Wilson WILLIAMS (né en 1916). (suite)
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Bibliographie. W. Williams, « Prelude to a Negro Ballet », Dance Magazine (American Dancer), mars 1940.
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Bibliographie. W. Williams, « Prelude to a Negro Ballet », Dance Magazine (American Dancer), mars 1940.
Danseur, chorégraphe et metteur en scène américain.
Il étudie la danse avec A. *Tudor, puis à l'École K. *Dunham et Karel Shook. Il débute à New York dans Carmen Jones (1956), se produit dans Bells Are Ringing (1956-1957) et Jamaica (1957), avant de partir à Londres la même année avec *West Side Story. Soliste du Ballet national des *Pays-Bas de 1958 à 1964, il crée des ballets et paraît à la télévision et dans des *comédies musicales. De retour aux États-Unis, il chorégraphie pour diverses compagnies (dont l'A. *Ailey Dance Theatre, le *Dance Theater of Harlem) met en scène des comédies musicales et dirige le National Center for Afro-American Artists.
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Chorégraphies pour le théâtre musical. Bubbling Brown Sugar (1975) ; Guys and Dolls (1976) ; Eubie (1978, avec *LeTang) ; The Cotton Club (1991,
Metteur en scène et scénographe américain.
Formé à l'architecture et à la décoration au Pratt Institute de Brooklyn et à la peinture à Paris, il débute comme scénographe, en 1965, avec America Hurrah de Jean-Claude Von Itallie. En 1968, il réalise les décors de Co-Op de M. *Monk et, parallèlement, inspirée par les avancées de la *post-modern dance, il développe une recherche plastique et formelle qui bouleverse le rapport espace-temps propre au théâtre. le *Regard du sourd (1971) en représente la première manifestation, reconnue d'emblée comme un événement majeur par Aragon qui y voit un choc aussi important que *surréaliste. Dans la ligne et le prolongement de cette rupture, il met en scène *Einstein on the Beach (1976), opéra de Ph. *Glass, qui entérine l'avènement d'un « théâtre d'images » où les durées traditionnelles du théâtre se dilatent. Dilatation du temps portée à un degré hypnotique dans des œuvres comme Ka Mountains and Guardenia Terrace, créé à
Considérant qu'« une pièce est une construction architecturale basée sur des images », il déconstruit la perspective théâtrale au profit d'une écriture scénique séquentielle, constituée de tableaux, où les différentes temporalités du cinéma, de la photographie, de la musique, du texte et de la danse se juxtaposent sans jamais se nouer en une seule intrigue. Chaque partition existe pour l'espace qu'elle ouvre et, de ce point de vue, la danse (qu'elle soit celle d'A. *DeGroat, L. *Childs ou D.*Reitz) y déploie ses silences propres, ses plages et ses plans singuliers sans que la composition d'ensemble en soit altérée. R. Wilson crée aussi des jeux de lumière d'une extrême précision, réglés comme une écriture spatiale et lumineuse. Tous ces éléments placent son œuvre à la lisière d'une sauvagerie, d'une psychose latente, conjurées par une forme de ritualisation où la lenteur est salvatrice.
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Danseuse et pédagogue américaine.
Elevée au Texas, elle se forme notamment auprès d'A. *Tudor et M. *Craske. Engagée à au *Ballet Theatre en 1949, elle le quitte pour le *Metropolitan Opera Ballet (1950-1955). De retour au Ballet Theatre en 1955, elle se produit aussi en artiste invitée avec le *NYCB (1958-1960), interprétant des chorégraphies de G. *Balanchine et J. *Robbins, et créant le rôle de la Reine Elizabeth dans Episodes (1959) de M. *Graham. En 1961 elle est promue danseuse principale de l'*ABT qu'elle quitte en 1980.
Interprète au vaste répertoire, elle se distingue surtout dans les chorégraphies d'A. Tudor et reste réputée pour son interprétation extraordinaire de Hagar, la tourmentée, dans *Pillar of Fire. Dès 1976, elle enseigne et remonte des chorégraphies d'A. Tudor à travers le monde, ainsi que d'autres ballets du répertoire de l'ABT : *Fall River Legend, *Giselle, le *Lac des cygnes et les *Sylphides. Elle chorégraphie également Le *Prince des Pagodes (1979) pour la compagnie de C. *Fracci, et des œuvres plus modestes pour des compagnies américaines, françaises et italiennes.
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Acteur, chorégraphe, danseur américain.
Né à Yonkers, il est d'abord comédien pour le Provincetown Playhouse et le National Ethiopian Art Theatre. Il commence une formation en « danse esthétique » pendant les années 1920, et apparaît comme comédien dans Lula Belle (1926). En 1928, il met en scène Salomé d'O. *Wilde avec sa toute nouvelle compagnie, le
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Autres chorégraphies. Four Spirituals (1932) ; Mood Indigo (1932, mus. D. *Ellington).
Danseur et maître de ballet polonais.
Formé à l'École impériale de Varsovie puis auprès d'E. *Cecchetti, il fait carrière aux *Ballets russes de *Diaghilev (1915-1929). Il fonde sa propre compagnie (1935-1938) et se produit dans de nombreuses autres (dont celle d'A. *Pavlova, 1929-1930 ; le Ballet Club de M. *Rambert, 1930-1931 ; les *Ballets russes de Monte-Carlo puis les troupes du colonel de *Basil, 1932-1945 ; le Balletto Europeo de L. *Massine, 1960-1961). Maître de ballet de l'Opéra de *Varsovie (1945-1960), du *London Festival Ballet (1961), il est invité à remonter en Europe de l'Ouest (Londres, Cologne, Rome) quelques-unes des pièces maîtresses du répertoire de S. Diaghilev et il enseigne à l'université de Bonn.
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