) ; Nihon no Taiko [Tambour japonais] (1951) ; Sakuhin n° 7 [Opus n° 7] (1953).
Danseur et chorégraphe britannique.
Fils d'un maître de ballet d'origine française, il débute en 1783 au King's Theatre de Londres. Danseur à l'*Académie royale de musique à Paris (1784-1785), il est l'élève de J. *Dauberval, qui recommande son engagement à Lyon (1788-1789). De retour au King's Theatre en 1793, il travaille avec J. G. *Noverre, puis devient le maître de ballet de la troupe (1799-1809 et 1826-1827). Influencé par Dauberval, dont il remonte plusieurs ballets, premier chorégraphe britannique d'envergure depuis J. *Weaver, il crée, durant les guerres napoléoniennes, une académie pour la formation de danseurs britanniques.
NL
Chorégraphe russe.
Directeur du Ballet Théâtre de *Leningrad depuis 1977, il produit des œuvres qui cherchent à se démarquer de l'académisme officiel, et ce, dès avant la politique de perestroïka [restructuration] instaurée par Mikhaïl S. Gorbatchev. Il trouve son inspiration essentiellement dans la littérature (*Shakespeare, Dostoïevski, Beaumarchais, Boulgakov, Zola). Dans l'Idiot (1980, mus. P. *Tchaïkovski) et les Frères Karamazov (1995, mus. S. *Rachmaninov) sa chorégraphie au lyrisme tragique traduit l'exacerbation maladive des romans de Dostoïevski. Recherchant les effets théâtraux, il joue sur les costumes et les effets scéniques, passant souvent du narratif au symbolique grâce à des tableaux aux compositions spectaculaires, acrobatiques et rigoureuses (le Maître et Marguerite, 1987). Ses chorégraphies exploitent et renouvellent le vocabulaire classique dans des compositions qui, loin de copier ce qui se fait à l'Ouest, gardent un caractère slave (Tchaïkovski, 1993 ;Giselle rouge, 1997 ; Mon Jérusalem, 1998).
SJM
Compositeur autrichien d'origine suisse.
Très engagé dans la vie théâtrale autrichienne et allemande (il dirige plusieurs théâtres et festivals musicaux), il est surtout connu comme compositeur d'opéras à matrice néoclassique, parfois touchés par une prudente modernité. Il est l'auteur de plusieurs ballets : Prinzessin Turandot (1944, T. *Gsovska ; 1952, Blank), *Medusa (1957, E. *Hanka ; 1958, Gsovska), Pas de cœur (1952, V. *Gsovski ; 1954, Y. *Georgi).
EQ
Créateur du service de la danse au ministère de la Culture français.
Journaliste depuis 1945, il est appelé au secrétariat d'État à la Culture en 1974 par Michel Guy. Inspecteur général des spectacles chargé de la danse, il met en place les structures de la future Délégation à la danse, les premiers *Centres chorégraphiques nationaux et contribue à la nommination de R. *Noureev à la tête du ballet de l'Opéra de *Paris.
GM
Danseur et chorégraphe suédois.
Fils de B. *Cullberg, il étudie la danse classique avec L. *Karina, puis la danse *moderne avec Donyia Feuer (1962-1965) et l'art dramatique. Engagé comme metteur en scène au Marionett-Teatern de Stockholm, puis au Théâtre royal (1966-1973), ses réalisations lui valent d'être considéré comme un espoir dans le domaine théâtral. En 1973, sa mère le convainc de se tourner vers la danse : rejoignant le *Ballet Cullberg comme danseur, il en devient chorégraphe en 1976 puis seul directeur artistique à partir de 1985. En 1993, il se retire de la compagnie. Devenu un chorégraphe indépendant, très sollicité, il conserve toutefois une influence sur la compagnie.
En 1976, il signe sa première chorégraphie (l'Ordonnance) suivie de près de trente créations, originales, innovantes, parfois étranges, dont plusieurs chefs-d'œuvre. Reprenant le style dramatique, souvent d'inspiration littéraire, de Cullberg, il le développe vers une expressivité plus aiguë, plus agressive, voire même brutale, évitant l'esthétisme, et propose ses idées, ses visions, souvent surprenantes, parfois choquantes. Après une condamnation de la colonisation (Saint Georges et le Dragon, 1976) puis de l'apartheid (*Soweto, 1977), il explore férocement les obsessions perverses (la *Maison de Bernarda, 19XX). Il s'engage ensuite dans un travail de réinterprétation des grands classiques (*Giselle, 1982; le *Lac des cygnes, 1987; la *Belle au bois dormant, 1996), qu'il bouscule allègrement, tournant leur psychologie simple en contes cruels d'aujourd'hui : défi à l'histoire de la danse dont il sort vainqueur en signant des versions revisitées d'une intelligence redoutable. De retour au théâtre, il fait danser les acteurs et parler les danseurs dans un post-surréalisme de son cru (Danse avec autrui, 1993; De Malte, 1996). Entre-temps, il crée pour la télévision, notamment la Vieille et la Porte (1991), où sa mère tient le premier rôle, à quatre-vingt-trois ans, dansant même nue (film pour lequel il obtient un Emmy Award), ainsi que Fumée (1996) consacré à son frère Niklas.
BH
Autres chorégraphies. Antigone (1979); Souvenirs de jeunesse (1980); Caïn et Abel (1982); le *Sacre du printemps (1984); Âtre (1985); Sur Norrbotten (1985); Herbe (1987); Comme Antigone (1988); Vieux Enfants (1989); Créatures de lumière (1991); Bocages absurdes (1992); *Carmen (1992); Elle était noire (1995); Solo pour deux (1996); Une sorte (1997).
Danseur suédois.
Fils aîné de B. *Cullberg, il vient tardivement à la danse, qu'il étudie avec L. *Karina et Donyia Feuer, et rejoint le *Ballet Cullberg en 1967. Doté d'une personnalité originale et imposante, qui inspirera souvent sa mère, il compense sa technique plutôt faible par un registre corporel subtilement félin et une grande vigueur acrobatique ainsi qu'une rare présence sur scène, timide, presque gauche mais pénétrante. M. *Béjart en fait ensuite son soliste préféré (1972-1976) créant pour lui Héliogabale (1976) d'après l'œuvre d'A. *Artaud. Souhaitant se rapprocher de sa famille, il revient en Suède, où il est engagé comme soliste au *Ballet royal suédois (1977-1990), trouvant toutefois difficilement sa place dans un répertoire qui lui convient mal. Il travaille depuis en indépendant, principalement dans les œuvres que son frère M. *Ek compose pour lui, comme Fumée (1996), couronné par un Emmy Award, ou Danse avec autrui (1993) et De Malte (1996), spectacles mêlant théâtre et danse dans lesquels il se révèle un acteur accompli. Il reste incomparable dans les ballets de Cullberg (Jean dans Mademoiselle Julie; Adam dans Adam et Ève) ou de Béjart, notamment dans l'Élu du *Sacre du printemps.
BH
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