Johann Sebastian BACH, ou [B. Jean-Sébastien ] (1685-1750). (suite)
Face aux tourments du siècle, la musique de Bach devient aussi bientôt le symbole d'une intemporalité menacée de toutes parts. D'abord avec M. Béjart qui, dans le Cercle (1956), encadre un largo de Bach par deux pièces de P. *Henry (Tam-tam 1 et 2). D'autres juxtapositions suivent, tandis qu'un nouveau pas est franchi en 1969 par F. *Blaska qui utilise pour *Electro-Bach des arrangements électroniques signés Walter Carlos. La voie est alors ouverte à toutes les contaminations et confrontations, dont W. *Forsythe, notamment, se fera une spécialité : ainsi, les Partitas pour violon seul qui accompagnent les pas de deux dans *Artifact (1984) ne sont plus qu'une vision béatifique et éphémère, sans cesse saccagée par le bruits métalliques du tomber du rideau et de la musique concrète.
BT, PLM
Sur la musique de Bach. De *Valois (Nautical Nonsense, 1927 ; Suite de danses, 1930) *Bolm (Bach Cycle, 1935) ; von *Grona (Religious Allegory, 1937) ; *Ashton (The Wise Virgins, 1940) ; *Lifar (Dramma per musica, 1946 ; Naissance d'un ballet, 1964) ; *Sokolow (Dreams, 1961 ; Musical Offering, 1961) ; *Limón (Choreographic Offering, 1963) ; *Cranko (Brandenbourg n° 2 et 4, 1966 ; Kyrie eleison, 1968) ; *Tharp (All About Eggs, 1974 ; Third Suite, 1980) ; Mark *Morris (Marble Halls, 1985 ; Jesus meine Freude, 1993) ; *Bagouet (So schnell, 1990).