Éric Vu-An (né en 1964). (suite)
MP
Filmographie. Thé au Sahara (1990, réal. Bernardo Bertolucci) ; Nijinsky (1991, réal. Philippe de Valois).
MP
Filmographie. Thé au Sahara (1990, réal. Bernardo Bertolucci) ; Nijinsky (1991, réal. Philippe de Valois).
Danseuse française.
Formée à l'École de danse de l'Opéra de *Paris, elle rejoint le ballet (1969-1992) où elle est nommée *étoile en 1978. Remarquable représentante de l'*école française (*Coppélia, P. *Lacotte ; *Sylvia, L. *Darsonval), danseuse poétique à la grâce botticellienne et aux arabesques infinies, elle excelle autant dans les rôles de jeunes filles qui cachent le feu sous leur fragilité (*Roméo et Juliette ; le *Loup et le *Fantôme de l'Opéra de R. *Petit) que dans ceux de femme affirmée (Tzigane, G. *Balanchine ; *Nana, R. *Petit). Après sa retraite, elle devient professeur et répétrice à l'Opéra de Paris.
SJM
Scénographe tchèque.
Formé à Brno et Prague, il est l'un des plus remarquables scénographes de l'après-guerre : théoricien autant que praticien, il a, en tant que pédagogue, une influence déterminante sur trois générations de scénographes tchèques ainsi qu'à l'étranger. Il travaille principalement pour le théâtre et l'opéra, mais ses décors pour la danse, plus rares, restent inoubliables. Jouant à la fois sur le lyrisme et les impressions fortes, il explore de nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes (écrans multiples, simultanéité, contraste et montage). Dans les années 1990, il collabore régulièrement avec L. *Vaculík.
HK
Autres collaborations. Rudolf Macharovský (le *Lac des cygnes, 1947,
Danseuse et pédagogue française d'origine russe.
Formée par sa mère puis par O. *Preobrajenska, V. *Trefilova, L. *Egorova et V. *Gsovki, elle travaille aussi avec B. *Kniaseff, Y. *Brieux et S. *Lifar. Elle débute à Caen en 1937, se produit à Londres et à Paris où elle rejoint les *Ballets des Champs-Élysées (1945-1947 et 1949). Engagée comme *étoile à l'Opéra de *Paris (1949-1957) puis au Grand Ballet du marquis de *Cuevas (1957-1962), elle danse à travers le monde jusqu'en 1965, invitée par plusieurs compagnies dont le Ballet de l'Opéra de *Hambourg et le Grand Ballet de France. Elle enseigne ensuite au sein de son propre studio à Paris et à partir de 1988 au conservatoire de Troyes.
Révélée dans les *Forains (1945), elle séduit d'emblée par son délicat lyrisme qui en font une remarquable ballerine romantique (la *Sylphide, 1946, Gsovski ; *Giselle, 1950, Lifar). Lifar trouve en elle une interprète idéale, qu'elle reprenne l'Ombre des *Mirages (1949), le rôle-titre de *Phèdre (1950) ou qu'elle lui inspire la reine de Blanche-Neige (1951), la Fiancée des *Noces fantastiques (1955), le personnage de *Hamlet (1957). Aurore dans la *Belle au bois dormant produite par le marquis de Cuevas en 1960, elle est la première partenaire de R. *Noureev lors de son passage à l'Ouest. Excellente technicienne, elle s'impose comme une danseuse des plus accomplies grâce à la finesse de son jeu dramatique, tant dans le registre de la tragédie que de la comédie. Le cinéaste Dominique Delouche capte le meilleur de sa personnalité dans le Spectre de la danse (1960), Adage (1965) et les Cahiers retrouvés de Nina Vyroubova (1996).
NL, GP
Bibliographie. Laurent J., Nina Vyroubova et ses visages, éditeur,
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