Randy BARCELO (1946-1994). (suite)
TDF
Autres collaborations. *Muller (Lovers, 1978) ; *Feld (Mother Nature, 1990) ; Alberto *Alonso (Si Señor ! Es Mi Son !, 1994).
TDF
Autres collaborations. *Muller (Lovers, 1978) ; *Feld (Mother Nature, 1990) ; Alberto *Alonso (Si Señor ! Es Mi Son !, 1994).
Compagnie espagnole fondée en 1976 et basée à Barcelone.
Il naît d'une scission d'un premier Ballet contemporain de Barcelone créé en 1974 par Ramón Solé, dont un groupe de danseurs se détache (Amelia Boluda, Dinora Valdivia, Anselmo García, etc.), et constitue une seconde compagnie du même nom. Cette dernière fonctionne en coopérative jusqu'en 1988, année où A. Boluda en prend la direction artistique. Depuis 1977, la compagnie se produit régulièrement en Catalogne, mais aussi dans d'autres villes espagnoles et à l'étranger. Dans les années 1980, elle connaît un succès remarqué avec Passacaglia (1980) d'Alberto Ruiz-Lang. C'est en son sein qu'une génération de chorégraphes tels A. *Margarit, María Rosas, Francesc Bravo, Lydia Azzopardi, C. *Gelabert, R. *Oller et Toni Mira font leurs débuts de danseurs ou réalisent leurs premières créations.
BMdF
Danseuse française.
Formée à l'école de danse de l'Opéra de *Paris, elle fait carrière dans la compagnie de 1941 à 1956, devenant étoile en 1948. Très expressive et possédant beaucoup d'*élévation, elle crée l'Émeraude du *Palais de cristal (1947), *Études à son entrée au répertoire en 1952 et Printemps à Vienne (1954) de H. *Lander, ainsi que plusieurs ballets de S. *Lifar, dont les *Mirages et le *Chevalier errant.
GP
Danseuse néerlandaise.
Élève de V. *Gsovski, K. *Jooss, N. *Kiss, elle débute en 1955 aux Ballets de l'Étoile de M. *Béjart. Devenue une de ses interprètes d'élection, elle crée des rôles dans nombre de ses pièces, parmi lesquelles *Sonate à trois (1957), le *Sacre du printemps (1959), dont elle est l'émouvante Élue, IXe Symphonie (1964), Mathilde (1965) et les Vainqueurs (1969). Elle quitte la scène en 1973. Douée d'une présence poétique joignant sensibilité intuitive et gravité sereine, quelle que soit l'importance de son rôle, elle affirme sa personnalité en étroite communion avec la chorégraphie, ses partenaires et la compagnie.
MFC
Écrivain et historien de la danse français.
Sa grande sensiblité à l'art, notamment à la sculpture, le conduit à s'intéresser à la danse. Il signe ses premiers articles dans ce domaine en 1953, enseigne l'histoire de la danse à partir de 1956 et contribue à la revue les Saisons de la danse dès sa fondation en 1968. Auteur d'un Dictionnaire de la danse (Seuil,
PLM
Critique de danse et de théâtre américain d'origine britannique.
Rédacteur adjoint de Dance and Dancers dans les années 1950 après avoir été critique de musique, il écrit sur la danse dans le New Statesman, The Times, le Daily Express et The Spectator. Invité aux États-Unis comme critique de danse, il entre au New York Times (1965-1977). Critique de danse et de théâtre pour The New York Post depuis 1977, il est aussi chroniqueur pour Dance Magazine, où son style jovial et sa grande culture le font entrer dans l'histoire de la critique.
MK
Danseuse britannique d'origine russe.
Élève d'O. *Preobrajenska à Paris, elle est engagée aux *Ballets russes de Monte-Carlo en 1932. Elle danse ensuite dans les compagnies du colonel de *Basil (1936-1941), au *Ballet Theatre (1941-1942) puis dans plusieurs troupes, dont celle de L. *Massine (1945). Cette " baby ballerina " découverte par G. *Balanchine fait sensation par sa parfaite maîtrise d'une technique virtuose mise au service d'une subtile interprétation dramatique. Sa brève mais brillante carrière est marquée par la reprise et la création de nombreux rôles, notamment dans *Jeux d'enfants et les *Présages de Massine.
NL
Danseur, maître de ballet et chorégraphe français.
Élève de l'École de danse de l'Opéra de *Paris, il est engagé dans le ballet dès 1959 et y fait toute sa carrière. Médaille d'or au Concours de *Moscou (1969), nommé étoile en 1972, il danse le répertoire, de *Petrouchka au Prince de la *Belle au bois dormant, de *Don Quichotte au *Fils prodigue, et participe aux créations de S. *Lifar (Constellations, 1969), R. *Petit (Mouvances, 1976), K. *MacMillan (Métaboles, 1978), R. *Noureev (Rothbart dans le *Lac des cygnes, 1984). Il se produit aussi régulièrement avec le *London Festival Ballet. Nommé répétiteur en 1986, puis maître de ballet en 1987, il assure l'intérim de la direction avec Eugène Polyakov au départ de Noureev, en 1989. Il est « associé à la Direction de la danse » depuis 1990.
Technicien accompli (pas de six de *Napoli ou de la *Vivandière), partenaire brillant (du *Corsaire au *Palais de cristal), il aime aussi jouer la comédie (*Coppélia ou la *Fille mal gardée). Par la suite, il met à profit sa connaissance du répertoire pour remonter les grands classiques, dont *Giselle (1991, cochor. Polyakov,
JLB
Danseuse, chorégraphe et pédagogue allemande.
Élève de R. *Laban, elle émigre à New York en 1936. Diplômée en kinésithérapie en 1943, elle se spécialise dans la rééducation des personnes atteintes de polyomyélite. Elle participe à la création du Dance Notation Bureau où elle enseigne la Labannotation et l'*effort shape. En 1978, elle fonde à New York le Laban-Bartenieff Institute of Movement Studies. L'effort shape y est complété par sa technique corporelle personnelle: Bartenieff Fondamentals (tm). À partir du cadre de l'analyse du mouvement de Laban, Bartenieff développe un entraînement permettant de mobiliser le corps dans sa totalité, de se construire dans un espace tridimentionnel. La pratique de séquences de mouvement sensibilise le corps à une gamme variée de qualités dynamiques. L'accent est mis sur le démarrage du mouvement, son intention spatiale, son cheminement dans le corps et le type d'énergie utilisée. Ce travail s'applique à des domaines variés comme la danse thérapie, l'analyse des styles de danse dans différentes cultures et peut être intégré dans certaines approches pédagogiques ou chorégraphiques de la danse.
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